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- Chronique -
Encore une fois, les Bretons intimident Paris
Les ducs de la Maison Montfort, s’appuyant sur l’Histoire, qui était alors celle des dynasties, ont voulu affirmer la souveraineté de leur principauté, alors , alors internationalement reconnue
Christian Rogel pour ABP le 6/06/14 16:13

Les Bretons ont fait souvent reculer Paris

Les ducs de la Maison Montfort, s'appuyant sur l'Histoire, qui était alors celle des dynasties, ont voulu affirmer la souveraineté de leur principauté, alors internationalement reconnue, mais, ils ne purent défendre leur territoire face à un adversaire plus riche et mieux pourvu en canons (1488, bataille de Saint-Aubin-du-Cormier).

Depuis, cette histoire est, sans cesse, réécrite, car de nouveaux épisodes surgissent qui désarçonnent Paris pendant un instant, avant qu'il ne lance la contre-offensive. avec plus ou moins de retard.

Elle fut fulgurante en 1675, grâce à la force militaire brute qu'on ramena à marches forcées vers Rennes, puis la Cornouaille, pour écraser dans le sang la Révolte du papier timbré, dite aussi des Bonnets rouges.

Elle prit un an en 1718, quand plusieurs centaines de petits et moyens seigneurs lancèrent l'« Association patriotique bretonne » , vite ramenée par le Régent à un complot ourdi par l'Espagne.

Punir le procureur général La Chalotais pour mettre au pas la Cour suprême de la Bretagne (appelée Parlement) qui refusait, en 1765, que les États de Bretagne (l'assemblée délibérative) soient rançonnés en contournant les termes de l'Edit d'Union de 1532, se heurta à une telle résistance en Bretagne et dans le royaume qu'en 1775, Louis XV leva son assignation à résidence, après avoir du renoncer, en 1774, à sa belle réforme brutale de la Justice, une sorte de réforme régionale dictatoriale, semblable à celle de Hollande.

La réforme religieuse, inscrite dans la loi sur la constitution civile du clergé de 1792, est décrétée avec si peu d'égards et d'humanité qu'elle révulse toute la Bretagne qui se soulève contre elle pendant une guerre qui durera jusqu'en 1815. Le souvenir en est si vif que Gambetta ne veut pas équiper de vraies armes l'Armée de Bretagne (60 000 hommes) réunie en 1870 et, elle est décimée sans combattre au camp de Conlie.

Il est difficile de dire que Paris a eu peur des attentats symboliques de 1932 à Rennes et à Ingrandes (49), mais, la montée du nazisme va brouiller les idées, si bien qu'après la tourmente et des compromissions bretonnes, tout régionalisme devient, a priori, suspect, sauf, chez ceux qui ont prouvé leur appartenance à la Résistance, encore faut-il qu'ils ne s'occupent que de culture.

C'est en 1961 que les Bretons réussissent à mettre Paris dans l'insécurité, car l'État est humilié à Morlaix, dont la sous-préfecture est envahie. Quand De Gaulle comprend qu'en faisant des investissements économiques rationnels, il peut sécuriser un réservoir de voix précieux, il finit par accepter, après mai 68, les demandes des agriculteurs et du CELIB.

Sous nos yeux, l'État, qui avait imprudemment anticipé

sur les recettes de l'écotaxe, se trouve, encore aujourd'hui, sous la menace d'une révolte bretonne, celle d'octobre-novembre 2013 qui est toujours en cours.

La Réunification est entrée dans le débat public

Le principe d'une réforme des limites des régions avait soulevé un grand espoir chez les partisans de la Réunification qui ont toujours compensé leur faible nombre par un grand activisme en organisant des manifestations à jet continu, généralement à Nantes, lesquelles ont rassemblé, plusieurs fois, des milliers de personnes, sans que la presse parisienne, et encore moins, la télévision ne les montrent ou commentent. Les premiers intéressés, les habitants de la Loire-Atlantique, à défaut de se joindre en masse aux défilés publics, ont montré à chaque sondage que le fait de revenir dans la Région Bretagne leur conviendrait. La réunification, si elle soulève la ferveur de nombreux militants, n'est cependant pas de nature à motiver les foules à elle toute seule, leur semblant loin des préoccupations quotidiennes.

