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- Discours -
Bernadette Malgorn : Mettre fin au socialisme, qui a endormi, bureaucratisé et a étouffé les énergies
Au nom des valeurs de "justice et de liberté", Bernadette Malgorn a fustigé la majorité socialiste du conseil régional : "Nous vivons dans cette région depuis trop longtemps sous la domination d'une idéologie du XIXe siècle : le socialisme [...] qui a endormi, bureaucratisé la Bretagne, qui a étouffé les énergies, un socialisme édredon
Philippe Argouarch pour ABP le 11/03/10 5:46

Lors de son intervention à Rennes mercredi, Bernadette Malgorn, tête de liste de Ensemble pour la Bretagne s'est réclamée du gaullisme et de la démocratie chrétienne. Répondant à une attaque du président sortant elle a déclaré : "Je ne suis pas là pour mettre la Bretagne au pas, mais pour me mettre à son service".

Au nom des valeurs de "justice et de liberté", elle s'en est prise à la majorité socialiste du Conseil régional : "Nous vivons dans cette région depuis trop longtemps sous la domination d'une idéologie du XIXe siècle : le socialisme [...] qui a endormi, bureaucratisé la Bretagne, qui a étouffé les énergies, un socialisme édredon dans lequel se sont amortis les élans créateurs. Il est temps de se débarrasser de cette idéologie" a déclaré la candidate de l'UMP.

Pour un pacte de confiance

Bernadette Malgorn a dénoncé un Conseil régional, "qui colloque plus qu'il ne décide", et dont la politique "redistributrice" se contente de distribuer des subventions. Elle se propose de "libérer les énergies", de s'adapter aux besoins des Bretons et de décider démocratiquement sans excès bureaucratique. Elle veut "renouer avec l'audace et l'esprit de conquête" qui ont porté la Bretagne au fil des siècles. Pour cela, elle propose aux Bretons un pacte de confiance, y compris avec les agriculteurs, les partenaires sociaux, mais aussi avec les jeunes qu'elle veut faire entrer dans l'entreprise pour en comprendre la culture : la culture d'entreprendre (création du Breizh campus).

