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photo de la couverture du livre
photo de la couverture du livre "chronique d'un peuple oublié", couverture faite par marc Mosnier
- Chronique -
Dormez braves gens ! Jean-Michel Blanquer veille sur vous
Les deux députés, dont Kerlogot, viennent de déposer leur rapport pour tenter d'apaiser les associations et de sécuriser l'immersion. Mais non ! On ne peut sécuriser une pratique pédagogique censurée par le Conseil constitutionnel pour non conformité à l'article 2 de la Constitution. Nous sommes confrontés à un choix de société entre société monolingue de type totalitaire ou société bilingue voire plurilingue et donc unitaire. Entre ces deux choix de société, il n'y a pas de demi-mesure possible. Le Conseil constitutionnel a clairement pris position. Alors on fait quoi ? On dort ?
Par Yvon Ollivier pour ABP le 22/07/21 14:19

Les deux députés -Kerlogot, Euzet- mandatés par le Premier Ministre sur les conséquences de la décision du Conseil constitutionnel déclarant l’immersion contraire à l’article 2 de la Constitution, viennent de déposer leur rapport.

Ce rapport ne me surprend pas du tout. Il n’est qu’une vaine tentative de nous faire croire que le Conseil constitutionnel n’a pas voulu faire cela, que l’Education nationale, et donc le système d’Etat, ne sont pas si méchants que cela. Ce dernier s’accommoderait bien de quelques promesses comme le caractère facultatif de l’immersion ou l’assurance que l’on ne veut pas se couper de la République en créant une société alternative qui soit effectivement bilingue.

Ce qui me surprend, c’est l’absence de culture juridique élémentaire de ces députés qui veulent nous faire croire que le Conseil constitutionnel a dit le contraire de ce qu’il a dit, alors même que la décision est on ne peut plus claire. Elle est si claire, cette décision, qu’elle ne saurait devoir relever d’une quelconque interprétation, sauf à vouloir lui faire dire le contraire de ce qu’elle veut dire. Nos députés ne peuvent ignorer le principe d’autorité absolue de la chose jugée des décisions du Conseil constitutionnel.

Comment pouvoir dire dans leur rapport que « Les pratiques actuelles de l’enseignement immersif ne sont pas contraires aux exigences constitutionnelles » alors que le Conseil constitutionnel vient de dire exactement l’inverse ? Comme beaucoup, j’ai été parent d’élève Diwan et nous savons fort bien ce qu’est la pédagogie immersive, censurée par le Conseil constitutionnel. La langue bretonne est la principale langue d’enseignement, ce qu’a voulu censurer le Conseil constitutionnel. Les députés pensent pouvoir rendre constitutionnelle l’immersion en rajoutant le caractère facultatif de l’expression en langue bretonne au sein des écoles et en rappelant le choix des parents ? Ils pensent qu’une nouvelle loi pourrait être prise pour rajouter ces précautions malgré le risque d’ encourir à nouveau les foudres du Conseil constitutionnel ? Ils pensent qu’une circulaire pourrait servir de base à une pédagogie déclarée non conforme à la Constitution ? Ce serait méconnaître que la France reste un Etat de droit, qui fait primer la norme supérieure sur la norme inférieure.

Cette décision des sages de la rue Montpensier, du 21 mai dernier, nous ramène à un projet très clair, celui d’une société monolingue, conformément au principe constitutionnel d’unicité du peuple français. Un seul peuple, une seule langue -le français- Les autres langues ne sont admises qu’à la condition d’être enseignée à la mode d’une langue étrangère, soit quelques heures. A la limite, on veut bien que l’enseignement de l’Histoire de France se fasse en breton, mais c’est à peu près tout. On appelle ça une filière bilingue en Bretagne.

Ce type de société que célèbre la tradition constitutionnelle de la France et la décision du Conseil constitutionnel du 21 mai dernier, est de type totalitaire, comme j’ai tenté de l’expliquer dans plusieurs ouvrages. Il s’agit même d’une donnée objective, lorsque l’on conteste l’existence de peuples entiers, qui vivent depuis des siècles sur leur territoire, et qu’on leur dénie le droit de s’exprimer dans la sphère publique dans leur langue, de transmettre leur langue , leur Histoire et leur culture à leurs enfants, au mépris du droit international. Et cette totalité, c’est exactement le contraire de l’unité.