Cependant, la date du 8 mars 2014 marque un tournant, car, la Réunification a été proclamée à Morlaix comme l'une des revendications des Bonnets rouges, juste après les revendications économiques. Peu de gens habitant la Bretagne historique en avaient entendu parler et, maintenant, elle est largement entrée dans le débat politique. Chose inédite, sur les 36 députés bretons, presque la moitié s'en sont déclarés partisans. Et si le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, se garde d'en parler, personne ne peut ignorer qu'il fait partie des tenants de la réparation historique.

Paris, capitale de l'Absurdie, bien avant d'être celle de la France

Certains élus du Val de Loire, dont la délimitation est inscrite dans une décision de l'Unesco (patrimoine mondial de l'Humanité) ont mis en avant l'idée d'une région centrale qui comprendrait ce nom prestigieux. Ils ont donc compris que la bouillie technocratique créée par une région sans références historiques solides les conduirait, une fois de plus, à être dans la main de Paris. Ils ont compris que la France ne peut pas faire bonne figure internationalement, si elle se présente comme un grand jardin à la française, administrée à coup des lois uniformes élaborées dans des lieux à l'abri des regards.

Les Bretons vont donc pouvoir encourager cette tendance chez leurs voisins et amis de la moyenne Loire. Peut-être refaire une nouvelle fédération bretonne-angevine pour partir à l'assaut et faire exploser l'absurde région qui va des portes d'Évreux à celle de Bordeaux. Les Charentais semblent prêts à se joindre à la lutte.

Paris, en improvisant et en ne préparant rien, a ouvert un champ de bataille sur des positions défavorables, au lieu de s'occuper de manière rationnelle des absurdités de la gestion de l'État. Ses dirigeants pourront-ils continuer à donner le change, alors que le système politique central sombre dans la démagogie et la corruption dans les partis, les syndicats et dans les hautes sphères de pouvoir ?

Le maintien de la Bretagne en version réduite est-il négatif?

Le maintien des deux régions Bretagne et Pays-de-la-Loire n' est pas forcément un échec des militants bretons, car, il faut voir que Paris a été contraint de renoncer au grand Ouest, forcément dissolvant pour l'idée même de Bretagne, car, on reviendrait aux politiques éradicatrices de 1790. Ce grand Ouest , paraît tellement plus « socialiste » dans l'idée de mettre la Raison au centre de tout et si la beauté de la construction n'a pas été perçue, c'est que le peuple manque de goût. Le statu quo est donc un échec, en particulier pour tout un milieu socialiste local. Pour eux tous, la Bretagne à cinq départements fait peur : trop puissante et trop prête à se mobiliser pour des causes qui indiffèrent les dirigeants.

Rien ne peut arrêter les événements et les verrous législatifs peuvent toujours être contournés. On prétend que Manuel Valls aurait fermé aux départements la possibilité de quitter leur région d'assignation à résidence. En politique, il ne faut jamais dire jamais. Le prochain Parlement pourra s'asseoir sur les voeux de l'actuel premier ministre et déjà, pour faire passer la loi actuelle, il faudra jouer l'Assemblée nationale contre le Sénat et espérer une grande discipline de députés PS en pleine déprime et d'écologistes en plein confusion.

On ne peut que constater les progrès de la maladie invalidante de l'État utilise, sans vergogne, les méthodes de la Monarchie absolue dans une société de libre parole et de responsabilité citoyenne. Manier les ciseaux dans un bureau à 20 heures montre une vanité sans bornes et un mépris profond des citoyens. Dans tous les pays qui entourent la France, ce type de réforme est longuement discuté par des commissions spécialisées du parlement. L'accepter comme normal, c'est se refuser à soi-même toute dignité ou, pire, prétendre que les Français ne sont assez adultes pour cela.

La chape médiatique levée, les réunionistes doivent convaincre

Un bouchon, au moins, a sauté, celui de la chape médiatique et le débat ne fait que commencer en Bretagne, avec la nouveauté que les partisans de la Réunification sont de mieux en mieux organisés, de plus en plus capables de maîtriser les réseaux sociaux et, qu'en un sens, ils sont les seuls sur le terrain.

