Mercredi 6 novembre, à la commission des Affaires économiques de l’Assemblée Nationale, Thierry Lespiaucq, président du directoire de Volkswagen France, était auditionné par les députés, lesquels attendaient des réponses sur le “dieselgate” et ses répercussions dans l’Hexagone. Différentes affirmations ont rythmé ce face-à-face. D’abord celle que les véhicules électriques, de plus en plus performants, remplaceront à moyen terme les véhicules thermiques ; d’où la nécessité de prévoir les infrastructures susceptibles de leur permettre de recharger rapidement les véhicules en multipliant les stations de recharge. Je pense en particulier à un maillage de bornes de recharges électriques, comme le SDEM (syndicat d’électrification du Morbihan en met en place. Les utilisateurs doivent pouvoir investir dans un véhicule électrique sans craindre “la panne sèche”. Les batteries deviennent de plus en plus performantes mais il reste de progrès à faire. Avec l’avancée technologique permettant toujours une meilleure autonomie, émergera inéluctablement une problématique liée à la production d’électricité. Il sera nécessaire qu’elle puisse croître, notamment grâce au développement des énergies renouvelables ; dossier qui n’avance malheureusement pas aussi vite que nous l’aurions espéré. L’industrie française n’a pas à rougir, bien au contraire ! Autre révélation forte : l’industrie allemande n’est pas si performante que l’on pourrait le croire. Le taux de fiabilité des véhicules du Groupe Volkswagen, que l’on peut assimiler à “un taux de panne” est inférieur à ceux de Renault et Peugeot. Et bien sûr tout le monde pense au scandale des moteurs diesel truqués, le “dieselgate”, visant à réduire les émissions polluantes des moteurs diesel et essence. Il est la conséquence directe d’une fraude manifeste orchestrée par le Groupe Volkswagen. Un comportement et un cynisme que nous n’avons pas retrouvé chez les constructeurs français. Merci à Delphine Bato d’avoir posé cette question lors de la commission.