Jusqu'à présent, ce n'était qu'un espoir, un projet d'avenir plus ou moins lointain souhaité par la grande majorité des habitants de la Bretagne administrative et de la Loire-Atlantique séparés depuis le décret vichyste signé par Pétain, Darlan et Laval en 1941.
Aujourd'hui, les mondes économiques, culturels et politiques voient leurs efforts conjugués et leurs démarches communes auprès de la Commission Balladur et du Président de la République aboutir à un plan de réorganisation territoriale qui permettrait la réunification de la Bretagne à titre expérimental. Douze parlementaires bretons, au-delà des idéologies et des couleurs et clivages politiques, ont dans une démarche commune écrit au Comité pour aller dans ce sens.
L'UDB avait déjà été à l'initiative d'une démarche identique et souhaite voir rapidement les 36 parlementaires de Bretagne, dont 10 en Loire-Atlantique, rejoindre cette dynamique.
L'UDB se réjouit de voir ce combat qu'elle mène depuis plus de 40 ans, enfin pris en compte : l'omerta qui pesait sur ce découpage anti-démocratique a fini par céder sous la constance des militants, des élus, et aussi du monde économique qui avait déjà anticipé en prenant comme la Bretagne réunifiée comme périmètre de la fédération « Produit en Bretagne » qui regroupe plus de 200 entreprises représentant plus de 100.000 emplois sur les 5 départements.
L'UDB souhaite que la décision finale du redécoupage territorial soit conforme à l'avis émis par la Commission. Car aujourd'hui, seuls des intérêts de pouvoirs locaux concentrés sur des fiefs se font entendre et s'affichent pour une ultime tentative de maintien de découpages obsolètes et incohérents.
Il s'agit là du début d'un véritable processus de réparation historique pour la Bretagne et ses habitants. Il s'agira d'une nouvelle ère culturelle, politique, économique, démographique dont les Bretons sont prêts à relever les défis.
Pour l'Union démocratique bretonne, la porte-parole Mona Bras