A court terme, le paradoxe est que Christian Troadec, chaud partisan de la Réunification, peut, après le élections régionales de fin 2015, rassembler un groupe important au Conseil de la Région Bretagne non réunifiée et tenter de combler son déficit de popularité dans la Bretagne Est. On peut supposer que les Bonnets rouges, dont il est un porte-parole et les résultats très honorables de la liste « Nous te ferons, Europe », qu'il a menée aux européennes de mai (5,40% en Bretagne) ont pesé dans le recul du gouvernement. Il n'est évidemment pas le seul acteur politique pouvant rassembler les Bretons partisans de la Réunification et il faut souligner le travail de fond fait par Bretagne réunie et par 44=Breizh.

Le match est relancé et tout indique que la Bretagne n'est pas morte, malgré les nombreux croque-morts qui la guettent.

Christian Rogel

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Christian Rogel est spécialiste du livre, de la documentation et de la culture bretonne.
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Vos 19 commentaires
herve morvan Le Vendredi 6 juin 2014 17:29
Christian Rogel, d'après mes dossiers, nous avions 22 députés pro-réunification sur 37, et 11 sénateurs sur
19, soit 34 parlementaires pro-réunification sur 56. Je suppose que quelques uns ont déserté, mais pas tant que ça.
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Burban xavier Le Vendredi 6 juin 2014 21:27
Malaise Breizh!
Je ne crois plus aux élus qui nous mènent en bateau (ce qui est un comble pour les Bretons) sur le sujet ! La seule réponse : c'est la mobilisation le samedi 28 Juin 2014 à Nantes/Naoned devant la préfecture puis devant les préfectures et sous -préfectures de Bretagne historique ! Puis acter d'autres rendez-vous pendant l'été sur les stands de Bretagne Réunie et en adhérant massivement à cette association dont le but est la "Bretagne réunifiée " , nous aurons besoin du soutien financier de tous tarif 24 euro à l'année , une misère ! 5 euro pour les chomeurs et personnes en difficulté ! 1000 personnes environ ont répondu le 03 Juin aux appels à manisfester devant les préfectures , un tour de force à 17h00 compte tenu du travail de chacun et des activités de tous ! Betek an trec'h ! Breizh unvan !
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Yannig Pennkalet Le Vendredi 6 juin 2014 22:18
Je mettrais tout de même un bémol en ce qui concerne 44=Breizh qui a introduit un facteur idéologique conduisant à diviser le combat des Bretons pour la réunification. Heureusement que le mouvement des bonnets rouges a pris la relève pour unir l'ensemble des Bretons et assurer un nouveau souffle à la lutte pour que la Bretagne puisse retrouver son intégrité, car c'est bien une de nos priorités au-delà des clivages politiques ou idéologiques.
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Jean Claude LE BORGNE Le Samedi 7 juin 2014 09:51
Quand on a coutume de dire " Val de Loire " et" mis en avant l'idée d'une région centrale qui comprendrait ce nom prestigieux.", Moi qui suis émigré dans le FOREZ, je souhaiterais signaler que le patronyme " LOIRE" ou "Fleuve LOIRE" comme on dit en Forez, n'est pas la propriété de la région dite du Val de Loire. Nous avons les départements de la LOIRE et de la Hte LOIRE, une plaine de la Loire s'étendant de St Etienne à Roanne, Les premiers châteaux de la Loire ne sont pas très loin du Mont Gerbier de Jonc. Je suis un ligérien d'adoption. Bref, La loire, dernier fleuve sauvage d'Europe, ne pourra en aucun cas être domestiqué ou capté à l'approche de l'Atlantique.
Précisions qui n'ont rien à voir avec le débat, mais qui méritent d'être apportées.
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Christian Rogel Le Samedi 7 juin 2014 10:57
@Jean-Claude Le Borgne
C'est vevenu plus uq'une appellation coutulière et sa valeur internationale est telle que la Région pDL essaie parfois d'inclure la Loire-Atlantique et lechâteu des ducs de Bretagne dans sa propagande toutiristique. Bretagne réunie et l'Institut culturel de Bretagne ont, alors, attiré l'attention de l'Unesco sur ces petites tricheries.
