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- Point de vue -
Aéroport de discorde
Parmi les arguments estimés forts des opposants au projet de l'aéroport, largement développés par une presse cherchant avant tout à entretenir son lectorat au moyen de faits divers et de
Paul Chérel pour Dihunomp ! le 31/12/12 12:23

Parmi les arguments estimés forts des opposants au projet de l'aéroport, largement développés par une presse cherchant avant tout à entretenir son lectorat au moyen de faits divers et de sensationnel plutôt que de l'informer réellement, figurent les difficultés financières que connaissent la plupart des petits aéroports dits de proximité qui, en fait, ne sont que de petits aérodromes provinciaux. « Pourquoi un nouvel aéroport, l'actuel Nantes-Atlantique est suffisant et encore loin de la saturation ? », clament les plus modérés.

C'est vraiment ne pas connaître grand-chose au trafic aérien mondial. Contrairement aux assertions martelées quotidiennement, ce trafic est en constante augmentation. Les ressources pétrolières sont loin d'être épuisées et de nouvelles découvertes repoussent sans cesse la date supposée fatidique. Seule la France et ses citoyens semblent ignorer ces évidences et vouloir passer outre. Croire en l'arrêt brutal ou plus ou moins proche du commerce mondial et des relations humaines universelles ressort de l'aveuglement et de l'égocentrisme les plus complets.

Les difficultés de gestion et les dettes - énormes selon les dires de ces opposants - contractées par ces aéroports secondaires n'ont strictement rien à voir avec ce qui précède. Elles sont uniquement dues au fait que leur gestion est dans les mains de chambres de commerce et d'industrie soumises au pouvoir central, parfois sous-traitée après appels d'offres en régie à des sociétés dont la compétence et les pouvoirs sont très limités.

C'est en effet l'État, donc Paris et donc, dans les coulisses, AirFrance et Aéroports de Paris, qui règnent en maîtres sur la dite gestion de ces petits aérodromes. Les gestionnaires n'ont pratiquement aucun pouvoir de décision sur le choix des liaisons desservies et compagnies aériennes autorisées. Les lignes et liaisons dites internationales, la plupart sur de courtes distances ne dépassant guère quelques centaines de kilomètres, ne sont que des concessions faites par le pouvoir central, dans le but essentiel de soulager des aéroports parisiens parfois surchargés. Quelques liaisons plus longues, voire intercontinentales, complétent de façon temporaire le dispositif, toujours dans le même but et au moment seulement des périodes estivales. La seule liberté, qui en devient alors presque une obligation, est, semble-t-il, l'accès de ces aérodromes secondaires aux lignes “low cost” ou aux grands pélerinages touristiques de “charters”, un tourisme de faible pouvoir d'achat présentant peu d'intérêt pour la vie économique aux alentours de l'aérodrome concerné y compris pour l'aéroport lui-même. C'est ainsi que, dans le cas de la Bretagne, Brest, Lorient, Saint-Brieuc, Quimper et même Rennes vivotent misérablement sous l'œil amusé de Paris.

Pourtant, si les Bretons voulaient se donner un peu la peine de réfléchir, ils verraient que le cas de Notre-Dame des Landes n'est en rien comparable : d'un côté, l'investisseur principal, une société privée qui restera gestionnaire durant plusieurs dizaines d'années, de l'autre, un État, bien qu'en théorie maître d'ouvrage, totalement impécunieux contraint de faire appel aux collectivités locales pour pallier cette impécuniosité. La parole doit donc revenir logiquement à ceux qui risquent quelque chose dans l'opération. A eux d'envisager dès à présent une destinée mondiale pour cet aéroport, des liaisons intercontinentales avec les Amériques et l'Afrique de l'Ouest, un dispatching vers l'ensemble de l'Europe et de la proche Eurasie et des navettes régulières desservant les aérodromes de proximité, notamment pour le fret, sans interférence quelconque des instances parisiennes. La situation géographique et climatique de Notre-Dame des Landes leur en donne le droit et le devoir.

Paul Chérel

Voir aussi :
Dihunomp ! L'heure du réveil. Lettre d'information des Bretons. Paul Chérel est directeur et rédacteur principal de la revue mensuelle Dihunomp, l'heure du Réveil, la lettre d'information des Bretons, qu'il fait parvenir par courriel en PDF.
