Les Jeunes de l'UDB tiennent à réagir à la prise de position du Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) sur les langues régionales publiée le 5 juillet 2010 sur leur site internet .
Les Jeunes de l'UDB regrettent que les jeunes socialistes, comme leurs aînés, fassent de l'article 2 de la Constitution Française un barrage contre la co-officialisation des langues dites « régionales ». Leur nier ce statut, c'est considérer les langues régionales comme des langues de seconde zone. Leur nier ce statut, c'est aussi accepter la non-ratification par l'État de la Charte européenne des langues régionales pourtant nécessaire à l'entrée de tout nouvel État membre dans l'Union Européenne. Leur nier ce statut, c'est déjà freiner leur essor puisque l'Union Européenne soumet ses financements à cette condition.
Par ailleurs, c'est encore cet article 2 de la Constitution qui refuse aux écoles associatives par immersion (Diwan en Bretagne, Calandreta en Occitanie…), gratuites et laïques rappelons-le, l'accès au statut public. En 2001, un conventionnement entre Diwan et le ministre de l'Éducation Nationale de l'époque, M. Lang, avait failli aboutir, mais avait été suspendu par le Conseil d'État. C'est pourtant grâce au militantisme de ces écoles que les langues régionales sont vivantes aujourd'hui en France… pas grâce à une République « une et indivisible » qui, sur ce sujet précisément, est plus un frein qu'un facilitateur.
Croire que « le français est le garant de l'égalité de tous les citoyens », c'est faire une bien mauvaise analyse de la situation sociale actuelle. Encore un effort camarades !
Les Jeunes de l'UDB – Re Yaouank an UDB