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AnnaBZH Le Samedi 7 juin 2014 15:28
Le camps de Conlie n'était ni plus ni moins qu'un camp de concentration !
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PIERRE CAMARET Le Dimanche 8 juin 2014 10:28
@AnnaBZH. Non quand meme , si on veut le comparer avec un camp NAZI. Un de mes grand Oncles etait Aumonier au camp de Conlie et ecrit la dessus.
Non , mais camp completement desorganise , les hommes arrivaient :rien pour s'abriter , se coucher , nourriture rare , la Bretagne s'etait organisee elle meme pour envoyer de la nourriture aux mobilises . Inaction pas ou tres peu d'entrainement militaire , pas d'armes en etat , car Mr GAMBETTA ne voulait pas armer une armee de chouans qui aurait pu mettre en danger , sa UNE ET INDIVISIBLE.
Garder la Republique UNE ET INDIVISIBLE etait la priorite , battre les Prussiens ne venait qu'apres.
La logistique etait ZERO et après les combats malheureux du Mans , dont le General CHANZY , fait porter le poids aux Bretons , il a ete decide de vider le camp et de renvoyer en Bretagne ceux qui y etaient encore , avant l'arrivee des prussiens .
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Christian Rogel Le Dimanche 8 juin 2014 11:31
@Pierre Camaret
Oui, ce fut un désastre, mais, pas une tentative de parquer les soldats bretons, plutôt un mélange de panique de désorganisation avec un ministre de la Défense qui a eu peur des conséquences d'une décision approuvée par lui.
La majorité des conscrits (la Garde mobile) était destinée au soutien des troupes du front, mais, celles-ci ont fait défaut.
Les quelques compagnies de Bretons extraites du camp ont été braves, mais, manquaient de formation militaire, si bien qu'elles n'ont pas pu soutenir le choc à la bataille du Mans.
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eugène le tollec Le Dimanche 8 juin 2014 12:14
Non Anna
CONliE N'a été que ce que décrit Pierre ,le résultat de l'incurie de l'état français qui se cachait derrière sa république et ses grands principes républicains...la troisième république est la " fosse du rêve breton"...Cette armée de l'Ouest pouvait détruire une république moribonde et totalement socialisee.
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PIERRE CAMARET Le Dimanche 8 juin 2014 13:30
CONLIE . Une occasion manquee ( encore une ) Les Officiers de KERARTRY Commandant en Chef de l'Armee de Bretagne , etaient ecoeures du traitement que subissait leurs hommes . Reunion un soir dans une auberge sur les bords de Luynes : Les Officiers a KERARTRY : Mon General nos gars souffrent , froid , faim .Nous sommes ici pour une patrie ingrate .Mon General prenons 10 000 de nos gars les plus solides et marchons sur TOURS , faisons prisonnier GAMBETTA et negocions avec les prussiens l'Independance de la Bretagne .KERARTRY a hesite trop longtemps et a ete ecarte et remplace .
Ai bien connu dans la Marine un petit neveu de KERATRY , le lieutenant de Vaisseau GUILLAUME (Sa mere etait une Kerartry , son Pere GUILLAUME , un lorrain etait egalement Officier dans l'Armee) Le LV GUILLAUME qui avait le sang de son ancetre a fait beaucoup parle de lui , lors de la Guerre d'Algerie . Il est mort depuis.
La Bataille du Mans , en fait sortie du Mans Route vers TOURS , lieu le tertre rouge . Quelques milliers de Bretons mal armes ( Vieux fusils de la guerre de secession US ) remplacent les Regiments de ligne francais ( ligne: militaires de carriere) qui s'enfuient devant l'attaque de la Garde Prussienne - Unite d'Elite de l'armee prussienne( les Waffen SS de l'epoque )accrochages, pertes enormes du cote Breton: L "ORDRE DE REPLI EST DONNE "et non une fuite aveugle . CHANZY : la lachete des Bretons m'a fait perdre la Bataille du Mans .??????????? ainsi ecrit on l'histoire >
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M.Prigent Le Lundi 9 juin 2014 01:24