Voir tous les articles de Dihunomp !
Vos 21 commentaires :
erwan Lescop Le Mardi 1 janvier 2013 11:59
Ceux qui risquent le plus (et qui subissent déjà le plus) ce sont les riverains du projet. Alors effectivement la parole doit leur revenir.
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SPERED DIEUB Le Mardi 1 janvier 2013 22:40
Bloavezh mat deoc'h Paol
Les ressources pétrolières sont loin d'être épuisées et de nouvelles découvertes repoussent sans cesse la date supposée fatidique
Je suis d'autant plus de votre avis que l'âge de pierre ne s'est pas terminé fautes de pierres alors il se peut aussi que l'âge du pétrole ne se terminera pas faute de pétrole ....car beaucoup de signes avant coureurs annoncent la fin de notre civilisation dite moderne car ce modernisme ne mène à terme de part ses vues à court termes qu'à l'impasse
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SPERED DIEUB Le Mercredi 2 janvier 2013 12:35
Commentaire précédent oublié ou censuré ???
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Yannig Coraud Le Jeudi 3 janvier 2013 10:18
Avis que je partage car Aeroport de Paris a depuis des années lutté contre la construction de l\'aéroport intercontinental de Bretagne, ils admetteraient éventuellement un aeroport interrégional ...
L\'Etat français, depuis les années 1960/70 était le seul maitre d\'ouvrage pour la construction de cet aeroport. C\'est pourquoi le projet a été toujours remis à plus tard au profit des aéroports français, de Paris surtout.
A ce jour De Vinci, qui n\'agit pas de maniere désintéressé, a commencé à investir des sommes tres importantes, pas pour nos beaux yeux, mais pour un retour sur investissements alimenté par un traffic aérien conséquent.
Quant aux ressources, ce matin la radio vient d\'annoncer qu\'il reste pour 2800 ans de charbon au rythme de la consommation actuelle, la moitié en Chine !
A l\'heure où les jeunes bretons reprennent le chemin de l\'exil vers Paris, je rêve d\'une Bretagne qui puissent leur offrir des emplois, c\'est mon premier souhait de bonne année 2013 à tous les bretons de coeur ...
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Paul Chérel Le Jeudi 3 janvier 2013 17:03
@spered diheub. Je ne crois pas avoir reçu DEUX commentaires mais un seul. Merci de me repasser celui qui n\'est pas passé selon vous. Je ne suis pas partisan de la censure sauf rares exceptions grossietés ou injuries. Pour preuve, j\'ai accueilli le texte propose par Erwan Lescop alors qu\'il y aurait beaucoup de choses à dire, notamment sur la notion d\'intérêt général. Belle vision d\'avenir dans votre texte dont je partage d\'ailleurs le pessimisme bien qu\'il ne m\'effraie pas. Le jour où l\'homme sera privé d\'énergies annexes, il disparaîtra. Sera-ce une grosse perte pour la planète ? Paul Chérel @ Yannig Coraud. Très heureux pour ce commentaire. Je lisais ce matin les prédictions pour 2013 du quotidien numérique The Daily Bell; Une belle démonstration du fait que la France et ses Français, malheureusement les Bretons avec, sont complètement à côté de la plaque. Paul Chérel
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Pierre Camaret Le Vendredi 4 janvier 2013 06:59
Aeroports internationaux > J'arrive du Vanataou ou j'ai passe les fetes de fin d'annee.
J'ai donc debarque a PORT VILA Aeroport International . Construction Coloniale tres simple mais 8 Companies sans compter Air Vanataou le frequentent : Quantas - Air New Zealand - Air Calin - Air Fidji - Air Pacific -Virgins Airline -Air Salomom Islands . Donc il y a toujours un avion sur le Tarmac . Avons nous la meme chose en Bretagne ???? moi je l'ai jamais vu . Peut etre Lorient ??? mais moins de Compagnies aeriennes .