Cette conception totalitaire de la société est aussi celle que défend le système de Pouvoir en France et notamment sa technocratie, largement parisienne.

Ce qui me choque le plus dans cette histoire de mission dévolue aux deux députés, c’est qu’ils aient accepté de jouer le jeu du Pouvoir avant les élections régionales et la future élection présidentielle, et ce afin d’essayer de nous convaincre que les méchants ne sont pas si méchants que cela, au fond.

Or nos droits sont bafoués d’une manière flagrante, et l’espérance de pouvoir sauver nos langues avec l’immersion, dont on connait les bienfaits, vient de s’effondrer. Diwan est menacé dans sa survie. On voit mal comment l’Etat renouvellerait les contrats d’associations, ou en conclurait d’autres à partir du moment où la pédagogie est contraire à la Constitution. Même la poursuite de ces contrats d’association, et donc la rémunération des enseignants pose question.

Pour faire simple, j’ai le sentiment d’être dans la situation de l’homme à qui on vient de placer un couteau sous la gorge. Et pendant que la lame s’enfonce lentement dans sa chair, il entend Kerlogot lui dire de ne rien faire et qu’il ne faut surtout pas s’inquiéter… On prendra bien une circulaire !

Alors que la situation actuelle nécessiterait une mobilisation sans faille et unitaire des Bretons autour de l’immersion et du soldat Diwan, ces députés nous disent de dormir en attendant que Blanquer s’occupe de nous, à sa manière. Son couteau s’enfoncera dans notre chair, soyez-en certains, si aucune main ne vient le retenir.

Si nous sommes dans cette situation dramatique aujourd’hui, sur le terrain des langues, comme de la réunification de notre territoire, c’est parce que des Bretons ont accepté, à un moment ou à un autre, de faire le jeu du système de Pouvoir en échange d’un joli strapontin. C’est parce que des Bretons accordent une caution démocratique au système qui est en train de les conduire dans les poubelles de l’Histoire, qu’il se maintient toujours.

Il faut dire avec force, au contraire, que nous ne voulons pas de société monolingue de type totalitaire mais bel et bien une société de type bilingue, voire plurilingue, avec qui plus est une souveraineté partagée.

Entre la totalité et l’unité, il faut choisir ! Il n’y a pas demi-mesure, Mr Kerlogot.

