
Kevre Breizh organisait ce samedi, à Carhaix, une manifestation pour les langues régionales en coordination avec d'autres régions de France où ces langues sont menacées. La Charte européenne des langues régionales doit être examinée en séance le 27 octobre au Sénat.
A Montpellier, environ 10.000 personnes selon les organisateurs, 4.000 selon la police, se sont rassemblées pour défendre la langue et la culture occitanes.
Environ 5000 ont défilé à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) pour l'officialisation de la langue basque et pour réclamer la création d'une collectivité spécifique basque limitée au Pays basque français. D'autres manifestations moins importantes ont eu lieu à Strasbourg et en Corse.
A Carhaix, le cortège a traversé la ville pour arriver sur le site des Vieilles Charrues, à l'espace Glenmor où se tenait le Salon du livre en Bretagne.
Parmi les manifestants, on a pu voir des candidats aux élections régionales de décembre prochain comme le maire de Carhaix, Christian Troadec, Marc Le Fur, Paul Molac, Caroline Ollivro, Isabelle Le Bal, René Louail et beaucoup d'autres.
Commentaires (7)
Ker Abime
3000 spectateurs en moyenne / jour à l'open de tennis qui vient de s'achever à Brest !
15000 spectateurs au match de football Lorient-Rennes!
3000 personnes = 0.10 % de la population totale de la Bretagne.Donc, 99.90 % n'y étaient pas !!! ( c'est encore pire si on prend la Bretagne à 5 )
CQFD.
Il ne faut quand même pas se voiler la face. Dans le Roussillon, le catalan est une langue morte. C'est tout simplement que les Catalans n'y sont plus qu'une minorité ethnique noyés parmi les Pieds-Noirs espagnols. Il suffit de regarder les patronymes les plus portés dans les Pyrénées-Orientales pour constater le remplacement de population :
Entre 1891 et 1915 :
1 VIDAL
2 MARTY
3 FABRE
4 COSTE
5 PAGES
Entre 1966 et 1990 :
1 GARCIA
2 MARTINEZ
3 LOPEZ
4 SANCHEZ
5 PEREZ
Bizarrement, les militants catalans ne dénoncent jamais la politique coloniale, au sens propre du terme, à laquelle s'est livré la France en installant ses rapatriés d'Algérie sur les terres des Catalans.
Remarquez, la situation est presque symétrique au sud. Les Catalans y sont également une minorité face aux Xarnegos qui représentent 60% de la population. Mais pour l'instant, le catalan se maintient bien dans les régions plus rurales, moins touchées par les migrations.