L’UDB (Union Démocratique Bretonne) aux côtés de Monsieur Dominig Jolivet-Klec’h dont le procès se déroulera à Guingamp le mercredi 14 janvier à 14 h.
Monsieur Dominig Jolivet-Klec’h refuse de payer la redevance audiovisuelle, estimant qu’en ne donnant pas assez de place à la langue bretonne, les chaînes de télévision publiques françaises ne respectent pas leur mission de service public… , comment l’UDB pourrait-elle s’étonner d’une telle prise de position ?
Après la mise à mal de TV Breizh et des espoirs déçus, suite au refus de la CSA d’accorder des fréquences à la première chaîne régionale privée de l’hexagone le PAB ( Paysage Audiovisuel Breton) va retrouver les chemins ronronnants du sous-développement …Comment pourrions-nous nous satisfaire des 80 heures de programme en langue bretonne à l’année produite par France 3 Ouest dont les dirigeants parisiens s’appliquent à gommer méthodiquement en région jusqu’au nom de la Bretagne - Sur le site Internet de la chaîne publique régionale le mot Bretagne est introuvable.
Pour l’UDB, l’indigence dans laquelle est maintenu l’audiovisuel breton, est due à la frilosité et au manque d’ambitions politiques pour la Bretagne de son président Josselin de Rohan…Quant les élus comprendront-ils que la culture est créatrice d’emplois et qu’une chaîne de télévision bretonne, qu’elle soit publique ou privée créerait une dynamique de développement économique... L’UDB rappelle que presque toutes les régions d’Europe disposent, pour certaines depuis plus de vingt ans, d’un service public autonome de télévision dont les moyens techniques et humains n’ont rien à envier aux chaînes généralistes françaises. Ces services publics régionaux de télévision ont généré des milliers d’emplois, dans le public mais aussi dans le privé (4.000 rien qu’au Pays de Galles).
L’UDB mettra en avant lors de la campagne pour les élections régionales sa volonté d’obtenir « la création d’un service public breton de radio et de télévision. Le CSA devra « libérer » les fréquences nécessaires afin que ce service public puisse diffuser ses programmes sur l’ensemble du territoire breton et que ceux-ci soient accessibles, sans surcoût, dans tous les foyers. Le service public breton de radio et de télévision devra permettre aux radios associatives d’émettre sur l’ensemble de la Bretagne. La mise en place d’une radio publique en langue bretonne sera l’une des priorités de ce service.
Nous sommes aux côtés de Monsieur Dominig Jolivet-Clec’h puisque nous pensons que les hommes politiques bretons doivent faire face à ces dénis de démocratie et refuser l’étouffement culturel et économique dans lequel les gouvernements français maintiennent la Bretagne.
Herve Le GALL,
Porte-parole délégué à la Langue bretonne :
mouezh UDB evit ar brezhoneg
tél : 02 96 24 25 09
communiqué transmis à ABP le 11/01/2004