La défaite magistrale de la France en 1870 est étonnante.
En effet, l'infanterie française était dotée d'un fusil très performant (Le Chassepot je crois), dont la portée était le double de celui des prussiens.
cette défaite aurait 2 causes majeures:
-La puissance de l'artillerie germanique (comme celle de l'armée française à St Aubin du Cormier en 1488.)
-ET surtout, la chaine de commandement totalement pyramidale (avatar du jacobinisme) de l'armée française qui paralysa les initiatives du combat sur le terrain.
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PIERRE CAMARET Le Lundi 9 juin 2014 02:39
Oui on les appelait les "MOBLOTS"un court pour mobilises.
Cette guerre 1870 1871 me passionne , car peu connue .J'ai lu des quantites de livres en Francais et allemand sur ce sujet .
A part la presence des Bretons a CONLIE , les Bretons etaient egalement dans PARIS . Les navires de Brest avaient ete desarmes et les equipages diriges sur Paris , pour participer a la Defense ( il n'y avait plus d'armee francaise , elle etait prisonniere ) .Les Bretons combattaient a Paris, comme fantassins , canonniers , ce sont eux qui servaient dans les forts et aussi operaient les ballons qui quittaient Paris . Seule liaison avec le reste de la France .
Point Noir ????? les Bretons après l'armistice , ont ete regroupes sur Versailles et ont participe avec l'armee reguliere francaise reconstituee( les allemands avaient libere 132 000 prisonniers de guerre)a la reconquete de Paris , sur les Communards
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PIERRE CAMARET Le Lundi 9 juin 2014 02:54
M.PRIGENT . Exact Les Chassepot etaient excellents , mais GAMBETTA ne voulaient pas les allouer aux Bretons , donc pour les Bretons des vieux fusils endommages de la guerrre de secession ... munitions tres souvent incompatibles ?????. ET bien sur les magouilles francaises , les influences secretes sur les decisions .Armement des Bretons; KERARTRY et ses generaux couraient les depots pour trouver des armes ... c'etait oui , on vous les envoie ........ quelques heures après Non le Ministre a decide de stopper l'envoie etc... etc.... GAMBETTA avait ses "chouchous "CHANZY , il se mefiait de KERARTRY : Mon General souvenez vous que vous etes Francais avant d'etre Breton .KERARTRY etait Republicain ,ancien Prefet de Police a Paris , puis a Brest (???).C'etait un patriote , qui voulait faire quelque chose ... allez faire comprendre cela aux Francais, ils y voient automatiquement la "concurrence ". Helas , j'ai connu cela .
GAMBETTA d'origine Genoise n'en avait rien a foutre de la France , de l'Alsace Lorraine ...... il faisait sa fortune , comme on disait a l'epoque . Le terme a un peu change et remplacons Fortune par carriere .
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PIERRE CAMARET Le Lundi 9 juin 2014 11:53
Un petit detail que je rajoute . Vous en faites ce que vous voulez . Les allemands liberent 132 000 prisonniers de guerre francais pour etre incorpores a l'Armee de Versailles. Ces liberes arrivent par le Port de Boulogne , ils ont ete tries .Ces liberes appartiennent tous au monde rural , des paysants .Ils vont combattre contre des citadins donc il faut creer encore une "difference "supplementaire.
Oh! les francais etudient meme le detail .
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Christian Rogel Le Lundi 9 juin 2014 20:38
Ce qu'on appelait la Garde mobile n'était que virtuel au début de la guerre de 1870. Elle ne devait être que la force auxiliaire et non combattante des troupes de ligne, mais, on les a envoyé au front en plusieurs occasions. Les mobiles du Finistère qui ont du combattre au Sud de Paris, ont essuyé de lourdes pertes. Des mobiles de Loire-Inférieure ont participé à l'attaque manquée de Buzenval et ont perdu beaucoup d'hommes et, leur capitaine, Henri de Lareinty (futur pdt monarchiste du CG de Loire-inférieure) fait prisonnier et envoyé en Allemagne. Un fois libéré, il a commandé, à nouveau, des mobiles nantais dans l'armée versaillaise.
