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- Communiqué de presse -
Brexit, Breizhxit ?
Le Brexit est un choix prévisible pour une nation comme l’Angleterre qui a toujours gardé un pied en dehors de l’Union Européenne. Cependant, loin de la propagande alarmiste, les nations
Bertrand Deleon pour Gwened / Vannes 2014 le 26/06/16 19:45

Le Brexit est un choix prévisible pour une nation comme l’Angleterre qui a toujours gardé un pied en dehors de l’Union Européenne. Cependant, loin de la propagande alarmiste, les nations du Brexit :

- resteront toujours en Europe, même en dehors de l’Union Européenne : elles pourront protéger leurs marchés, garder leurs particularités sur tous les plans (fonctionnements administratifs, culturels, etc), se protéger des flux migratoires importants par une politique économique moins impérialiste et bienveillante à l’égard des peuples du monde ;

- remettront en cause le fonctionnement européen et pousseront l’Europe à revoir sa copie ;

- pourront devenir des partenaires intéressants pour la Bretagne se trouvant géographiquement entre les pro-Brexit et l’UE : la Bretagne, à travers sa situation sur l’arc atlantique, peut en faire un atout économique.

Par ailleurs, les nations pro-Union Européenne intégrées dans ce référendum à travers la Grande Bretagne intéresseront plus que jamais l’Europe qui fera tout pour renverser la situation dans les années à venir. Ce choix ne peut que favoriser l’indépendance de l’Ecosse et la réunification irlandaise et donc retracer de manière logique une Europe correspondant à ses nations.

L’Europe monopolisée par les Etats fondateurs, avec son noyau franco-allemand, a vécu. Le Brexit est le réveil de la façade atlantique où plusieurs nations gagneraient à porter leur voix au Parlement Européen. Nous pourrions alors défendre nos intérêts face à l’actuelle machine technocratique à la solde des Etats membres les plus encombrants. Car, en effet, l’Europe n’est qu’à l’image du pouvoir des Etats les plus influents en dépit de l’opposition classiquement entendue entre « souveraineté nationale » et pouvoir de l’Union Européenne, très pratique aux gouvernements lorsqu’ils veulent s’affranchir de leurs responsabilités dans l’opinion.

La fin de l’administration et des normes contraignantes, de la normalisation et de l’uniformisation non réfléchies, de l’accroissement de la dette publique, d’une écologie aux normes plus contraignantes qu’efficaces et applicables et surtout le début d’une politique de l’emploi avant celle du profit… ne dépendent que de nos futurs choix politiques. Reprenons confiance.

Tout cela peut provoquer un effet boule de neige. Les Législatives seront l’occasion de porter cette parole, celle d’une Europe unie sous tous ses drapeaux.

Bertrand Deléon.

