
La conférence de presse de Rouedad ar brezhoneg
Réalisation : ABP – 115 vues
Suivant les informations obtenues par Rouedad, le budget initial devait être pour 2023 de 8,594 millions mais en octobre 2022 ce budget aurait été diminué de 177 000 euros. Soit une diminution de 77 000 euros pour la langue bretonne.
Alors que 6% d'inflation sont prévus et que les frais du monde associatif autour de la langue bretonne, le pilier essentiel de la sauvegarde de la langue, augmentent, sans parler de 400 000 euros de projets nouveaux "déjà engagés", la région Bretagne se préparerait à diminuer le budget 2023 consacré au breton.
Rouedad ar Brezhoneg est un collectif qui rassemble les acteurs pour la promotion de la langue bretonne. Le réseau organisait ce matin 10 février à Ti ar Vro Kemper, une conférence de presse sur les incertitudes concernant le futur de la langue bretonne. Parmi les associations présentes : DIwan, Div Yezh Breizh, Divaskell, Mervent , tri Ți ar Vro, Kevre Breizh, Ar Redadeg....
Suivant les informations obtenues par Rouedad, le budget initial devait être pour 2023 de 8,594 millions mais en octobre 2022 ce budget aurait été diminué de 177 000 euros. Soit une diminution de 77 000 euros pour la langue bretonne.
Commentaires (7)
A quoi bon une région Bretagne ? Surtout vu son découpage.
Un Grand-Ouest ne pourrait il pas lui aussi isoler et rabougrir le breton noyé dans un budget "langues locales" ?
C'est valable partout dans le monde, la Bretagne ne déroge pas à la règle.
Il faut une collectivité à l'échelle d'un Grand Finistère qui se substitue au conseil de Rennes sur ce sujet (et d'autres d'ailleurs). Sans cela c'est une absence totale de perspective pour notre langue historique.
Résultat des courses : ils consacrent des sommes dérisoires à l'aragonais, ostracisent le catalan (également qualifié d'"aragonais oriental" histoire de bien marquer la frontière avec la Catalogne et de quasi nier son existence localement). C'est la langue d'Etat, l'espagnol-castillan, qui y règne en maître au final dans une région parmi les moins revendicatrices de la péninsule, ce qui peut apparaître étrange à la base au vue de sa situation linguistique, de son histoire, de sa géographie.
D'autre part, la violence de certains défenseurs du gallo laisse à penser qu'ils ont été infiltrés par des barbouzes.
Un comité bidule s'est formé en LA pour contrer les défenseurs du retour de la LA en Bretagne, pour l'instant ils sont assez nombreux pour faire leur assemblée générale dans une voiture.
Trés suspect également cette insistance à vanter les mérites de la Bretagne un peu partout, pour mieux nous envahir de gens venant de la région parisienne et d'ailleurs... Le combat se poursuit, plus que jamais !
On peut de demander avec quelle ardeur Chesnais G défendra la demande d'autonomie et défendra le respect par l'Etat du contrat Etat-Région en ce qui concerne les langues. A suivre.