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Bilinguisme et environnement favorable : le breton et les nouvelles technologies
Pour être bilingue, il ne suffit pas d'être scolarisé dans une filière bilingue ...
Fanny Chauffin pour ABP le 4/07/11 12:41

La "retraite" de Gilbert Dalgalian, n'en est pas une : le linguiste bien connu continue de sa maison de Guénin à étudier, chercher, comparer. Les nouvelles technologies doivent être un outil au service de l'éducation, un outil qui permette de créer, de mettre en relation les locuteurs, une chance pour la langue bretonne et tous les enfants bilingues.

Quand il dit que 50% du temps scolaire est suffisant pour le bilinguisme des enfants, c'est à une condition : à la condition d'un environnement favorable. Avec des ateliers en breton, des centres de vacances, des dessins animés, des livres, des films, des fêtes où l'on parle breton, Facebook, Internet en breton ...

Sinon, le breton devient la langue de l'école, et risque, même à grande échelle, de n'être parlé qu'entre ses quatre murs, comme le font les Irlandais avec le gaélique. Bretonnants passifs qui ne parlent pas, mais qui comprennent, comme le chien d'Anjela Duval ...

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Youtubeuse, docteure d'Etat en breton-celtique à l'Université Rennes 2 / Haute Bretagne, enseignante, militante des droits humains à Cent pour un toit Pays de Quimperlé, des langues de Bretagne avec Diwan, Aita, GBB, ...., féministe, enseignante, vidéaste, réalisatrice, conteuse, chanteuse, comédienne amateure, responsable depuis vingt ans du concours de haikus de Taol Kurun, des prix littéraires Priz ar Vugale et Priz ar Yaouankiz, ...
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Vos 4 commentaires :
Maxime Le Mardi 5 juillet 2011 15:42
Je ne comprends pas bien le sens de cet article. Pouvez-vous préciser? Est-ce Gilbert Dalgalian qui parle des nouvelles technologies ou une extrapolation de sa pensée?
L'irlandais devient une langue morte car la population a abandonné cette langue malgré les politiques incitatives du gouvernement. Ceci montre bien qu'une langue est vivante seulement si les gens veulent l'utiliser réellement. Malheureusement, en Bretagne, la majorité ne s'intéresse pas du tout à la langue bretonne même si elle est pour sa préservation. Bientôt le breton fera parti du patrimoine linguistique de la Bretagne que quelques chercheurs maitriseront pour étudier de vieux livres.
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Alan Haye Le Mardi 5 juillet 2011 17:15
Une langue peut-elle vivre si elle n'a pas un intérêt économique dans son utilisation de tous les jours ?
en d'autres termes,si elle n'est pas la langue des échanges commerciaux ?
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Kristen Le Mercredi 6 juillet 2011 08:35
War ar seblant n'eo ket klok ar filmig : ne c'haller gwelet nemet an 2mn35 gentañ...
A galon, Kristen.
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Yann Le Bleiz Le Mercredi 6 juillet 2011 21:24
Une connaissance, chercheur dans le bureau R&D d'une PME high-tech, rédige tous ses documents scientiques et techniques personnels en breton. C'est l'une des fièretés de cette PME, car cela prouve que l'on peut faire de la recherche en utilisant le breton.
Je connais un hypermarché Leclecr qui affiche tous ses panneaux de rayons en bilingue, certe le breton est encore écrit en dessous du français mais pour une fois c'est pratique, cela évite de trop lever la tête.
Au fort du Petit Minou, à Brest, toutes les informations obligatoires de sécurité sont en breton.
Je connais même un parking gratuit de voitures près d'une gare SNCF qui affiche fièrement "Evit mann"!
Alors si certains arrivent à le faire, pourquoi ne pas mettre dans d'autres lieux toutes ces informations utiles à une utilisation courante et normale de la langue bretonne?!
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