Yvon Ollivier

auteur

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Yvon OLLIVIER est juriste, auteur de l'ouvrage "la désunion française essai sur l'altérité au sein de la République" ed l'harmattan 2012 et membre de la coordination des juristes de Bretagne blog associé desunion-francaise.over-blog.com
[ Voir tous les articles de de Yvon Ollivier]
Vos 17 commentaires
Michel Vernet Le Jeudi 22 juillet 2021 16:09
Vous avez tout à fait raison. J'ai moi aussi lu ce rapport et il est grotesque. Et il ne changera rien vu que les écoles immersives devront, dès la rentrée de septembre, adopter un enseignement paritaire, où le français sera la langue d'enseignement la moitié du temps. Voir à ce sujet les propos de M. Blanquer tenus le 28 mai et où ce dernier précise bien que « le français doit être présent tous les jours » :
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penn kaled Le Jeudi 22 juillet 2021 17:29
Le militantisme breton est inconscient que sous la censure du conseil constitutionnel , la crispation gouvernementale , se cache l'esprit de la loi sur les séparatismes ,qui pire demain fera de nous officiellement des dissidents des ennemis des ennemis d'une république sacralisée à l'image de ce qui se passe en Chine (les ennemis du peuple ) .Sans compter que sous un couvert vertueux, de lutte contre la pandémie , le système liberticide ,genre de crédit social à la française qui se met en place va durcir une répression qui n'ose pas dire son nom contre entre autres , le militantisme breton ,et même en mettre certains à cracher dans leur soupe L'avenir est morose dans ce domaine comme dans d'autres .
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Kerbarh Le Jeudi 22 juillet 2021 20:44
Les outils des nationalistes jacobins de droite ( 1945-1981) ou de gauche ( depuis 1981) sont toujours les mêmes : le mensonge, le déni, les arrières pensées,le culte de la nation. Rien ne changera. Et ils arrivent toujours a attirer des autonomistes ( Troadec et autres) dans leur pouvoir pour les neutraliser et détruire leurs idées définitivement.
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Krys44 Le Jeudi 22 juillet 2021 21:42
C'est stupide , personne ne fera cet enseignement "paritaire ! C'est complètement anti-pédagogique , pas anti-constitutionnel !
S'il leur faut être hors la loi , les enseignants l'ont déjà été par le passé ! "Qui décide le SNI ou le Ministre?" Entendait-on à l'époque ! Et bien , ce fut le SNI , evel-just ! Que chacun fasse son métier et les vaches seront bien gardées ! Les amis canadiens seront heureux , et aussi des linguistes comme Dalgalian , d'apprendre que le bilinguisme qui ne peut exister que par la méthode immersive serait "anti-constitutionnel" et que , de ce fait , c'est lui , ce malheureux bilinguisme qui devrait "s'adapter" à une constitution locale ...
Les langues à sauvegarder , ou plutôt à sauver , n'appartiennent pas à "une constitution" ici ou là ni à ses gardiens du temple , mais à l'humanité toute entière ! Chaque fois qu'une langue disparaît , c'est une perte pour toute l'humanité .
"Il n'y a pas de langage meilleur qu'un autre
Il n'y en a pas de moins beau non plus", disait le poète .
"Komzit brezhoneg gant ho bugale
La culture française passera après"
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Yann Vary Le Jeudi 22 juillet 2021 21:53
Tant que nous acceptons le combat inégal des pierres contre les chars d'assaut, tout ira bien. Par définition, les hauts commis de l'état se croient intouchables. Jusqu'à quand ?
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Yannig Coraud Le Jeudi 22 juillet 2021 23:12
Merci Monsieur Ollivier vous nous rappeler la loi tant pour la langue bretonne avec Diwan que pour la réunification de la Bretagne avec Bretagne Unie .
La république bananière française continue sa triste et morbide atteinte aux libertés bretonnes et autres .
Nous supportons toujours les effets de la terreur révolutionnaire et on continue à faire confiance aux partis politiques français jusqu'à quand ?
Toutefois je pense que les Lois Européennes et internationales restent supérieures aux lois françaises malgré les déclarations de toutes sortes des lepenanchons intégristes français ...
Justis evit Breizh
Un deiz e vo sklaer an amzer
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boned ruz e spered dieub Le Vendredi 23 juillet 2021 01:32
Laouen on o lenn ac'hanoc'n endro!
@penn kaled écrit: "...qui pire demain fera de nous officiellement des dissidents des ennemis des ennemis d'une république sacralisée"
