
Sous le couvert d'infos bretonnes, Breizh-Info ne défend pas vraiment la Bretagne mais défend souvent les positions de l'extrême droite française.
ABP avait déjà dénoncé la proximité de ce webmédia avec le Rassemblement National
Breizh-Info ou le sous-marin du Front National en Bretagne
Un média pro-Poutine
Sous le couvert d'infos bretonnes, Breizh-Info ne défend pas vraiment la Bretagne mais défend souvent les positions de l'extrême droite française. Dans la liste des articles politiques du 4 avril, on peut lire un article sur le président hongrois Orban et ses positions pro-russes. Un article sur l'idiot-utile de Poutine Florian Philippot, qui, rappelons-le, a qualifié les Ukrainiens de Nazis et veut dissoudre l'OTAN https://www.rtl.fr/actu/politique/guerre-en-ukraine-philippot-qualifient-les-ukrainiens-de-nazis-sur-twitter-7900131060, l'ultime défense de l'occident dans un monde de plus en plus dangereux où les démocraties sont menacées par des régimes qui, eux, ressemblent de plus en plus aux régimes fascistes du siècle dernier.BREIZH-INFO est pro-Poutine https://www.breizh-info.com/?s=poutine , un criminel de guerre avec mandat d'arrêt issu par le Tribunal international de La Haye. Le webmédia présente directement ou via des tribunes des analyses pro-russe et anti OTAN https://www.breizh-info.com/2022/05/15/186521/geopolitique-une-analyse-pro-russe-de-la-strategie-militaire-en-ukraine/ sous prétexte que l'analyse des médias occidentaux serait biaisée ou à sens unique. Sauf qu'il y a une différence entre la presse occidentale qui, quoi qu'en disent certains, reste une presse libre renforcée par la création de l'internet puis des réseaux sociaux, qui, martelons-le tous les jours, sont une création du "grand satan américain", et la presse russe muselée où pas moins de 25 journalistes ont été assassinés depuis l'arrivée au pouvoir de Poutine. Et depuis l'invasion de 2022, plusieurs journalistes russes ont été emprisonnés et un journaliste américain, Evan Gershkovich, du Wall Street Journal vient d'être arrêté. Que les journalistes ou contributeurs de Breizh-Info ignorent le sort tragique de leur confrères russes y compris celui de Anna Politkovskaya est une trahison révoltante de cette profession, voire de la vérité tout court. Pour rappel et pour montrer le double-standard, voire l'hypocrisie, Breizh-info s'est une fois plaint de l'agression d'un de ses contributeurs et la menace pour la liberté de la presse.
Commentaires (7)
Oui, j'ai constaté que des articles "identitaires" français et d'autres pro-russes représentent une bonne partie de la ligne éditoriale de Breizh info.
Dommage car il y a parfois des infos intéressantes sur Nantes et le 44 mais noyées sous des info françaises classiques.
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A-wechoù en em c'houlennañ....
La désinformation et la haine règnent.
L’avenir est sombre, même pour les jacobins.
Je suis par contre complètement d'accord, Marine Le Pen n'a rien de fasciste, c'est un pur produit de la république jacobine, comme Melenchon. Ils représentent juste des tendances antagonistes du sectarisme républicain parisien, et sont evidemment une menace pour les peuples de France, leurs langues et leurs cultures.
Cela m'arrive de lire Breizh info de temps en temps (je lis vraiment des infos de tous bords), parfois c'est intéressant et parfois mon dieu ça fait peur, mais cela montre une réalité, ces pensées existent, on ne peut les nier.
En les dénonçant de façon aussi grossière, vous ne faîtes que participer à la bien pensance désagreable qui justement renforce le radicalisme de façon générale. C'est par exemple très dérangeant dans des pays ou la presse est soi disant libre de voir l'amalgame constant entre 'être critique vis a vis de l'Otan' et 'soutenir Poutine', c'est juste une façon d'annuler le débat. Attention, l'enfer est une route pavée de bonnes intentions, disait l'autre.
Alors vive la liberté de la presse, depuis L'Huma, La croix et jusqu'à BFM, Breizh info et même RT !!! (en passant par ABP bien sûr, car votre travail est d'une grande valeur)
Et vive l'esprit d'analyse et vive le débat !
Que ce genre de site reprenne les éléments de langage du Kremlin n'a donc absolument rien de surprenant. En 2014 j'ai été choqué par le nombre de bretons qui parlaient d'oppression des russophones en Ukraine sans ne rien connaître à l'histoire de ce peuple ni de sa lutte pour la survie de sa langue et de sa culture.