Les mobiles du Finistère se sont distingués dans la prise de l'Hôtel de ville de Paris aux mains de la Commune et leur aumônier, Félix du Marhallac'h, a eu son chapeau et sa soutane percés par des balles et a reçu la Légion d'Honneur pour cela.
Lire sur les mobiles du 29 : http://www.ancestramil.fr/uploads/01_doc/divers/1870_la_commune/2_bataillon_mobiles_finistere_1870-1871.pdf
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PIERRE CAMARET Le Lundi 9 juin 2014 22:45
Hotel de Ville . L'insurrection dans l 'insurrection .
Le Peuple de Paris avait ete egalement mobilise : Garde Nationale Celle active , et cellle plus territoriale. Leurs Chefs ne comprenaient pas grand chose a la strategie militaire et preconisaient la sortie en masse de Paris . TROCHU aurait dit , il faudrait le faire : il y aurait 30 000 tues et les autres me laisseraient tranquille. Ils se sont portes sur l'Hotel de Ville pour exiger cettte sortie . Exact les Bretons etaient derniere les fenetres des immeubles entourant la place et ont ouvert le feu des que la foule est devenue plus menacante . Pendant ce temps la , les allemands etaient autour de Paris.
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PIERRE CAMARET Le Mardi 10 juin 2014 11:43
Christian ROQUEL . Je crois que j'ai fait une erreur et confondu 2 evenements .
Vous relisant je pense que vous relatez la prise de l'Hotel de Ville par l'Armee de Versailles sur les Communards. Le Siege etait leve .
Moi je relatais un evenement , pendant le siege , une revolte /manifestation des parisiens ( gardes nationaux ) qui voulaient une sortie en masse.Ce que TROCHU , qui avait evalue les pertes enormes possibles , ne voulait pas .Les soldats Bretons s'etaient positionnes derriere les fenetres des immeubles situes autour de la Place, et avaient ouvert le feu sur les manifestants quand ceux ci ,ont voulu donner l'assaut a l'Hotel de Ville ,ou se trouvait TROCHU . ( Participe passé du verbe TROP CHOIR , disait Victor HUGO )
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Louis Le Bars Le Mardi 10 juin 2014 18:41
"On prétend que Manuel Valls aurait fermé aux départements la possibilité de quitter leur région d'assignation à résidence. En politique, il ne faut jamais dire jamais."
Tout à fait. La droit d'option pour les départements est parfaitement légitime.
Plusieurs départements s'intéressent à cette problématique (Belfort, Haute-Marne, Cantal, Charentes ...). Le gouvernement a tort de ferme complétement la porte, mais raison de s'inquiéter d'une éventuelle "fuite en avant".
Le droit d'option doit être intégré mais encadré. Il ne doit concerner que les département limitrophes des nouvelles régions, et ne devrait pas concerner un % de départements et/ou de populations excédent un certains seuil dans la région de départ et/ou d'arrivée pour éviter des déséquilibres.
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Alan PRYTGWENN Le Jeudi 12 juin 2014 09:55
La République Français n'est pas une construction ethnique ou charnelle. C'est une notion juridique basée sur la citoyenneté. L'Etat français n'a donc aucune obligation morale envers ses populations qui sont en fait une projection abstraite. Cela permet de se livrer aux pires atrocités quand la population ne convient plus aux visées de l'Etat. Celui-ci peut décider de changer de population et d'éliminer l'ancienne. L'affaire de Conlie en est l'illustration.
De nos jours, la République ne peut plus se permettre l'élimination physique des opposants qu'elle a largement pratiquée en Bretagne et en Vendée durant la révolution. Ce n'est pas parce que ses dirigeants sont devenus des gens vertueux mais par crainte des réactions internationales. Maintenant, elle pratique certaines méthodes de l'inquisition en rejetant dans les ténèbres extérieures et en les diabolisant les communautés européennes qui revendiquent leur droit à la spécificité.
Il est donc illusoire que le salut de la Bretagne vienne de la République Française.
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