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Cet article a fait l'objet de 1079 lectures.
Vos 5 commentaires :
Mickaël COHUET Le Dimanche 26 juin 2016 21:36
Vive le Brexit !... et vive le Breizhxit* !
* Breizhxit (5/5) qui serait une nation hors de la France (fondamentalisme jacobin) et hors U.E. (technocratique & post-démocratique ; pro-Grand Remplacement ; fonctionnaires devenus la nouvelle Nomenklatura du système avec ses privilèges, véritables gouffre financier. S’ajoute à cela, la présence de nombreuses bases militaire US dans les pays membres de l’U.E. vassalisée de fait), hors de l’OTAN (sous-commandement des U.S.A.) et hors TAFTA (une belle saloperie ultralibérale « négociée » dans le plus grand secret, extrêmement défavorable aux européens auquel nous allons avoir le droit grâce à l’oncle Sam. Nivellement par le bas de toutes les normes européennes).
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Jean-Louis G. Le Lundi 27 juin 2016 09:28
@Mickaël COHUET
Il me semble au contraire que ce sont les anglais qui poussaient au TAFTA, maintenant cela semble de plus en plus compromis.
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Lheritier Jakez Le Lundi 27 juin 2016 15:59
Avec des "partis bretons,associations,culturelles bretonnes,vassalisées ,colonisées..." et un manque d'union bretonne au minimum,je ne vois pas comment et qui peut discuter avec nos frères interceltiques sérieusement!
Déjà que la convention entre la Bretagne Croupion de Le Drian et le Pays de Galles est une coquille vide!
Si seulement nos organisations bretonnes s'engageaient ensemble et sans accords électoraux avec les organisations "républicaines Françaises"pour d'éventuels seconds tours attrape nigauds ?
Une vision de l'avenir en Bretagne ?Pour nos jeunes ,nos familles...
Proposer sur le terrain des objectifs,organiser des rassemblements politiques,sociaux,....etc
Lutter.....ensemble ,salariés ,entrepreneurs,familles,retraités,
Qui et quelles organisations bretonnes oseront s'engager dans un pacte de gouvernement Breton:
Des projets:
-Election du parlement Breton en 2016
-Des Marches Bretonnes ...à la Gandhi....
-Des listes municipales d'union Bretonne en 2020.
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Lucien Le Mahre Le Mardi 28 juin 2016 12:39
En tout cas, si sous le coup de semonce d'un Brexit qui apparemment a surpris jusqu'à ses promoteurs, l'UE arrive à prendre enfin le chemin de la réforme sur tous les plans et notamment en direction d'une "Europe des Peuples", le sort des "Nations sans Etat" (ou dotés d'un Etat insuffisant comme la Bretagne et les Régions françaises en général ) doit être compris dans le package et mis sur la table démocratique européenne.
L'idée d'un Breizhxit peut être évoquée pour le fun, mais je crois pas qu'elle ait beaucoup de réalité.
Un principe européen avait cours il y a quelques temps, mais il se trouve à présent étouffé ou disqualifié, c'est celui de "subsidiarité" concernant les niveaux de gestion : on traite tout ce qui est faisable au niveau inférieur et on délègue ce qui ne l'est pas au niveau immédiatement supérieur.
Son application serait une excellente mise en jambes et comme Paris se prend pour super-Versailles et ne veut décidément rien entendre, enfermé dans ses routines historiques, le problème ne peut être qu'être posé et réglé au niveau immédiatement supérieur : Bruxelles/Strasbourg, le niveau européen.
Il n'y a pas de raison pour que les principes jacobins français, qui ne sont nullement des dogmes religieux, continuent à nier les nations historiques de France et, par leur schéma pyramidal, bloquer la capacité de responsabilisation des territoires, sans que les 26 autres états de l'UE, qui pour beaucoup sont régionalisés ou de type fédéral, ne soient amenés à légiférer sur le sujet.
En dépit du poids des gros Etats de l'Union, dont la France, on ne peut faire évoluer l'Europe sur des vassalisations d'un autre temps ! Est-ce si dur à comprendre quand on se pense démocrate ? Qui sont les passéistes et les rétrogrades ?
C'est donc un sujet qui pourrait être ajouté sur la table lors des discussions à prévoir pour les nations britanniques (déjà reconnues, elles, par leur Etat de tutelle, tout comme les généralités espagnoles ou les Länder allemands) désireuses de rester dans L'UE.
La Catalogne qui ne dispose pas de la pleine autonomie fiscale et financière comme le Pays Basque, pourrait à cette occasion chercher un nouveau mode d'appartenance à l'Espagne ou plutôt à l'UE... Les ajustements de statut d'autres populations ne manquent pas, de la Roumanie à l'Atlantique.
Bref si la conscientisation des Bretons doit être sans cesse activée et poursuivie en Bretagne, c'est à Bruxelles/Strasbourg qu'il faudra trouver une réponse, générale dans son principe pour tous les peuples minoritaires européens dans la difficulté démocratique, et bien sûr circonstanciée pour chacun d'entre eux.
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Mickaël COHUET Le Mardi 28 juin 2016 12:42
@ Jean-Louis G.
_ « (…) maintenant cela semble de plus en plus compromis. »
Vous croyez vraiment que maintenant que les britanniques (et non « les anglais ») ont voté pour le brexit que le TAFTA ne va pas entrer en vigueur dans l’U.E. ? Vous êtes naïf à ce point là ou c’est une plaisanterie ?
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