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Etat liberticide

Dans l'ambiance actuelle, avec un Etat liberticide qui se renforce au nom de notre protection, de Tocqueville et Hayek nous rafraîchissent notre intellect de démocrates épris de liberté. « Après avoir

Alan CORAUD pour alan coraud le 15/01/15 10:14

Dans l'ambiance actuelle, avec un Etat liberticide qui se renforce au nom de notre protection, de Tocqueville et Hayek nous rafraîchissent notre intellect de démocrates épris de liberté.

« Après avoir pris tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu et l'avoir pétri à sa guise, l'état souverain étend ses bras sur la société tout entière ; il en couvre la surface d'un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient faire jour pour dépasser la foule ; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige ; il force rarement d'agir ; mais il s'oppose sans cesse à ce qu'on agisse ; il ne détruit point, il empêche de naître ; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque peuple qu'il domine à n'être plus qu'un troupeau d'animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger. »

D'après Alexis de Tocqueville

Là où l'initiative est libre, le progrès économique, social, culturel, politique, est toujours supérieur à celui des sociétés centralisées et planifiées. L'"ordre spontané" vaut mieux que l'ordre décrété.

F.Hayek

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Vos 12 commentaires
  Paul Chérel
  le Jeudi 15 janvier 2015 13:57
C'est bien vu et à apprendre par c½ur dans les écoles et dans le monde médiatique, une fois évidemment, lorsque la France aura réussi à se débarrasser de son Education nationalisée et de son corps d'enseignants idéologues (idéocrates) du 19ème siècle. Paul Chérel
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  Pôtr ar skluj
  le Jeudi 15 janvier 2015 15:28
La conséquence de cette révolte adolescente contre le contrôle étatique, c'est le triomphe du fort sur le faible, qui est inévitable en l'absence d'intervention publique. Et au rang des faibles, je mets la culture bretonne, qui s'efface face à une culture mondialisée portée par l'économie libérale.
Vos raisonnement anti-étatique s'appliquerait aussi à une Bretagne qui serait dotée des pouvoirs nécessaire à sa renaissance en tant que nation. Elle ne pourrait pas légitiment rendre obligatoire l'enseignement du breton en Basse-Bretagne, ni mettre en place une éducation au patriotisme breton, ni appliquer une préférence provinciale dans l'emploi ou sur les produit de consommation, ni intervenir pour maintenir l'industrie ou l'agriculture bretonne...
On ne peut pas être un libéral et être favorable à la renaissance de la Bretagne.
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  Alan CORAUD
  le Jeudi 15 janvier 2015 18:34
Vous défendez un contrôle étatique, c'est votre vision de la société et c'est votre droit.
Le rapport entre le fort et le faible aujourd'hui c'est un rapport entre les Bretons et un système étatique.
Dans un monde globalisé nous irons vers un partage des gouvernances ou ce que l'on pourrait appeler une gouvernance multiple.
Le local, le national, le fédéral et le mondial.
Ce nouveau monde vers lequel nous allons devra relever de multiples défis. La progression rapide des technologies, des sciences, la substitution du travail humain par les robots etc
ne pourront être appréhendées qu'à grande échelle. Par exemple, les 1,2 millions de chinois fabricant les Iphone, entre autres productions, seront remplacés dans les 10 ans par des robots.
L'ONU est sans doute le creusé d'où peut émerger une gouvernance mondiale afin d'accompagner ce monde en mutation.
L'absence d'intervention publique n'est pas souhaitable et je ne le prône pas. Mais, il faut définir d'où vient cette intervention, si elle est légitime
et si elle est équitable. L'interventionnisme étatique nuit au libre échange, à une concurrence loyale et génère trop souvent du dumping.
Elle crée aussi une concurrence déloyale entre les entreprises d'un même pays, entre celles qui sont aidées et celles qui ne le sont pas.
Aides qui génèrent aussi un système de copinage malsain pour la démocratie. Créer des réseaux de redevables n'est pas souhaitable.