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Gilbert Josse Le Vendredi 4 janvier 2013 10:08
Affirmer que NDDL sera créateur d'emploi pour la Bretagne est un non-sens économique. Pourquoi ? Parce que NDDL détruira des emplois sur les plateformes aéroportuaires périphériques que sont Nantes, Rennes, Vannes, Angers - accueil, sécurité, maintenance, etc.
NDDL pourra accueillir l'A380 qui consomme 20% de carburant de moins, par passager, que ses concurrents. Mais remplir les 525 ou 853 sièges de cet avion, c'est agrandir considérablement la zone de chalandise de l'aéroport.
Questions : d'où viennent les clients et COMMENT viennent-ils ? Avion, train, voitures ? Est-on certains que 525/853 bretons décideront d'aller au même endroit au même moment suffisamment souvent et régulièrement pour rentabiliser la ligne ?
Un A340 c'est 295/440 passagers soit 50% de l'A380.
Donc si remplir un A380 c'est assurer l'emploi d'UN équipage, rendre le même service avec l'A340 c'est assurer l'emploi de DEUX équipages et avec plus de souplesse...
Souplesse. Vous préférez quoi, prévoir 4 à 5 heures de temps de décollage - transport, enregistrement, embarquement - ou 1 à 2 heures ?
Posez-vous toutes ces questions et je pense que, comme moi, vous ne pourrez pas être en faveur de NDDL. Si le besoin, non prouvé, d'un aéroport intercontinental en Bretagne existe, il ne peut, pour les intérêts de la Bretagne, se situer à NDDL.
Pour mémoire Brest a une piste capable d'accueillir l'A380. C'est le seul en Bretagne. St-Brieuc qui a été sacrifié au profit de Lannion (merci FT) peut être agrandi. Il y a quelques années je pouvais aller travailler toutes les semaines à Londres ou à Liège au départ de Pleurtuit. Aujourd'hui c'est passage par Paris obligatoire. Alors, oui, ce n'est pas à AF et ADP de décider de nos besoins mais ceci n'a rien à voir avec NDDL.
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Paul Chérel Le Vendredi 4 janvier 2013 14:56
@Gilbert Josse. Au moins nous nous rejoignons sur un point : ce n'est ni à AF, ni à ADP de décider de l'avenir et des possibilités de NDdl. J'ajoute même que l'Etat français n'a pas à intervenir pas plus que l'Etat allemand n'est intervenu sur les agrandissements de Francfort à la demande MONDIALE. C'est le gestionnaire qui décidera, car c'est lui qui paie, qui prend des risques, et il réussira d'autant mieux s'il a un appui, même faible de la population bretonne. Comme toujours, elle régira à retardement. Vous raisonnez maintenant selon l'idée que l'aéroport sera fréquenté par les Bretons, mais non, il sera fréquenté par le monde entier, que ce soit comme but de visite ou d'affaires ou de simple escale vers d'autres escales y compris des escales bretonnes. Maintenant essayez de comparer la zone de chalandise de Brest et celle de Nantes au point de vue climat, arrière-pays, universités, laboratoires, sites industriels, accueil hôtelier, etc. et vous verrez qu'il n'y a pas Photo. J'espère que les Brestois ne se vexeront pas de ce que je dis. Par contre, Brest, Lannion, Quimper, Lorient, Rennes ne pourront que bénéficier d'un hub très voisin sans passer par l'abominable Paris. Paul Chérel
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eugène Le Tollec Le Vendredi 4 janvier 2013 17:10
Paul Chérel
Mais il y a des gens tellement ancrés dans de courtes vues,qu\'aucun extrapolation ne peut sortir de leur couche de réflexion.
Un espace de transfert veut dire des transferts touristiques et décisionnels d(industrie( venir visiter notre belle Bretagne,les chateaux de Loire (Val-de Loire /Centre) plus au nord dans la foulée du périple les plages du Débarquement,Le Mont St MIchel,etc.
Tout ceci est les prospectives touristiques de 200km autour de NDDl.
Les transferts permettent le contact économique
Le HUB lui-même va demander à mettre en valeur toutes les attractivités de la Bretagne ,D\'une recomposition de l\'ouest (voir proposition de Bretagne Réunie).
En somme toute une zone de halls peut être mise à la disposition de l\'image de l\'espace armoricain.( Industrie- agro alimentaire -Tourisme -autres).
