Kevre Breizh dénonce une non reconnaissance de la diversité linguistique et des droits des locuteurs des langues de France
Kevre Breizh a appris avec consternation le résultat très mitigé de la proposition de loi déposée par le député Paul Molac et le groupe « Libertés et Territoires » tel qu'adoptée par la Commission des Affaires culturelles et de l’Éducation ce 5 février. Aucune disposition concernant la question centrale de l'enseignement n'a été retenue, malgré son importance soulignée par l'Unesco.
Reste un nouvel article 1 qui développe le statut des langues régionales en tant que patrimoine de la France, mais sans aucune avancée concrète pour concourir « à leur enseignement, à leur protection, à leur diffusion et à leur promotion ».
Reste aussi un article 8 qui conforte et légalise la signalétique bilingue déjà mise en œuvre dans les services publics et à grande échelle par beaucoup de collectivités territoriales bretonnes.
Kevre Breizh dénonce particulièrement le refus d’adopter le « ñ » et les signes diacritiques des langues régionales et leur renvoi à un décret en Conseil d’État ainsi qu'à une étude d’impact. Une simple modification de la circulaire de juillet 2014 qui détermine la liste des signes diacritiques retenus pour l’état civil aurait suffit. L'usage du "ñ" ne pose aucun problème technique tant il est vrai qu'il est déjà apparu à l’état civil ne serait-ce que pour Fañch ou le secrétaire d'État Laurent Nuñez, avant de disparaître. A l'occasion de cette affaire la presse écrite a largement transcrit ce "ñ" sans coût supplémentaire semble-t-il. Les services de l'État en seraient incapables ?
Kevre Breizh rappelle que l’accès aux langues régionales et à leur usage est un droit individuel et collectif pour les citoyens que nous sommes et que la diversité des langues et des cultures de la France doit être officiellement reconnue comme l’y exhortent les organismes de l’ONU de défense des droits de l’homme qui l’ont condamnée à maintes reprises pour sa politique rétrograde en ce domaine.
Kevre Breizh dénonce une non reconnaissance de la diversité linguistique et des droits des locuteurs des langues de France
Kevre Breizh a appris avec consternation le résultat très mitigé de la proposition de loi déposée par le député Paul Molac et le groupe « Libertés et Territoires » tel qu'adoptée par la Commission des Affaires culturelles et de l’Éducation ce 5 février. Aucune disposition concernant la question centrale de l'enseignement n'a été retenue, malgré son importance soulignée par l'Unesco.
Reste un nouvel article 1 qui développe le statut des langues régionales en tant que patrimoine de la France, mais sans aucune avancée concrète pour concourir « à leur enseignement, à leur protection, à leur diffusion et à leur promotion ».
Reste aussi un article 8 qui conforte et légalise la signalétique bilingue déjà mise en œuvre dans les services publics et à grande échelle par beaucoup de collectivités territoriales bretonnes.
Kevre Breizh dénonce particulièrement le refus d’adopter le « ñ » et les signes diacritiques des langues régionales et leur renvoi à un décret en Conseil d’État ainsi qu'à une étude d’impact. Une simple modification de la circulaire de juillet 2014 qui détermine la liste des signes diacritiques retenus pour l’état civil aurait suffi. L'usage du "ñ" ne pose aucun problème technique tant il est vrai qu'il est déjà apparu à l’état civil ne serait-ce que pour Fañch ou le secrétaire d'État Laurent Nuñez, avant de disparaître. A l'occasion de cette affaire la presse écrite a largement transcrit ce "ñ" sans coût supplémentaire semble-t-il. Les services de l'État en seraient incapables ?
Kevre Breizh rappelle que l’accès aux langues régionales et à leur usage est un droit individuel et collectif pour les citoyens que nous sommes et que la diversité des langues et des cultures de la France doit être officiellement reconnue comme l’y exhortent les organismes de l’ONU de défense des droits de l’homme qui l’ont condamnée à maintes reprises pour sa politique rétrograde en ce domaine.Ce communiqué est paru sur Kevre Breizh