Le Conseil National du Parti Breton s'est réuni à Pontivy le samedi 27 juin 2009. Dans un premier temps, nous avons fait le bilan des élections européennes puis dressé les dressé les perspectives des élections régionales. Nos militants sont enthousiastes, nos résultats encourageants
Le Conseil National du Parti Breton s'est réuni à Pontivy le samedi 27 juin 2009. Dans un premier temps, nous avons fait le bilan des élections européennes puis dressé les perspectives des élections régionales.
Nos militants sont enthousiastes. Nos résultats sont encourageants et nous avons constitué un capital confiance. Nous sommes mieux organisés et nous enregistrons de nouvelles adhésions. Nous tirons l'avantage d'avoir mis en lumière la dimension internationale de la Bretagne lors des élections européennes. Le Parti Breton ne dépend d'aucun état-major parisien contrairement aux autres formations politiques. Cela nous donne plus de souplesse et de réactivité. Notre liberté d'action est immédiate. De ce fait, nous sommes déjà dans la préparation des élections régionales.
Notre assemblée a validé le choix de construire une liste d'ouverture et partagée avec d'autres forces politiques de progrès et des personnalités bretonnes. De plus cette liste sera celle qui sera la plus crédible pour défendre les libertés politiques et la nécessité de réelles capacités budgétaires pour la Bretagne. De nombreux acteurs de terrain, responsables associatifs, syndicaux, chefs d'entreprises, et des élus, en particulier les maires de petites et moyennes communes, ne se reconnaissent pas dans les querelles d'appareils politiques. Le champ de l'enthousiasme est donc large pour mener à bien un succès électoral.
Le Parti Breton souhaite partager et faire partager l'espoir d'une Bretagne mieux organisée, plus dynamique, où les initiatives innovantes des uns et des autres soient reconnues. C'est sur ces espoirs d'une nouvelle société bretonne que nous allons proposer un vrai projet pour la Bretagne, de Brest à Nantes, mettant en valeur, notamment, les dimensions maritime et internationale de la Bretagne. Le Parti Breton souhaite s'appuyer sur les acteurs de terrain pour une liste bretonne ouverte et progressiste. Le Parti Breton souhaite s'inscrire dans une dynamique d'union pour constituer une liste qui s'inscrive résolument au cœur du changement social, économique, écologique et culturel souhaité par la majorité des Bretons et des Bretonnes aujourd'hui.
Emile Granville, porte parole du Parti Breton
Commentaires (14)
Rien de surprenant finalement.
Et pour les Régionales, qui impose 10% des voix au premier tour, il lui faut trouver des alliés de droite et/ou de gauche fussent-ils un tantinet jacobins !
Pour avoir lu en d'autres lieux divers commentaires - que j'ai le plus souvent appréciés_ sur de multiples sujets, je suis étonné de la teneur de votre commentaire-ci. Je considère que:
Le combat breton n'est pas le moyen _ ou un prétexte_ pour, uniquement exister électoralement, ni considérer qu'avoir des élus serait une finalité alors que ce n'est qu'un moyen, un outil. L'exemple, le bilan des choix politiques et des alliances, sur près d'un demi siècle...sinon plus, de certains organismes se déclarant bretons, sont à cet égard sans appel, quant à l'efficacite des alliances contre nature.
Que si le Parti Breton veut lui aussi s'amuser à poursuivre ce type d'expérience stérile et mortifère, personnellement je ne le suivrais pas! Une duperie de plus de quarante ans suffit! Je n'ai plus de décennies "à foutre en l'air", puisque vous citez l'UDB.
Si les forces bretonnes _quels que soient les horizons politiques_ n'ont que des alliances avec les forces jacobines à nous proposer, les bras m'en tombent. Autant déclarer "officiel" le suicide collectif de la Bretagne au regard de l'Histoire.
Le jacobinisme comme allié??? <
...d'autant plus que je vois effectivement que le château des ducs de Bretagne, Nantes, la Loire Atlantique se faire prendre sournoisement dans les filet d'un colonialisme rampant ayant pour nom Val de Loire.
Autant sa liste européenne lui permettait à bon compte de s'offrir une "campagne de publicité", autant j'aimerais que les Régionales lui permettent de concrétiser en s'"infiltrant" dans le système (en pratiquant l'"entrisme" comme le firent les "Jusos" en Allemagne, ou les troskystes de FO) afin de profitter des mannes que la République offre aux élus: légitimité électorale, possibilité de peser sur les décisions, financement, indemnités et avantages.
Se présenter seul, sans allié électoral, c'est signer pour 5 à 6% des voix, donc ne pas avoir d'élus et d'attendre encore 6 ans.
Evidemment, si les partis bretons étaient capables de s'allier comme l'a fait la Galice avec son GNL (alliances électorale de 14 partis régionalistes), voire même les Corses par moment, les 10% seraient possibles.
Lequel des partis bretons est disposé à présenter liste commune avec le PB: UDB, ADSAV, Parti fédéraliste, ESKEM...?
Envisager que le PB multiplie par 4 son score des Européennes me paraît ambitieux, voire prétentieux actuellement.
Par contre, gràce à son identification claire et ses objectifs sérieux et crédibles, le PB a l'avantage d'interpeller sans "langue de bois" la conscience des bretons, qui finiront bien un jour par se désintoxiquer de leur soumission au système colonial jacobin.
Ici, a Nantes, en "teritoire occupé" Bretagne Réunie, 44=Breizh et bien d'autres s'emploient, j'oserais dire, en permanence, à combattre la "ligérisation" des cerveaux, bravant la répression (8 inculpés jusqu'à présent sans compter les 4 "rappel à la loi" de La Baule): dernières actions:-20 juin: exposition des bidons de Teïxua devant les PdL (Région Bidon) bien rapportée par OF, PO, Nantes 7 -29 et 30 juin: distribution de tracts (900) et auto-collants de plaques minéralogiques de 44 (800) à l'entrée du Château des Ducs de Bretagne lors de l'opéra rock d'Anne de Bretagne.
Rien n'interdit à la Bretagne B4, à qui après tout, on a "volé" son plus gros département d'en faire autant à la façon des "résistants" de Aït'a.
Ar Burev.
Il faut sortir du ghetto de l'emsav, parler aux bretons, avec leurs problèmes de la vie quotidienne, et faire le lien entre ces problèmes et son projet politique. C'est sur, on fait pas 10% tout de suite. Et alors ?