Cela M. Josse s\'appelle des prospectives fiables,réalistes qui font appel à du pragmatisme économique
Aux gens mécontents ,je redis ,La Bretagne doit totalement sinvestir dans ces attractivités, à NDDL il n\'y aura pas que des bretons retraités allant sur les canaris ou rejoindre Gênes pour une croisière dans les cyclades,il y aura les retraités d\'ailleurs ,je pense que dans les salles de réunion,il y aura de la fine feur d\'entrepreneurs européens ,mondiaux(actuellement la Bretagne a une action en Chine et dans le Sud Est asiatique,l\'industrie bretonne peut vendre ses produits jusqu\'en Mongolie extérieure (cela s\'appelle de la projection économique et nous n\'avons pas à passer par Paris pour la faire ni avoir la bénédiction de NORMAL the first ou de son prime minister!
L\'état,actuellement met en place un projet qui sera fait,à nous les bretons d\'en tirer la subtentifique moëlle.
Le terrain de l\'économie est vaste.
Mais les \"bras cassés\" de Rennes seront-ils capables des déassements?
Y-a-t-il dans l\'AGORA rennais des gens économiquement sensés?,lorsque je vois les efforts minables des tentatives de rapprochemnt de Rennes et de Nantes ( j\'avais lu dans un journal à fort tirage \" Rennes et Nantes se parlent!!!!!!!!!!),triste constat!autour de la table ,il y avait ,pourtant du beau monde.
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Louis Le Bars Le Vendredi 4 janvier 2013 19:06
C'est quand même au moins aussi commode de visiter le Normandie et Chambord depuis Paris que depuis Nantes, non ?? Franchement j'ai l'impression des fois que Paris a été rayé de la carte en lisant les commentaires !
On a l'impression aussi dans l'argumentaire pro-NDDL que Nantes se situe très loin de Paris, et que l'on table sur abandon total de l'investissement de l'Etat à Paris et alentours... Hors, si Nantes-Atlantique est bien en retrait par rapport à des aéroports de bassins de populations proches (Toulouse, Bordeaux par exemple), c'est déjà à cause de la proximité de Paris et de ses 12 millions d'habitants, de ses infrastructures qui font que Rennes sera bientot à 1h30 de Montparnasse, et de son statut de CAPITALE qui lui donne -sans lever le petit doigt- une dimension internationale.
La liaison Paris-Nantes en avion n'a aucun sens par exemple...alors que Brest-Pari, déjà, A beaucoup plus d'utilité.
Là est la grande faiblesse de l'argumentaire breton pro-NDDL, et si l'aéroport de Brest a un avenir c'est justement en raison de son éloignement spatio-temporel de Paris, mais aussi de Rennes et de Nantes.
Y a t-il une demande internationale pour aller à Nantes par ailleurs ?
C'est vrai que l'existence de l'infrastructure peut favoriser une demande, mais quand même Nantes en Europe c'est quoi ?? La capitale d'une région française (c'est à dire vraiment pas grand chose) que personne ne connait et qui n'est pas si loin que ça de Paris. Un peu léger.
Et le patrimoine historique est pas si énorme que ça aux alentours...la Vendée et le Morbihan c'est sympa quand on vient de France, sinon ça n'a pas un énorme intérêt à un niveau international, il y a des plages plus chaudes et ensoleillées ailleurs. En Morbihan, certes il y a un patrimoine historique breton certain, mais je suis pas convaincu qu'en dehors des iles britanniques peut-être, la demande européenne soit trés élevée. Vous avez vu beaucoup de français vouloir visiter la magnifique côte atlantique espagnole ??
A Nantes même, il n'y a pas grand chose à voir pour qui visite ailleurs en Europe, et le château est vide. Pas de capitale, pas de patrimoine d'envergure, et même celui qui existe n'est pas mis en valeur (il suffit de voir que Nantes ne fait pas partie du projet UNESCO des Marches de Bretagne).
Les partisans bretons de NDDL vendent vraiment du rêve inaccessible, et j'ai vraiment le sentiment que la charrue vient avant les boeufs. C'est pas l'Aéroport qui a donné du relief à Prague ou Barcelone par exemple.
