
Quand on voit la situation difficile des écoles Diwan, de Sonerion, d’Amzer Nevez et de nombreuses associations culturelles bretonnes, on ne peut que se poser une question simple : Pourquoi ne pas faire appel aux grands capitaines d’industrie bretons ?
Tribune d'une lectrice
Quand on voit la situation difficile des écoles Diwan, de Sonerion, d’Amzer Nevez et de nombreuses associations culturelles bretonnes, on ne peut que se poser une question simple :
Pourquoi ne pas faire appel aux grands capitaines d’industrie bretons ?
On pense notamment à ceux qu’on appelle parfois les « milliardaires bretons ». Ils sont au nombre de sept, selon les derniers classements économiques. Des noms connus, souvent discrets, mais qui ont déjà démontré leur capacité à agir pour des causes qui les touchent. On se souvient par exemple de François Pinault et de son fils, qui ont donné 100 millions d’euros pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Un geste spectaculaire, à la hauteur d’un attachement sincère au patrimoine français.
Nous, Bretons et Bretonnes, ne demandons sans doute pas autant – quoique ! (rires) – mais pourquoi ne pas imaginer une démarche collective de ces grandes fortunes pour soutenir l’avenir de notre culture et de notre langue ?
Aujourd’hui, l’enseignement immersif en breton est en danger, faute de moyens. Pourtant, il s’agit bien de préserver un patrimoine vivant, transmis aux jeunes générations, ancré dans la réalité bretonne d’aujourd’hui.
Un soutien massif de ces entrepreneurs serait un geste fort, symbolique et concret, pour relier l’économie et la culture bretonnes, deux mondes encore trop souvent séparés.
Un bel exemple de ce type de solidarité nous a été donné récemment par huit groupes familiaux bretons réunis autour du projet « Renforts bretons », pour soutenir le développement de la Brittany Ferries. Ce genre d’élan collectif montre qu’il est possible de se rassembler pour défendre des intérêts communs.
Pourquoi ne pas imaginer un fonds de dotation culturel breton, alimenté par ceux qui ont su faire prospérer leur activité en Bretagne et grâce à la Bretagne ? Un tel outil pourrait servir à financer durablement l’enseignement en breton, les bagadoù, les festoù-noz, les médias indépendants, et tous les projets portés par la société civile.
L’économie et la culture ne doivent pas s’opposer. Elles peuvent se renforcer mutuellement.
Et si ce lien, encore trop fragile, devenait une véritable alliance ?
Commentaires (15)
Est-ce que quelqu'un a des nouvelles ?
D'accord avec vous ...
Il est sans doute plus glorieux à leurs yeux de donner pour ND de Paris que pour St Pierre et St Paul de Nantes. Tout les incendies ne se valent pas, couverture médiatique oblige. Après qui sait ? Je ne suis pas dans leurs petits papiers, peut-être qu'une fois l'an pour les étrennes se fendent-ils d'un petit chèque... Allez, à votre bon cœur Messieurs-Dames.
Pour ceux qui ne seraient pas convaincus, il suffit de regarder, par exemple, ce qui s’est passé lors du naufrage du Titanic.
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Quant au patronat breton, il a l'habitude de contrôler à quoi sert son argent. Il me semble aussi que l'institut de Locarn avait accueilli des Vendéens.
La langue bretonne est en lambeaux dans l'indifférence du plus grand nombre ...
Pourtant quelle chance nous avons d'avoir celle-ci , mais ce dépôt culturel est ignoré par les Breton(ne)s ...