Il en est ainsi des media en France subventionnés pour certains - 10 à 13 millions d'euro chaque année pour Ouest-France par exemple -
et sans aide pour d'autres.
Ce site où nous échangeons en sait quelque chose, lui qui n'a aucune aide ni de la France ni de l'Europe, puisque les aides européennes à la diffusion de l'information passent par l'Etat.
Quant aux aides à la culture française et à la langue française, à travers l'exception culturelle française, c'est un nationalisme chauvin, arrogant et suffisant qui est l'essence de ce concept.
En Bretagne, il n'est pas souhaitable de recréer ce concept.
Nous Bretons avons une vision d'ouverture sur le monde, d'échange et nous nous enrichissons à travers les autres sans être imbus de nous-mêmes, de notre langue et de notre culture.
Elles ne vivent pas par décision étatique.
Vous écrivez "Education au patriotisme breton" , idée qui me fait frémir car elle a comme un relent d'Union Soviétique, de Corée du Nord ou de république française.
J'aime trop la liberté de penser pour souhaiter un formatage des jeunes fussent-ils Bretons dans une Bretagne gérant l'enseignement.
Il ne faut pas reproduire dans une société bretonne émancipée les dogmes que nous subissons aujourd'hui.
Vous écrivez " préférence provinciale". Cette démarche ne peut qu'être volontaire et sans ce terme obsolète.
Si Produit en Bretagne fonctionne auprès des consommateurs c'est sur la base du volontariat.
Nous sommes désolés si le "Produit en France" ne fonctionne pas, malgré des financements publics importants.
Si des Bretons vivent positivement le rôle de l'Etat français- on m'a cité l'exemple d'un couple à la retraite, lui ancien proviseur, elle ancienne enseignante, recevant 6600 ¤ net par mois-
d'autres Bretons vivent le système étatique comme asphyxiant, croulant sous les prélèvements obligatoires, sous les normes et les règlementations, encadrés par des contrôles incessants.
L'injustice étatique est une évidence. L'interventionnisme étatique est un handicap et cette idéologie républicaine tricolore n'est pas pérennisable.
Nous devrons, nous Bretons, inventer un modèle social fait de liberté et d'équité et cela dans un monde qui sera de plus en plus globalisé.
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  Pôtr ar skluj
  le Vendredi 16 janvier 2015 02:17
Vous ne répondez pas au problème essentiel : comment la Bretagne pourrait-elle renaître dans ce monde ouvert à tout les vent ?
Considérons simplement le problème de la langue : plus de 80% des Bretons y sont favorables mais combien l'apprennent ? Votre foi dans la volonté individuelle trouve ici sa limite. Il est de plus inutile de blâmer un État qui martyriserait le peuple breton : le tassement des inscriptions en filière bilingue montre bien qu'il n'y a pas une grande demande pour l'apprentissage du breton. Cela se comprend, il a perdu toute utilité économique. Il ne peut avoir qu'une utilité sentimentale : il faut ancrer dans l'esprit des gens qu'un bon Breton doit parler breton (ou gallo pour les Hauts-Bretons).
Le monde libéral n'est agréable que pour une élite économique bien étroite. Il arrache l'homme à racines pour en faire un mécanisme sans passé qui sert la seule rentabilité. La mobilité subit chasse les descendants des paysans autarciques hors de leurs petites patries. Encore que nous ne vivions que l'aspect le moins détestable de ce monde qui repose, in fine, sur le travail servile.
Seul le patriotisme et le protectionnisme peuvent encore sauver la Bretagne.
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  M.Prigent
  le Vendredi 16 janvier 2015 03:01
La "marche pour la liberté" entamée le dimanche 11 janvier se poursuit à grandes enjambées.
En effet, depuis 15 jours, il m'est impossible d'accéder aux commentaires de yahoo actualités (je ne suis pas le seul) suite à 2 ou 3 alertes internet d'origine inconnue.
Quant à youtube, il suspend carrément les commentaires, de vidéos apparemment iconoclastes contraires à "la pensée unique", tel celle de l'interview d'un député européen français "non républicain", un des rares élus qui osent disserter sur la politique immigrationiste
suivie par la France depuis 40 ans.
https://www.youtube.com/watch?v=aEUruaIUKqI
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  Jean Pineau