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Pierre CAMARET Le Samedi 5 janvier 2013 01:41
La commande du Paquebot aux Chantiers STX St NAZAIRE , devrait etre un argument favorable pour NDDL .Tout s'integre, et s'etablit dans le temps . Et la courte vue de nos "ëcolos professionnels" risque d'etre un echec a des developpements / des contrats futurs .
JE SUGGERE UNE LOI : De deporter tous les ecolos professionnels virulents ; aux Kerguelen / Crozet/ Ile d'Amsterdam ils auraient la avec eux , une nature incontestee et pourraient sans gendarmes s'amuser avec elle ( La Nature ).
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Pierre CAMARET Le Dimanche 6 janvier 2013 00:59
Le Camp de CONLIE (Bis) Ker Fanch repetita.
Je viens de lire les Dernieres Nouvelles d'Alsace et leur article sur la "fete "pour soutenir les opposants a NDDL .(FestiZad)
8000 personnes dans la Boue a NDDL et 5000 a Nantes , ce qui fait 13000 . Il y a quand meme des sujets qui interessent dans ce doux hexagone .Je ne me situe , jamais , dans cette majorite, pourquoi ???
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Gilbert Josse Le Dimanche 6 janvier 2013 09:30
@Paul Chérel
En effet, ce n'est pas à Paris de décider de l'aménagement de la Bretagne.
St Brieuc a été fermé sur décision parisienne.
Certes, je force un peu le trait mais, comme je l'ai écrit, posons nous la question des intérêts bretons avant tout. NDDL est surtout un projet de dés-engorgement des aéroports parisiens. Rien d'autre.
@Eugène Le Tollec
De par mon métier, je baigne tous les jours dans la prospective et le "pragmatisme économique" et il se trouve que je connais bien certains des acteurs qui gravitent autour de ce projet. Vous me permettrez de rester discret ici mais je suis prêt à vous apporter de l'information de vive voix.
Quelques données factuelles :
NDDL/Vannes – 90km
NDDL/Angers – 82km
NDDL/Rennes – 76km
Pensez-vous, réellement, que cela fera l'objet de transferts aériens ? Non. Et c'est en cela qu'on peut affirmer que NDDL fera plus de chômeurs qu'il ne créera d'emplois. Par ailleurs, à plus long terme, si cet équipement attire de nouvelles entreprises ce sera au détriment des territoires bretons de l'Ouest. Je ne sais pas pour vous mais moi je rêve d'une Bretagne qui ne se résume pas à un axe Rennes/Nantes. Comme je l'ai écrit plus haut, un aéroport intercontinental est, peut-être, indispensable à la Bretagne, mais surement pas à NDDL.
En ce qui concerne les réunions de la fine fleur des entrepreneurs (à laquelle je me permets de penser que j’appartiens), il y a un outils qui s'appelle visioconférence 3D que j'utilise toutes les semaines avec mes partenaires américains et parisiens. C'est moins cher que l'avion/hôtel plus souple, plus efficace. C'est du pragmatisme économique.
Une dernière question M. Le Tollec : Que pensez-vous du pragmatisme économique de Total quand elle affrète l'Erika ?
@Pierre Camaret
Les chantiers de St-Nazaire auront baptisé leur paquebot avant que NDDL ne voit son premier avion décoller, si jamais ce projet se fait. Je vous suggère d'acheter un terrain en bout de piste d'un aéroport pour profiter pleinement de tous les bienfaits du "progrès".
Bien à vous.
