L'Union Démocratique Bretonne salue la décision des ministres de l'environnement de l'Union Européenne de rejeter la proposition de la Commission européenne visant à forcer l'Autriche et la Hongrie à lever leurs interdictions sur la culture de variétés de maïs génétiquement modifié.
Cette décision est, comme l'ont rappelé Daniel Cohn-Bendit et Monika Frassoni, co-présidents du groupe Verts-Alliance Libre Européenne au Parlement Européen, « une excellente nouvelle pour l'environnement, pour les agriculteurs et pour les consommateurs. C'est aussi un incroyable encouragement pour les nombreuses régions de l'Union Européenne qui veulent devenir des régions exemptes d'OGM ».
L'UDB rappelle que, depuis 2004, le Conseil régional de Bretagne s'est prononcé en faveur d'« une Bretagne sans OGM du champ à l'assiette ». Cette exigence, inscrite à l'Agenda 21 de notre institution régionale et revendiquée par la majorité de la population bretonne, ne saurait être mise en péril du fait de la partialité de la commission européenne, que l'on pourrait soupçonner de connivence avec les semenciers tels que Monsanto ou les lobbies agro-industriels comme Bayer.
L'UDB demande une politique européenne claire sur la question des OGM. Il faut pour cela commencer par une révision de la procédure d'évaluation des risques liés aux cultures d'OGM, tel qu'unanimement exigée par les 27 États membres de l'Union Européenne en décembre 2008.
Pour l'Union démocratique bretonne, La porte-parole Mona Bras