Il y a eu, au moment des lois J FERRY la phrase suivante "Le monolinguisme devient la doctrine de l'état, quiconque s'y oppose devient (idéologiquement suspect" d'après "Histoire et langues de France " 2013 Collectif dirigé par G KREMNITZ.
Cela fait 100 ans passés...Outre une possible explication des difficultés de DIWAN dans ses débuts vis-à-vis d'une partie de la population bretonne qui souhaitaient se fondre dans la société française et abandonner sa langue. Cela montre effectivement, une fois de plus, qu'il faut être naïf pour écouter les promesses de l'état français.
Il y a deux choses qui sont tout de même très différentes aujourd'hui:
la première est le fait que les états-nations sont secoués depuis quelques années et l'on perçoit chez leurs décideurs des stratégies d'étouffement d'une autre forme de société toujours possible. Ils veulent faire vite ( drapeau dans les écoles, paroles de la marseillaise...attaque sur les langues ) Ils s'inquiètent probablement de la demande sociale en faveur des langues qui augmente nettement,et de la volonté de la population de sauvegarder les langues etc...C'est tout simplement un retour à la troisième république. Ce qui s'est passé en catalogne est significatif.
L'une des difficultés énormes des défenseurs des cultures des peuples colonisés, comme des intellectuels en général qui sont favorables aux langues ( sauf certains qui mouillent vraiment leurs maillots pour dire les vérités qui dérangent, merci à eux pour leur courage, il en faut), est de ne pas savoir comment aborder le problème à la base sans risquer d'être pris dans la boîte de pandore qui fait peur à tout le monde: la remise en question des fondements révolutionnaires, ni plus ni moins...entre autres l'unicité linguistique, la disparition programmée des provinces etc... Bref ce qui à toujours servi à l'étouffement du fédéralisme.
Hors, le débat sur la déchéance de nationalité initié par N SARKOZY est un échec! A force de confondre l'idéologie et la loi avec l'être humain, on ne sait plus de quoi on parle. La nationalité française est un catalogue de situation sociale humaine et non pas un caléidoscope de nationalité justement. La nationalité française n'est que citoyenne ; elle est nationale uniquement pour ceux qui se reconnaissent Français... C'est donc très fragile puisqu'il y a acceptation ou pas du qualificatif selon son attachement ou pas à la citoyenneté française. Les langues posent ce problème de l'identité justement et en le posant, il pose le problème de la nationalité française.
la deuxième chose est l'image des langues qui n'est plus du tout la même avec une demande sociale qui s'affirme malgré tout et qui met en péril la nationalité française. En fait, ce ne sont même pas les langues qui sont visées mais bel et bien la nationalité que chacun se donne aujourd'hui. La citoyenneté française n'est qu'une situation administrative à laquelle on veut octroyer une nationalité de fait. Pour se défendre, l'état supprime l'immersion parce que cela forme de vrais locuteurs.
Il y a donc un intérêt premier à défendre les langues si on souhaite conserver son identité. L'idée de "langue d'association" est tout de même significative dans l'identité des non locuteurs; on se reconnait Breton parce que "son cousin" parle Breton que ses parents parlaient breton etc, l'identité du non locuteur en est renforcée. A partir de là cela devient l'affaire de tous les Bretons qui se reconnaissent Bretons ainsi que ceux qui se reconnaissent Bretons avant d'être Français Au-delà de cela c'est aussi une question de principe en matière de sauvegarde de l'humanité en ce qu'elle est plurielle et non pas unitaire.
Il me semble qu'il y a deux comportements à avoir en dehors du problème politique soulevée par les langues elles-même.
D'une part l'émancipation générationnelle et couper définitivement avec le comportement de francisation de nos parents. Ils avaient leurs raisons qui ne sont plus les nôtres; le niveau de vie en Bretagne ne correspond plus à celui de nos parents nés vers 1930...
D'autre part il faut prévoir effectivement un avenir adaptée à l'immersion en Bretagne, si il s'avèrerait que l'immersion soit banni de l'éducation nationale. Cela pose la question du financement des profs de Diwan.
Entretenir une langue coûte cher. Comment donc monnayer la valeur ajouter créer par l'enseignement à DIWAN: Il me semble qu'on en est là!