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Paul Chérel Le Lundi 7 janvier 2013 15:34
@Gilbert Josse. C’est bien l’erreur que je cherche à dénoncer. Jusqu’ici, et tous les commentaires semblent se rejoindre, ce sont les Aéroports de Paris, Air France et l”Etat central qui ont fait la loi. Les choses ont changé. Aujourd’hui, c’est le futur gestionnaire qui met et risque de l’argent, Ce sont les deux régions voisines qui vont participer au financement car l’Etat central n’a pas un sou vaillant et il appartient aux Bretons eux- mêmes, commerçants, artisans, entreprises, de participer en prenant place dès à présent dans la galerir marchande et dans les hangars de fret. Vous voyez uniquement les intérêts bretons, je vois aussi l’intérêt des Angevins, Vendéens et Poitevins, ce qui, bien évidemment ne veut pas dire que cet aéroport doive porter le nom idiot de Grand Ouest. Quant aux autres petits aérodromes provinciaux, je les vois desservis par des navettes fréquentes et régulières les reliant à Nantes. En plus, cet aéroport doit dès aujourd’hui envisager accueil de ce que j’appelle avionnettes d’entreprise ou particulières. Ceci s’appelle une vision d’avenir où l’Etat central n’a AUCUNE place. Quant à vos réactions sur le commentaire de Eugène Le Tollec, je vous conseille, puisque vous semblez connaître le monde aérien de vous arrêter un jour à Denver (Colorado) et examiner le mouvement des avions et leur destination. Paul Chérel
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eugène Le Tollec Le Lundi 7 janvier 2013 17:19
Gilbert Josse
Bonjour Monsieur
Je vous réponds
1 - le réalisme économique et le pragmatisme accompagnateur sont nécessaires dans tous projets qu'ils soient civil ou militaire.
2 - Effectivement dans un processus économique ou commercial ,tous les outils doivent être "à disposition" des collaborateurs et décideurs ( vous parlez d'un outil moderne ,la vidéo conférence ,excellent quelque part mais sujet à "écoute" ( règle de confidentialité( nous avons eu des contrats manifestement espionnés) d'où méfiance sur de longues vidéoconférences.
3- les aéroports de VANNES- BREST - QUIMPER-LORIENT doivent garder leur trafic et s'intégrer dans celui de "Jules VERNE Air PORT ou de ANNE DE BRETAGNE AIRPORT ET NON DE NDDL AIRPORT GRAND OUEST;
Ces aéroports secondaires auront toujours leur panel "domestic" ou de destinations touristiques actuelles .
Effectivement ,il est impensable que l'état dirige la vie et le devenir des régions (j'ose dire des provinces françaises dont la notre.
L'état ou ce qu'il en reste doit obéir aux principes régaliens et de subsidiarité (c'est pourquoi je milité pour un fédéralisme français ( qui peut mieux que soi même se gérer!)
l'économie de la Bretagne doit être gérée par la Bretagne à partir d'une loi de dévolution suivie d'une loi de rétrocession financière.
OK pour contact informel avec quelques personnes en laquelles j'ai toute confiance(le montage de NDDL doit valoir son pesant d'or,je n'en doute pas!)
4 - Le pragmatisme économique doit être mis en place autant que faire se peut ,cela fait partie des analyses de départ et des feed backs en encours!
5 - TOTAL est un grand industriel et dans son analyse des risques ,il y a eu maldonne,d'où.... erika (à leur décharge malgré la dureté des faits ,il est souvent difficile de prévoir l'impondérable voir l'impossible ( on m'a toujours appris que le risque zéro n'existe pas,ni la précaution nécessaire,il y a toujours un grain de sable quelque part ( je l'ai vu et ce grain vient vous chercher quelques dizaines d'années après,le notre était un boulon d'un mauvais acier!
Total a péché par trop d'optimisme dans leur planification.
M. Josse ce qui me fait peur ,c'est le même incident dans un champ d'éoliennes "offshore" ou en mer du Nord début de Manche ,là l'Europe sera vaccinée!
M.Josse ,je reviens sur un point
STx,
Soit
mais la France n'a plus que ça en constructio navale (tout le reste a été détruit et vendu aux étrangers ,donc ,à ce niveau l'état français est obligé de faire un dumping honteux pour fournir du travil aux travaileurs de la navale et aux syndicalistes besogneux!
Et il en faudra d'autres derrière ce paquebot ,ne serait ce que pour toute la flotte française de commerce .... et poussons un peu plus loin dans les prospectives... les grosses unités (P.A)nécessaires à la France et à l'Europe;
Actuellement? le programme militaire naval ne tient que sur la peau de chagrin de la DCNS/Lorient qui arrive en total manque de place (voir les derniers programmes)
Peut être faudra-t-il se tourner vers la Chine?
