Le chef d'État-major de la Marine, tire à boulets rouges sur cette filière et du même coup sur les perspectives de création d'emplois en région brestoise. Après les multiples péripéties du porte-avions Clemenceau les Bretonnes et Bretons étaient en droit d'attendre des réponses concrètes et urgentes face au problème posé par la présence d'une vingtaine de coques rouillées, civiles et militaires, en rade de Brest .

Le chef d'État-major de la Marine, l'amiral Pierre-François Forissier, tire à boulets rouges sur cette filière et du même coup sur les perspectives de création d'emplois en région brestoise.

Après les multiples péripéties du porte-avions Clemenceau et suite à la récente nomination - faisant suite aux décisions du Grenelle de la Mer - d' un « Monsieur Déconstruction » les Bretonnes et Bretons étaient en droit d'attendre des réponses concrètes et urgentes face au problème posé par la présence d'une vingtaine de coques rouillées, civiles et militaires, en rade de Brest.

La création d'une filière bretonne de démantèlement à vocation européenne s'impose à nos yeux fortement .

Cette filière, qui pourrait à terme entraîner le développement d'une activité porteuse d'expertise technique dans les services liés à l'environnement serait aussi porteuse de la création d'emplois et d'un accroissement notable de l'activité portuaire brestoise : ce sont en effet plus de 500 000 tonnes de vieux navires en fin de vie qui seraient à démanteler dans les 10 prochaines années …

La réponse une nouvelle fois désastreuse de l'État central, par la voix de son chef d'État-major, qui affirme péremptoirement que « les navires iront se faire déconstruire ailleurs ... » justifierait à elle seule notre position : seule une Bretagne émancipée pourra enfin permettre de répondre aux aspirations légitimes des Bretonnes et Bretons, tant en matière économique et environnementale comme par exemple les algues vertes que dans d' autres domaines, notamment sociaux et culturels.

Le secrétaire fédéral, Philippe Parisse