Quatre années de tournages et d’interviewes auprès d’éminents spécialistes ont permis d’étayer cette série de quinze épisodes de dix minutes chacun, agrémentés d’autant de « bonus » et de liens vers les nombreuses sources historiques qui ont nourri ce travail.
Si Nominoë, Roi des Bretons, Princeps venetice civitatis pour les Francs, est la figure centrale de cette saga, les porteurs de la couronne bretonne depuis Wiomarc’h (Guyomarch) sont passés en revue pour mieux comprendre une période pas si « dark-age » que ça. Cette série documentaire nous conduit jusqu'aux aux frontières de la période ducale et déroule le temps depuis l’arrivée des premiers Bretons en Armorique.
Les caméras ont voyagé jusqu’à Auxerre, Fontenoy-en-Puisaye, Pithiviers, Tours, Vendôme… sur les pas d’une Bretagne qui, dès le Néolithique, joue sa partition dans le concert du monde.
une approche nouvelle de l’Histoire bretonne permettra à tout un chacun de se faire une idée sur la manière dont s’est forgée, petit à petit, sur ce territoire, la conscience d’un peuple__Olivier Caillebot
Quelques « scoops visuels » seront ainsi dévoilés et une approche nouvelle de l’Histoire bretonne permettra à tout un chacun de se faire une idée sur la manière dont s’est forgée, petit à petit, sur ce territoire, la conscience d’un peuple, qui sera encore qualifié officiellement de « province réputée étrangère » aux XVIIe-XVIIIe siècles par le pouvoir royal.
Un constat : ces rois ont marqué d’une manière ou d’une autre leur présence sur l’ensemble du territoire qui deviendra celui des cinq départements de la Bretagne historique.
À l’écoute et au relevé des propos tenus par les nombreuses personnes interviewées, historiens, archéologues et autres spécialistes, il ne fait aucun doute que le territoire qui constitue grosso modo aujourd’hui le département de la Loire-Atlantique faisait partie intégrante des préoccupations de ces souverains ; c’est d’ailleurs en majeure partie sur cette frange orientale de la péninsule (Ille-et-Vilaine et Loire-Atlantique d'aujourd'hui) que se sont déroulées les batailles importantes et que l'on a édifié les défenses, renforcées pendant des siècles, entre un Empire et un Royaume.
L’Histoire appartient à l’Histoire et pas aux politiques, je me souviens de la devise du Lycée de Campostal à Rostrenen, où j'étais élève : « Lux et robur » « Lumière et force ».
Olivier Caillebot