Regardons ,à nouveau ST Nazaire ,où va s'industrialiser les nouvelles technologies du DD (hydroliennes ,éoliennes offshore ,etc
Monsieur L'économie bretonne doit saisir sa chance (c'est un nouveau pas en avant)
Bonne journée
ELT
J'ai confiance en nos bretons pour se saisir des opportunités!
En final
NDdl va draîner tout un espace et pas que breton/
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PIERRE camaret Le Lundi 7 janvier 2013 18:20
@gilbert Josse.
Je m'inscris toujours dans le long terme .Ce paquebot a STX , n'etait pas pris en compte , dans ma reflexion .
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Ar Vran Le Lundi 7 janvier 2013 18:25
@gilbert Josse
Il y a une chose que vous ne semblez pas comprendre. Biensûr que le choix d'un aéroport à NDDL n'est pas judicieux pour la Bretagne, le problème est qu'il est TROP TARD pour se poser la question de savoir où le mettre. Qu' a fait la région Bretagne et ses départements de l'Ouest depuis que ce projet existe ? On ne peut pas dire qu'on les a entendu beaucoup ?
Le choix qui reste est très simple : soit la region Bretagne et avec à terme en intégrant la Loire-atlantique se prive d'un aéroport ayant la potentialité de devenir un aéroport international et dans ce cas, on fait avec faute d'alternative crédible immédiatement sous lamain, soit on est contre et la Bretagne restera qu"un cul de sac de la France.
Pour info, je ne comprends pas votre argument quand vous citez les distances entre NDDL et Angers, Rennes, vannes, cela fait moins de 100 km pour ces destinations, où est le problème ? Je peux vous dire qu'habiter àmoins de 100 km d un aéroport international, cela fait partie des classiques.
J'aime bien quand vous vous définissez vous même faire partie de la fine fleur des entrepreneurs bretons, je dois en déduire que nous ne vivons pas dans la même planète ou avez de gros mollets, sûrement pour ne préndre l'avion
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Emile CAËR Le Lundi 7 janvier 2013 20:36
Bonjour,je suis vos échanges et j\\\'ose y mettre ma perception.
En se concertant, différents organismes de prospective et entités culturelles et économiques de Bretagne ont retenu une superbe ambition pour notre région:
« Une Bretagne Belle, Prospère, Solidaire et Ouverte sur le Monde ».
« Ouverte sur le monde » ! quels sont les leviers principaux aujourd\\\'hui pour renforcer cette ouverture ?. J\\\'en vois deux, essentiels:
-Internet évidemment et tout ce qu\\\'on peut en tirer, notamment bien sûr avec l\\\'animation de notre réseau diaspora économique.
-L\\\'avion qui nous permet (dans l\\\'absolu) de nous rendre directement dans les différents pays du monde. Pourquoi faudrait-il que nous soyons condamnés à passer par la « porte parisienne » pour voyager dans le Monde ?
Pourquoi faudrait-il que le pouvoir central décide, avec un certain mépris, que quelques quelques petits aéroports de province suffisent, coordonnés par la centralisation parisienne comme le dit fort bien Paul Chérel?
L\\\'aéroport de Nantes actuel gère déjà 107 liaisons internationales. Certes les vols réguliers vers les États-Unis et vers l\\\'Asie ne se feront peut-être pas du jour au lendemain. Mais donnons-nous cette chance de les voir un jour. Anticipons un peu pour qu\\\'un jour nous puissions voir des dirigeants américains et asiatiques débarquer directement à Notre-Dame des Landes. Notre région aurait alors un poids et un rayonnement qui la rapprocheraient de la Catalogne et de la Bavière.
Ne jouons pas « petit bras », voyons un peu plus loin. DIHUNOMP!!
L\\\'emplacement de Notre-Dame des Landes?: il est clair que, par rapport à l\\\'aéroport de Nantes Atlantique actuel Notre-Dame-des-Landes nous rapproche du centre de la Bretagne.
Il faut noter aussi que Notre-Dame-des-Landes favorise le rapprochement entre Nantes et Rennes. N\\\'oublions jamais que l\\\'opposition entre les deux villes a été particulièrement néfaste pour la Bretagne. Une liaison rapide par fer est en projet entre les deux villes, passant par Notre-Dame des Landes. Cette meilleure coopération entre les deux villes sera bénéfique pour la Bretagne toute entière car elle favorisera le déplacement du centre de gravité économique de l\\\'Europe vers l\\\'Ouest et donc aussi vers la Bretagne Ouest.