Les écoles de l'enseignement libre catholique ou autres, forment des jeunes en langue française... L'état ne se pose donc pas la question et nos impôts payent. Dans la formation technologique la valeur ajoutée est encore plus immédiate puisque les jeunes sont censés être quasiment professionnels et donc... immédiatement rentables. Nos impôts payent. Dans la formation agricoles, c'est la même chose, nos impôts payent. Il se trouve tout de même que les lycées de l'enseignement catholique agricole mais aussi les Maisons Familiales et Rurales, pour obtenir une part d'autonomie, ont des partenaires institutionnels mais aussi privé; par exemple le réseau de "Produit en Bretagne est partenaire de ces deux filières de formation.
Dans le cas de DIWAN, le savoir des jeunes est aussi immédiatement rentable parce qu'ils cautionnent l'existence d'une identité propre à la Bretagne, ce qui intéresse particulièrement un nombre très élevé d'entreprises bretonnes qui utilisent cette identité bretonne pour leurs affaires justement. Une partie probablement non négligeable du chiffre d'affaire de ces entreprises vient de cette identité qui est aujourd'hui en péril mais encore debout, grâce en large part, à l'enseignement du breton. Il me semble qu'il y a la une bonne partie du financement potentiel de DIWAN; Il faut simplement en négocier la réalité sonnante et trébuchante. Aujourd'hui, je crois que le monde de l'économie bretonne ne peut plus continuer à surfer sur un chiffre d'affaire qui n'est pas uniquement du à ses propres efforts mais aussi du au passé de la Bretagne, à son caractère et à sa LANGUE. C'est peut-être au Conseil Régional de prévoir un tel financement en impliquant le monde économique... la population pourrait suivre aussi selon proposition...Il faudrait aussi que la Région reconnaisse le statut de l'enseignement immersif de Diwan..."Alors que la situation actuelle nécessiterait une mobilisation sans faille et unitaire des Bretons autour de l’immersion et du soldat Diwan, " Gwir eo! ....Ha ni hon unan a vefe mat ober?
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régis Le Vendredi 23 juillet 2021 10:09
Vivant à l'étranger depuis des années, je suis toujours impressionné de voir á quel point les bretons et par extension les français ne se rendent pas compte à quel point ils sont endoctrinés, enfermés dans de fausses valeurs, qui les dessert complètement. Cette unité française n'est ni plus ni moins qu'un mensonge... Comment un territoire aussi varié, aussi multiculturel que la France peut-il être un pays unitaire (ultra centralisé) ? C'est stupide ! Et comme cela est irréel, les dirigeants n'ont d'autres choix que de l'imposer par la force. La France est restée bloquée au XIXè siècle, à présent on est au XXIè et le nouvel ordre s'installe comme on dit, les vieux états nations européens qui régnaient sur le monde sont appelés à disparaître, La Grande Bretagne s'y prépare, les pays régionalistes comme l'Espagne ou l'italie peuvent s'adapter en modifiant le rapport de force avec les régions (ou communautés autonomes), l’Allemagne fédérale peut faire la transition en douceur mais en France la décentralisation se fait en montant les entités locales les unes contre les autres, en rajoutant toujours plus d'acteurs intervenant dans les mêmes domaines, en dirigeant toujours tout en fin de compte depuis Paris via les préfets, mercenaires relocalisés tous les 3 ans. L'éducation devrait être une responsabilité locale, permettant ainsi d'enseigner une base commune à l'ensemble des élèves français, mais aussi la langue de chaque territoire, son histoire et ainsi pouvoir mettre en place des formations adaptées aux réalités locales, qu'elles soient sociales, culturelles, écologiques...
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aime jean Le Vendredi 23 juillet 2021 10:21
Demat
Très bon papier, belle analyse !
Mais il y a une chose que vous ne dites pas : rien ne pourra changer tant que la Bretagne ne sera pas redevenue Souveraine.
Alors, nous comptons sur vous pour soit adhérer au Parti Breton,
soit lancer un nouveau Parti politique breton : prônant clairement qu'il est pour la lutte sans violence pour la Souveraineté de la Bretagne.
Le reste n'est que bavardage
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aime jean Le Vendredi 23 juillet 2021 10:21
Demat
Très bon papier, belle analyse !
Mais il y a une chose que vous ne dites pas : rien ne pourra changer tant que la Bretagne ne sera pas redevenue Souveraine.
Alors, nous comptons sur vous pour soit adhérer au Parti Breton,
soit lancer un nouveau Parti politique breton : prônant clairement qu'il est pour la lutte sans violence pour la Souveraineté de la Bretagne.
Le reste n'est que bavardage
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Killian Le Tréguer Le Vendredi 23 juillet 2021 11:19
