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«Article 53-3 : La République française peut ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires adoptée à Strasbourg le 5 novembre 1992» .
Les clauses interprétatives introduites dans plusieurs propositions ne feraient que constitutionnaliser les restrictions déjà apportées.
En synergie avec ELEN-EBLUL France, Kevre Breizh demande que ne soit adoptée aucune clause interprétative, qui aboutisse à constitutionnaliser les oppositions du Conseil constitutionnel à l'usage des langues régionales, à quelque niveau que ce soit dans la vie publique. Ces dispositions ne feraient que renforcer la marginalisation et la disparition à terme des langues régionales dans la vie sociale, et iraient à l'encontre des objectifs de la Charte européenne.
Kevre Breizh rejoint ELEN-EBLUL France et compte sur la vigilance des députés pour que soit appliqué le principe de respect de la diversité linguistique en France, comme il l'est dans la plupart des pays européens.
En annexe : Lettre transmise par ELEN-EBLUL France aux Député-e-s du groupe de travail « langues régionales » et aux signataires des propositions de loi constitutionnelle sur les langues régionales.
KEVRE BREIZH
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