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Communiqué de presse
Aéroportuaire: ne pas renoncer à l'ambition d'un rééquilibrage
  Le gouvernement vient d'annoncer sa décision de renoncer à la construction de l'aéroport de Notre-Dame des Landes. Avant de cristalliser les oppositions, le projet avait été conçu pour déconcentrer le transport aérien et améliorer l'accessibilité aérienne de la Bretagne. Pour l'UDB, quel que soit l'avis des uns ou des autre sur le bien-fondé de cette décision, il importe de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain et de trouver des alternatives à la surconcentration du trafic aérien dans les aéroports de la région parisienne. A cet effet quelques pistes peuvent être étudiées en Bretagne, sans avoir à construire de nouvel aéroport ex nihilo: - Miser sur l'aéroport de Brest-Guipavas. En effet, les efforts d'investissement dans le ferroviaire ou le réseau routier ne changeront jamais le fait géographique de la péninsularité, qui tient l'ouest de la Bretagne éloigné des grands axes de transport terrestres à vocation européenne qui traversent la France. Le transport aérien y est donc logiquement plus important qu'ailleurs. De plus, si Brest est la métropole française la plus éloignée des centres urbains de l'Europe continentale, elle est aussi la plus proche de l'Amérique du Nord et de l'Irlande qui entretient des relations historiques avec les Etats-Unis et le Canada... Faire de Brest-Guipavas un "hub" pour certaines destinations vers l'Amérique du Nord permettait donc de réaliser des économies de carburant. - Connecter au rail les aéroports de Nantes-Atlantique, Saint-Jacques de la Lande et Brest-Guipavas, pour renforcer leur accessibilité et sortir de l'obligation des parkings - on résoudrait ainsi en partie le problème de saturation des parkings et de l'accès routier nord de Nantes-Atlantique. La fermeture possible de certains petits aéroports bretons, qui ont pour activité principale de concurrencer le rail sur les liaisons avec Paris, imposerait de toute manière une amélioration de l'accessibilité des aéroports maintenus. - Etablir une stratégie partagée entre les aéroports bretons, afin qu'ils développent des offres de destination complémentaires, en concertation avec les pouvoirs publics locaux et régionaux. Pour permettre cette complémentarité, il serait nécessaire d'assurer une offre ferroviaire performante sur une boucle Brest-Quimper-Lorient-Vannes-Nantes-Rennes-Guingamp-Brest, ce qui implique notamment d'électrifier et de doubler la voie sur le tronçon Landerneau-Quimper.Pour l'UDB, le dossier de l'aéroportuaire breton ne doit pas être refermé, au contraire, il doit être remis sur la table et pensé en lien avec les autres moyens de transport.
Communiqué de presse

Publié le 18/01/18 13:46 -- mis à jour le 00/00/00 00:00

 

Le gouvernement vient d'annoncer sa décision de renoncer à la construction de l'aéroport de Notre-Dame des Landes. Avant de cristalliser les oppositions, le projet avait été conçu pour déconcentrer le transport aérien et améliorer l'accessibilité aérienne de la Bretagne. Pour l'UDB, quel que soit l'avis des uns ou des autre sur le bien-fondé de cette décision, il importe de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain et de trouver des alternatives à la surconcentration du trafic aérien dans les aéroports de la région parisienne. A cet effet quelques pistes peuvent être étudiées en Bretagne, sans avoir à construire de nouvel aéroport ex nihilo: - Miser sur l'aéroport de Brest-Guipavas. En effet, les efforts d'investissement dans le ferroviaire ou le réseau routier ne changeront jamais le fait géographique de la péninsularité, qui tient l'ouest de la Bretagne éloigné des grands axes de transport terrestres à vocation européenne qui traversent la France. Le transport aérien y est donc logiquement plus important qu'ailleurs. De plus, si Brest est la métropole française la plus éloignée des centres urbains de l'Europe continentale, elle est aussi la plus proche de l'Amérique du Nord et de l'Irlande qui entretient des relations historiques avec les Etats-Unis et le Canada... Faire de Brest-Guipavas un "hub" pour certaines destinations vers l'Amérique du Nord permettait donc de réaliser des économies de carburant. - Connecter au rail les aéroports de Nantes-Atlantique, Saint-Jacques de la Lande et Brest-Guipavas, pour renforcer leur accessibilité et sortir de l'obligation des parkings - on résoudrait ainsi en partie le problème de saturation des parkings et de l'accès routier nord de Nantes-Atlantique. La fermeture possible de certains petits aéroports bretons, qui ont pour activité principale de concurrencer le rail sur les liaisons avec Paris, imposerait de toute manière une amélioration de l'accessibilité des aéroports maintenus. - Etablir une stratégie partagée entre les aéroports bretons, afin qu'ils développent des offres de destination complémentaires, en concertation avec les pouvoirs publics locaux et régionaux. Pour permettre cette complémentarité, il serait nécessaire d'assurer une offre ferroviaire performante sur une boucle Brest-Quimper-Lorient-Vannes-Nantes-Rennes-Guingamp-Brest, ce qui implique notamment d'électrifier et de doubler la voie sur le tronçon Landerneau-Quimper.Pour l'UDB, le dossier de l'aéroportuaire breton ne doit pas être refermé, au contraire, il doit être remis sur la table et pensé en lien avec les autres moyens de transport.

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