Pourrions-nous avoir un meilleur endroit pour implanter ce nouvel ouvrage ? Je ne le crois pas. Plus à l\\\'ouest ? Nous perdrions l\\\'apport des voyageurs des départements limitrophes de la Bretagne. Plus près de Rennes ? Peut-être. Certains ont pensé que cet aéroport serait mieux placé du côté du Grand Fougeray. Mais à 30 km près cela ne change pas grand-chose.
Le président Daher de la CRCI de la région Bretagne a indiqué que les deux plates-formes aéroportuaires à privilégier étaient Notre-Dame des Landes et Brest. C\\\'est une position très réaliste ; Brest et Notre-Dame des Landes sont appelés à coopérer étroitement. De même l\\\'autoroute de la mer Montoir de Bretagne-Espagne obtient des résultats qui dépassent les prévisions. C\\\'est un succès ; n\\\'y a-t-il pas là aussi une synergie Notre-Dame-des-Landes - Montoir de Bretagne à étudier ?.
En conclusion je dis simplement :
Donnons nous une chance supplémentaire d\\\'ouverture sur le Monde.
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eugène Le Tollec Le Mardi 8 janvier 2013 12:18
Emile CAËR
Bonjour Monsieur et je dis
\"tiens un aficionado dans le \"canot\".
Voilà des propos de bonne tenue (en disant cela je classe immédiatement la personne),esprit ouvert ,à large spectre, apte à définir ce qui est bon pour la Bretagne.
rappel
La rivalité entre Rennes et Nantes n\'est pas une affaire d\'égo d\'individu ,mais celle d\'une lutte
d\'hégémonie de deux fortes entités bretonnes,je dirai soucieuse,chacune d\'un type de devenir,cela dure depuis des siècles(hélas Rennes n\'a jamais eu l\'ouverture maritime!)
VOUS PARLEZ DE MONTOIR.
Tout l\'espace nantais doit devenir un espace d\'industrialisation ,une filière navale va de Brest à Nantes. j\'ai dit ,un jour que l\'espace nantais doit devenir une zone \"franche\" européenne ,\"terminale\" des états d\'Europe centrale(voir les attractivités et l\'image)
J\'ai dit aussi que la Bretagne peut se payer le luxe d\'avoir trois capitales.
Salutations.
ELT
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Gilbert Josse Le Mardi 8 janvier 2013 12:34
Un lien intéressant : http://www.courrierinternational.com/breve/2013/01/08/l-aeroport-de-berlin-tourne-au-fiasco
@Ar Vran. Je pense que vous ne m'avez pas lu complètement ou alors j'ai été peu clair. Les distances que j'ai citée sont un argument pour prouver que NDDL créera plus de chômeurs que d'emplois car, de fait, il n'y aura pas de liaisons aériennes entre NDDL et ces aéroports et, rapidement, ils seront phagocytés fermeront. Est-ce bon pour la Bretagne ?
En ce qui concerne mes mollets, ils sont effectivement, d'un volume assez conséquent. Cela est surtout du à une pratique régulière de la nage avec palme. Maintenant, il est clair que je préfère partir de Pleurtuit pour me rendre en Angleterre ou dans le sud de la France que d'être contraint de descendre à NDDL. C'est contre-productif.
Quant à savoir s'il est TROP TARD je vous invite à patienter jusqu'au printemps. Il se pourrait que nous ayons une surprise avec ce projet.
Bien à vous.
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Paul Chérel Le Mardi 8 janvier 2013 14:00
@Gilbert Josse. Je reviens à vous au sujet de votre échange de Renard avec Monsieur Le Corbeau. L'article auquel vous faites allusion illustre parfaitement la merveilleuse collusion entre deux organes de presse typiquement hexagonaux dont le but essentiel soit de mésinformer (j'insiste sur ce mot que je préfère à désinformer) Courrier dit international et le Monde. L'Allemagne a des problèmes avec son aéroport de Berlin. Savez-vous pourquoi ? Cherchez ! Mais cela n'a rien à voir avec NDdL. Paul Chérel
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