Philippe Argouarch

Document PDF 17708_2.pdf Régionales 2010. Bernadette Malgorn : Discours de Rennes le 10 mars.. Source : Ensemble pour la Bretagne
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Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
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Vos 8 commentaires
Caroline Le Douarin Le Mardi 31 août 2010 23:27
Après la fée Viviane, bien avant le XIXe siècle, la fée Bernadette du XXIe, en parachute !
Elle va "s'adapter aux besoins des Bretons" !
Et elle ne parle pas de la réunification de la Bretagne...
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Marcel Texier Le Mardi 31 août 2010 23:27
Un ami danois, ambassadeur de son état, m'a dit un jour: "J'adore la France, mais je ne pourrais pas y vivre. Je ne pourrais pas vivre dans un pays où des représentants de l'Etat sont investis de pouvoirs considérables sans avoir à en rendre compte devant la population. C'est totalement anti-démocratique !". Il parlait naturellement des préfets, dont les prérogatives ressemblent beaucoup d'ailleurs à celles des "Gauleiter" créés par Hitler. Loin de moi l'idée de comparer Bernadette Malgorn à un "Gauleiter", mais elle est tout de même une ancienne préfète. C'est dire qu'elle a appartenu à un corps créé par un dictateur et qui fait partie des rouages indispensables à toute dictature. D'ailleurs, lors de l'instauration du régime de Vichy, l'institution préfectorale est restée en place, sans modification notable. Et il n'y a eu qu'un seul Jean Moulin ! Aucune chance donc, avec Bernadette Malgorn, de voir la Bretagne rejoindre le peloton des régions européennes majeures comme l'Ecosse ou la Catalogne. Sa situation de province soumise ne pourra que s'aggraver. Il n'y a pas davantage à espérer des socialistes qui, eux, reçoivent leurs ordres de la rue de Solférino. Comme disait Shakespeare: "There is small choice in rotten apples." Au moment où le film "La Rafle" rappelle aux Français la fange dans laquelle le régime de Pétain s'est vautré, il paraît extraordinaire que des hommes politiques (ou des femmes !) en acceptent sans états d'âme l'héritage, en l'occurrence le découpage d'où sont sortis les "Pays de la Loire" ! Quelle pitié ! Sur les onze listes en lice, un seul a une position sans ambigüité sur ce sujet, le Parti Breton. Le choix, pour un Breton qui se respecte, est donc d'une très grande simplicité !
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françoise louarn Le Mardi 31 août 2010 23:27
bm a tout à fait parlé de la BGV ,de l'aeroport ,de la réunification et de la langue en donnant ,à chaque fois ,son projet .Dommage que cet observateur l'ait zapé!!Ex.pour la réunification,compte tenu des réticences des maires socialistes de Rennes et Nantes et de Mr Auxiette ,BM a dit qu'il y aurait une personne désignée pour le 35 et une pour le 29 pour batir le dossier et les commissions économique et culturelle seraient communes à celle de 44.Rien n'a été fait durant les 6 années passées!Au sujet de la langue ,un budget conséquent sera mis en place pour l'enseignement ,pour rendre visible la langue dans la vie de tous les jours (etc).De meme pour la BGV et la RN164 .Cela pour dire que quand on écoute un discours on l'écoute jusqu'a la fin pour etre juste et impartial .Tous ces sujets ont été abordés et bien d'autres encore .
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Aleksandr ar Gall Le Mardi 31 août 2010 23:27
Souezhet-mik on o welet penaos e c'hell an itron F. Louarn krediñ c'hoazh e cheñcho penn d'ar vazh gant strolladoù a zo suj da Bariz (ha pa vefe ar PS pe an UMP, memes tra). Kaer eo lavaret n'eus ket bet graet kalz a dra gant ar sokialourion vreizhat e-keñver ar yezh, e-keñver an adunvanidigezh hag all... Ha gwir eo, evel just. Met gant an UMP, petra a cheñcho? Ha n'en doa ket an aotrou de Rohan bet amzer da vont war-raok? Ha gouarnamant Sarkozy, eus tu an UMP, petra en deus graet evit ar vro? Netra, netra, netra... Re bell hon eus gortozet, ne gav ket deoc'h? Gortozet hon eus abaoe fin an eil brezel bed, deuet ez eus traouigoù a-vareoù, goustadik... Er memes stad eo ar vro hag ar yezh avat. Me ne fell ket din ken krediñ e teuio ar cheñchamant eus strolladoù gall. Bremañ e c'heller votiñ evit ul listenn dizalc'h penn-da-benn, Ni ho savo Breizh. Ar Vretoned o deus youl evit o bro a zivizo, eveldon emichañs.
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Caroline Le Douarin Le Mardi 31 août 2010 23:27
Par respect pour les non bretonnants – si, si, il y en a encore M. Ar Gall !- et pour les non Bretons qui lisent ABP dans le monde entier... Je me permets de vous traduire :
Je suis tout à fait étonné de voir comment madame F. Louarn peut encore croire à un changement de fusil d'épaule avec des partis qui sont sous le joug de Paris (et que ce soit le PS où l'UMP, c'est la même chose). C'est beau de dire que les socialistes bretons n'ont pas fait grand chose dans le domaine de la langue, dans celui de la réunification et autres... Et c'est vrai, naturellement. Mais avec l'UMP, qu'est-ce qui changera ? Et monsieur de Rohan n'avait-il pas eu le temps d'aller de l'avant ? Et le gouvernement Sarkozy, de l'UMP, qu'a-t-il fait pour le pays ? Rien, rien, rien... Nous avons attendu trop longtemps, ne trouvez-vous pas ? Nous avons attendu depuis la fin de la seconde guerre mondiale, des petites choses sont arrivées, de temps en temps, très lentement... Le pays et la langue sont dans le même état cependant. Je ne veux plus croire qu'un changement viendra de partis français. Maintenant il faut voter pour une liste complètement indépendante, Ni ho savo Breizh : Nous te ferons Bretagne. Les Bretons veulent que ce soit leur pays qui décide, comme moi probablement.
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Prigent Michel Le Mardi 31 août 2010 23:27
Les interlocuteurs précédents, sauf F.Louarn, ont bien raison de douter des bonnes intententions de B.Malgorn envers la Bretagne, depuis le temps que les partis nationaux (de plus en plus nationalistes d'ailleurs) de gauche et de droite nous mènent en bâteau.
Un autre exemple révélateur de l'immobilisme de notre classe politique en matière de démocratie locale nous est donné dans ce (discret) entrefilet paru dans OF du 10 mars 2010. Tout observateur, certes attentif vu la discrétion (pour ne pas dire omerta) des médias nationaux sur ses sujets, sait que depuis des décennies le Pays Basque français sous l'égide de l'association Batera, réclame la création d'un département basque.
Il se trouve que "122 communes sur les 129 que compte le Pays Basque" ont l'intention d'organiser une "consultation citoyenne" "pour ou contre la création d'une "collectivité territoriale" basque interessant "189 400 personnes soit 91,54% de la population.
Réaction immédiate du proconsul (pardon Préfet) des Pyrénées-Atlantique menaçant de sanctions disciplinaires les maires qui prendraient part à cette consultation.
J'espère qu'ils ne se "dégonfleront" pas.
Imaginez 122 maires destitués, voire jugés, peut-être mis en prison, remplacés par des "administrateurs coloniaux"...voilà qui "aurait de la gueule dans notre pays de Droits de l'Homme".
Bel exemple type de démocratie locale version République française.
Remarquez que l'Espagne pourtant bien plus "décentralisatrice" à aussi déclaré le projet de référendum sur l'autodétermination du Pays Basque envisagé par le PNV (battu par la coalition gauche/droite jacobino-espagnole) et les 2 consultations réalisées localement (oui à 92%) en Catalogne, constitutionnellment invalides.
Comme quoi, les "princes" des états-nations qui nous gouvernent,("tyrans domestiques" envers leurs minorités nationales, souverainistes chauvins vis à vis de l'Europe), s'entendent comme larrons pour défendre leur précarré. La Bretagne s'est senti longtemps oubliée, puis méprisée, elle se sent maintenant humiliée.
De Gaulle a dit un jour: "Rien de tel que l'humiliation pour révolter un peuple".
C'est cet état d'esprit qui semble animer de plus en plus de bretons...Du moins je l'espère.
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herve leray Le Mardi 31 août 2010 23:27
pour paraphraser J.Y Le Touze, je vous conseille la lecture de cet article de L'Express voir ce lien http://www.lexpress.fr/region/le-44-aux-oubliettes_481345.html on y voit clairement que malgorn est anti réunification.
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pierre camaret Le Mardi 31 août 2010 23:27
Pringent Michel ,Interessant cette demarche Basque .. a suivre. Cela pourrait nous donner des idees .Comme en France la Democratie ( officielle) ne veut rien dire(Parole , parole ) ,il nous faut donc creer une democratie parrallele,et la generaliser dans l'hexagone .
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