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- Communiqué de presse -
Et une de plus !
Une nouvelle fois, l'Etat francais pense règler les problèmes agricoles bretons à coup de subventions. Deux millions d'euros afin d'alléger les charges financières et deux autres millions destinés à l'aide à la cessation d'activité des exploitations les plus fragiles.
Par Philippe Argouarch pour Emgann-MGI le 3/01/04 22:32

Communiqué d'Emgann

du 24 décembre 2003

Et une de plus !

Une nouvelle fois, l'Etat francais pense règler les problèmes

agricoles bretons à coup de subventions. Deux millions d'euros afin d'alléger les charges financières et deux autres millions destinés à l'aide à la cessation d'activité des exploitations les plus fragiles.

Sous le terme "fragiles" sous entendre "petites", les grosses exploitations ont quant à elles les reins plus solides pour accuser la crise.

Mais que recherche l'état francais ce n'est pas en réduisant le nombre d'éleveurs que le nombre de porcs diminuera. Cela ne fera qu'augmenter encore une peu plus le chômage et la désertification de nos campagnes.

Comment péreniser une agriculture bretonne à coup de subventions

Comme d'habitude, l'état francais calme les esprits sans apporter de solution. Les actions "coups de poing" que l'on a pu observer à Quimper ou à Saint Brieuc traduise un malaise que Emgann soulève depuis des mois. Les images nous montraient de jeunes éleveurs excédés par le cours du porc, qui ne cesse de descendre depuis des

mois et qui est passé en dessous de la barre symbolique de 1€ le kilo. Les agriculteurs ne doivent pas vivre des subventions que l'état francais voudra bien leur accorder mais de leur travail.Emgann accuse l'état francais de maintenir une situation économiquement préjudiciable envers la Bretagne. Cette subvention devrait permettre une conversion des élevages porcins où à l'heure actuelle seul compte la production à moindre cout, au détriment de

l'éleveur, de l'animal, du consommateur et de l'environnement, vers des élevages proposant un label "porc breton" qui se différencierait en terme de qualité (organoleptique, bien-être animal, respect de l'environnement…) d'un porc importé. Chose qu'Emgann demande depuis des mois et dont le label "Cochon de Bretagne" en est un exemple.