Ce qui est désolant (doux euphémisme) est de voir l'utilisation par les militants ou sympathisants bretons eux-même du terme "langues régionales" en parlant du breton.
Il n'y a rien d'autres à ajouter ou argumenter, la disparition est donc entendue !
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Kerbarh Le Vendredi 23 juillet 2021 11:46
L’état jacobin essaie constamment de rassurer le peuple en promettant protection, sécurité,subsides, orgueil national et autres chimères... Le jour est proche ou il ne sera plus capable d’assurer ses fausses promesses . C’est une évidence qu’il faut divulguer et partager
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Yannig Baron Le Vendredi 23 juillet 2021 11:56
Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (article 26-3) : " Les parents ont le choix du type d'éducation à donner à leurs enfants..." Cela n'est-il pas suffisant pour apprécier le degré de démocratie qui vie ou survit ici ou là ???
Yannig Baron
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Alter Écho & Ego machin Le Vendredi 23 juillet 2021 14:15
Les droits de l’Homme ? Donnés ? Pas donnés ? Pris ? En parler souvent, mais jamais…
Malgré Une DÉCLARATION, et toutes autres déclarations, il est démontré il me semble, qu’il faut les gagner, en les prenant!
Alors, seulement, tu pourras les faire respecter…chez toi.
Pour ton peuple? Peut-être!!!
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boned ruz e spered dieub Le Vendredi 23 juillet 2021 15:04
@ Yannig Baron , voici une réponse qui m'a été faite en 2012 par le tribunal administratif de Rennes suite à une plainte pour un conflit avec l'administration: "Considérant d'autre part que Mr.. ne saurait non plus invoquer utilement les dispositions de l'article 23 de la déclaration universelle des droits de l'homme laquelle ne figure pas au nombre des textes diplomatiques qui ont été ratifiés dans les conditions fixées par l'article 55 de la constitution de 4 octobre 1958..."
Pensez-vous que votre article (article 26-3) ai échappé au système français qui ne signe, probablement et uniquement que ce qui ne met pas en péril son système bien verrouillé d'auto-gouvernance loin du peuple?
Quand j'ai lu cette réponse d'un tribunal qui en plus n'est pas reconnu en terme de justice au niveau international, j'ai enfin compris ce que je percevais sans pouvoir jusqu' alors me l'expliquer: Il n'y a pas de démocratie en France. Le terme de démocratie "bienveillante" ( ajoutons le qualificatif parce que la démocratie au sens ou on l'entend est bienveillante il me semble ) ne sera jamais une réalité en France compte tenu de son idéologie; c'est du domaine de l'impossible et on voit là que le terme "impossible" est contrairement à ce que l'on dit une réalité bien française...
La recherche de l'indépendance financière me semble bien plus productive: cela n'empêche aucunement aux filières d'enseignement concernées une liberté pédagogique réelle, ce qui justement n'existe pas dans l'éducation à la française. Si, peut-être en Maison Familiale et Rurale? Mais ils sont indépendants financièrement et ils y arrivent... C'est regrettable pour l'idée du service public j'en suis conscient mais quand ce service n'autorise pas la liberté pédagogique..., il est alors, logique de s'en passer si on veut mener son propre projet. Je crois bien que l'on se dirige vers ça. Sauf revirement salutaire du gouvernement mais j'ai plutôt de sérieux doutes. le mieux est peut-être d'envisager tout de suite cette possibilité d'indépendance de cet enseignement du breton. C'est le travail de la région Bretagne.
Pa n'eus ken met un toull d'al logod 'na zo boued d'ar c'haz
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CDH Le Vendredi 23 juillet 2021 23:36
Le Réseau Européen pour l'Egalité Linguistique (ELEN) vient d'adresser une plainte à l'ONU à ce sujet (cf.
Cette plainte reprend entre autres des arguments développés dans le recours contre le découpage régional déposé en 2004 devant le Comité des Droits de l'Homme de l'ONU (cf. ABP883).
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penn kaled Le Mardi 27 juillet 2021 13:08
Dernière nouvelle , Jean Michel va passer ses vacances en Bretagne ,ultime provocation ????
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Commenter :
Votre email est optionnel et restera confidentiel. Il ne sera utilisé que si vous voulez une réponse d'un lecteur via email. Par exemple si vous cherchez un co-voiturage pour cet évènement ou autre chose.
ANTI-SPAM : Combien font ( 5 multiplié par 2) ?

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