
On connaît le succès du marketing territorial, à savoir la création de marques et de stratégies de communications correspondant à l'identité d'un territoire, d'une région, d'un pays historique. La Bretagne a été pionnière dans ce domaine avec la marque Produit en Bretagne, qui se joue des frontières administratives imposées par les jacobins
On connaît le succès du marketing territorial, à savoir la création de marques et de stratégies de communications correspondant à l'identité d'un territoire, d'une région, d'un pays historique.
La Bretagne a été pionnière dans ce domaine avec la marque Produit en Bretagne, qui se joue des frontières administratives imposées par les jacobins et a fait des campagnes publicitaires à Paris en breton
« Plijadur penn da benn » à Paris dans le métro, la campagne de Produit en Bretagne
Le coût de la marque Bretagne
Bretagne Réunie et la \"Marque Val de Loire\"
La Bretagne a été deux fois pionnière, puisque la communication territoriale se fait aussi au niveau immédiatement inférieur, c'est-à-dire à celui des départements. La Loire-Atlantique depuis 2009 Oh la LA
''OH LA L.A.'' La nouvelle marque du tourisme de la Loire-Atlantique
Le Finistère lance aussi sa marque, aux frais des contribuables et des PME
C'est pourquoi le pays Blanc (ou pays de Guérande) va lancer une marque Produit en presqu'île de Guérande le 23 avril, le projet étant propulsé par la communauté de communes Cap Atlantique et la Chambre de Commerce et d'Industrie. Cette marque va concerner pour l'heure les coquillages, crustacés, poissons et le sel, et sera probablement élargie à d'autres produits locaux (par exemple les salicornes).
Même si le but est louable, la prolifération des marques ultra-locales peut inquiéter, et non seulement par leur coût (450.000 € pour la marque BRETAGNE en 2011, 100.000 € rien que pour les études préalables à la mise en place de la marque Finistère). Sans plan de communication global qui différencie clairement les secteurs et les segments de marchés dans lesquels ces différentes marques vivraient et communiqueraient, sans stratégie à long terme pour la Bretagne, le remède risque d'être pire que le mal. Car pour l'heure, entre les marques régionales, départementales, locales, et les indications géographiques protégées (IGP) telles que le sel de Guérande
Commentaires (1)
A quand un "produit à Nantes", "produit en Pays de Loire", "Produit dans le marais de Coueron", "Produit dans la partie Sud-Est goudronnée de Savenay" et autres débilités communicatives de la région fantoche ?
De plus, la CCI a mieux à faire, comme développer les montages commerciaux territoriaux, le retour d'informations économiques et autres choses vraiment utiles, n'en déplaise aux quelques guérandais enthousiastes par chauvinisme primaire, qui ne va pas les grandir de se faire manipuler !
Vincent Le Floc'h,
PDG Agence de communication Brudebreizh,
consultant en communication et Marketing