La fédération de Loire-Atlantique de l'Union démocratique bretonne récuse naturellement tout projet de réforme de la carte judiciaire française qui ne prendrait pas en compte la Bretagne dans son intégralité.
C'est le découpage administratif des "régions" qui relève aujourd'hui de l'anomalie, et sa révision est souhaitée, comme on le sait, par une large majorité de la population de notre département, et 18 au moins de ses nouveaux députés.
L'UDB demande donc qu'il soit sursis, en ce qui concerne la Bretagne, à toute modification de la carte judiciaire tant que les aspirations de la population en matière de définition des régions n'auront pas été prises en compte ou, à tout le moins, admises à s'exprimer démocratiquement.
Aligner la carte judiciaire, qui respecte l'intégrité de la Bretagne, sur un découpage "régional" qui n'a bénéficié depuis sa mise en place d'aucun consensus des populations et territoires concernés, serait en effet un exemple sans précédent d'entêtement technocratique.
L'UDB partage du même coup les préoccupations des personnels de la Justice, bien placés pour estimer qu'au cas particulier, la révision de la carte n'aurait aucun effet positif, notamment en matière d'efficacité et de coût, la Cour de Rennes étant parmi les plus performantes.
Michel FRANÇOIS, Responsable de la fédération UDB de Loire-Atlantique 02 40 95 61 09 (voir le site)