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Dernier-né de la galaxie Yves Rocher, l'éco-hôtel spa niché à La Gacilly au cœur de la nature connaît des débuts prometteurs. Découverte de La Grée des Landes, bien plus qu'un lieu dans l'air du temps.
« Plus qu'un hôtel, c'est un lieu de vie qui respecte les grands équilibres de notre planète », décrit avec passion Jacques Rocher, créateur de la Grée des Landes et directeur du développement durable Yves Rocher. Le patriarche du groupe en avait rêvé il y a longtemps, son fils l'a fait.
Sur un parc de neuf hectares, relié par un sentier piétonnier au centre de La Gacilly, cet hôtel bioclimatique construit à flanc de colline est un projet exemplaire en matière d'éco-conception : architecture bioclimatique, bâtiment à basse consommation énergétique, préservation de la biodiversité, emploi de matériaux naturels locaux comme le schiste et le bois, toits recouverts de verdure.
Le retour à la nature prôné par le philosophe Lucrèce est bien d'actualité en ce début de XXIe siècle. Ce ne sont pas les nombreux visiteurs - 5600 à l'hôtel et 1500 au restaurant du cuisinier étoilé morbihannais Gilles Le Gallès – à avoir passé les portes de l'établissement depuis l'ouverture le 27 avril dernier qui diront le contraire.
Spa végétal de La Grée des Landes
Idesbald Linossier, directeur de cet éco-hôtel spa Yves Rocher, se réjouit de la bonne fréquentation des tout premiers mois : « Nous avons touché nos trois cœurs de cible : les entreprises, les touristes principalement de Brest, Lorient, Nantes et Paris et les CSP++ habitués des spas. » L'hôtel fait ainsi le plein en septembre avec plusieurs séminaires de sociétés.
Dans ce lieu de bien-être et d'écologie, le spa végétal unique en son genre vaut le détour. L'expérience cosmétique et sensorielle garantie promise est au rendez-vous grâce à la quintessence des plantes, aux mains expertes et aux huiles et crèmes maison. Pour une nuit sur une literie bio avec une terrasse sur la vallée verdoyante, il vous faudra tout de même débourser au minimum 105 € en pleine saison. De quoi rentabiliser les cinq millions d'investissements qui ont été nécessaires pour faire sortir de terre cet hôtel écolo situé entre Vannes et Rennes.
Peut-être le premier d'une longue série ? « Nous ne nous fermons aucune porte », dit d'un air mystérieux Idesbald Linossier. Une promenade du côté des artisans d'art et du jardin botanique de La Gacilly, village dont Jacques Rocher est le maire. Le retour à la nature aura été de trop courte durée.
Ronan LE FLECHER
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