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La sauvegarde de la langue bretonne repose avant tout sur sa transmission aux jeunes générations. Après la Seconde Guerre mondiale, la transmission du breton par les parents bretonnants à leurs enfants en tant que langue d’usage familiale a fortement diminué en une dizaine d’années, posant un défi majeur à notre époque.
L'apprentissage du breton à l'âge adulte reste une ressource complémentaire précieuse, mais il demeure encore insuffisamment répandu. En 2023, on compte 2 736 stagiaires participant à des cours hebdomadaires et 373 suivant des formations intensives de 3 ou 6 mois, selon les données de l’OPLB (Office public de la langue bretonne).
Au XXIème siècle, trois filières scolaires enseignent le breton sous des modes "immersifs" comme le réseau Diwan créé en 1977, le plus intensif avec environ 4 000 élèves, ou "bilingue" (Enseignement public-filière "Div Yezh et Enseignement catholique-filière Divaskell Breizh). Cependant, ces filières ne concernent qu'environ 2 % de l'effectif scolaire breton. Il est crucial d'encourager davantage de parents à inscrire leurs enfants dans ces écoles pour renforcer la transmission du breton.
Outre les écoles, certains parents élèvent leurs enfants en breton dès la naissance, de manière monolingue ou bilingue (un parent parlant breton et l'autre français). Des crèches en breton telles que Babigoù Breizh se développent avec le soutien de l'OPLB. Des camps de vacances linguistiques permettent également aux enfants de vivre dans un environnement imprégné de la langue bretonne.
L'édition de livres, disques pour enfants et adolescents ainsi que des bandes dessinées enrichissent l'univers ludique et non strictement académique du breton. Cependant, malgré ces efforts, le nombre de locuteurs diminue, soulignant l'urgence d'une transmission précoce du breton aux enfants.
Outre les manuels d'enseignement et les dictionnaires illustrés, plusieurs livres visent à faciliter la transmission du breton au sein des familles :
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