Ce clip est comme un cadeau pour ceux qui aiment écouter mes chansons. J'aime l'idée d'offrir un clip, bien après la sortie du disque, pour maintenir un lien avec ceux qui m'écoutent, à un moment plus calme, quelque temps après une période plus intense où je devais assurer la promotion du disque (interviews, concerts...) où, de plus, le public découvrait une dizaine de chansons inédites. Je n'avais pas forcément envie de donner tout en même temps. Il faut prendre le temps pour réaliser un clip : l'écrire d'abord, choisir son réalisateur, puis les figurants et les lieux de tournage. De plus, j'ai rencontré le réalisateur Christophe Gstalder au moment de sa sortie, et de notre rencontre est née l'idée de faire ce clip ensemble. Et finalement, nous en avons tourné 2 !
Oui, il y a en effet des images du nouveau pont de Térenez. Nous avons tourné sur la commune d'Argol ou de Rosnoën dont je suis originaire.
Dans ce clip, on jette un pont vers l'imaginaire, vers le monde entier avec ses cultures lointaines, ses langues, ses civilisations... Mon premier album s'appelait “En tu all” = De l'Autre côté. C'est justement de cet imaginaire-là que je voulais parler. C'est aussi jeter un pont vers d'autres peuples, une spécialité bretonne... Fort de notre culture, nous allons facilement vers les autres.
Cette chanson évoque le voyage à travers mes rêves, à travers les images, mes lectures, des rencontres extraordinaires et des aventures exaltantes, c'est tout ça que j'ai voulu mettre dans ce clip avec la complicité de Christophe, qui nous a offert des rushs étonnants, des images tout à fait exceptionnelles filmées ces dernières années à travers ses pérégrinations à travers le monde. Ces images sont totalement inédites !
Déposer ce coquillage, c'est le geste qui symbolise la transmission : notre trésor. c'est notre savoir-faire, notre culture, notre langue qui sont si précieux pour notre identité. C'est la même idée que suggère l'image de ces trois femmes en coiffe qui jettent des pétales de roses dans le fleuve...
Dans ce clip, la Bretagne apparaît comme une caisse de résonance des nombreux airs et tonalités du monde, importés des pays lointains qui ont donné vie à nos chants traditionnels. Ces chants ont traversé les siècles grâce à la transmission orale. C'est un hommage à nos belles gwerz bretonnes et à tous ceux qui les chantent encore aujourd'hui et qui les transmettent encore aux générations futures...