  le Vendredi 16 janvier 2015 08:57
Je crois que cette personne se trompe d'époque. L'apogée de l'état-nation est le XXème siècle. C'est l'état-providence, l'état-protecteur et aussi l'état total nazi ou communiste. Le XXIème siècle voit émerger les circuits courts, les transactions qui se font hors des institutions bancaires, les solidarités qui se font hors de la Sécurité sociale ou de la CAF. L'initiative pour le bien commun est devenue nécessaire. Si vous refusez de prendre cette responsabilité envers les Bretons, en la condamnant d'un simple mot de "libéralisme", alors je doute que vous fassiez quoi que ce soit pour votre pays, quel qu'il soit.
L'avenir de la Bretagne réside dans les Bretons, non pas dans les institutions qu'elle pourrait se donner, grâce justement à ceux qui auront osé braver l'état. Si notre population devient bretonne par la contrainte, je ne donne pas cher de notre avenir.
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  jean Pineau
  le Vendredi 16 janvier 2015 09:01
réponse adressée @ pôtr ar skluj bien sûr
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  Logodennig
  le Vendredi 16 janvier 2015 11:06
Il apparaît clairement ces derniers jours que l'Unité Nationale prônée de droite et de gauche se révèle au grand jour, enfin, comme un concept artificiel, nihilisant et destructeur. La Bretagne en sait quelque chose.
La France est multiple, bigarrée, colorée tant en visages qu'en sonorité des accents et des langues parlées d'Est en Ouest et du Nord au Sud, y compris bien sûr dans les TOM et DOM...
Comment peut-on continuer d'imaginer vouloir que chaque résident sur ce sol (immigré ou natif) puisse ressembler en tous points à son voisin, à son ami, à son collègue de boulot...?
Ce n'est pas l'Unité nationale qui est à mettre en avant mais plutôt la Tolérance (Nationale si cela vous chante, mais ceci est un autre point à débattre...).
Les ravages causés de tous temps par cette volonté d'unifier à tous prix sont connus aujourd'hui: dépression, alcoolisme, taux de suicide élevé, extrémisme parfois...
Se cacher derrière l'unité nationale permet de rejeter l'Autre dans sa différence, de surcroît protégé par la loi, tant qu'il n'y a pas agression physique s'entend!
Un véritable Etat de Tolérance permet la liberté d'être et d'exister, apporte respect à chacun et laisse libre cours à la liberté d'expression qui ne peut alors affecter personne puisque chacun est reconnu par ailleurs et pleinement pour ce qu'il est.
A chacun de prendre ses responsabilités d'être humain, comprenant qu'en accueillant l'Autre, l'Autre nous accueille et que vouloir unifier tous et toutes va à l'encontre de ce qui fait la spécificité et la richesse de l'espèce humaine justement.
Pratiquer sa religion, se déclarer athée, affirmer son identité culturelle et cultuelle, parler sa langue de coeur et/ou de naissance, être différent parce que la différence est l'Être.
Musulmans, catholiques, protestants, juifs, athées, Basques, Corses, Auvergnats, Alsaciens, Béarnais, Guyanais, Réunionnais et bien sûr Bretons !
Restons tous vigilants face aux lois liberticides qui pourraient naître dans la peur, les exemples historiques ne manquent pas. C'est de notre liberté à tous et à chacun qu'il est question et pas seulement notre liberté d'expression (qui n'est pas totale puisque elle ne reconnaît pas les langues parlées en France).
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  alan coraud
  le Vendredi 16 janvier 2015 12:37
@logodennig
C'est plutôt l'altérité qui est la grande absente du système républicain français. Terme qui s'applique mieux à mon sens que le terme "tolérance". L'altérité est le fait de s'enrichir mutuellement de nos différences. Tolérer c'est juste tolérer la différence ! Ceci dit même cela n'est pas ...toléré dans le système du dogme jacobin français.
Concernant cette problématique je conseille pour ceux qui ne l'ont pas encore lu l'excellent livre :

La Désunion française : essai sur l'altérité au sein de la République
By yvon ollivier
Editions de l'Harmattan
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  Brocèlbreizh
  le Dimanche 18 janvier 2015 07:00
"On ne peut pas être un libéral et être favorable à la renaissance de la Bretagne" A titre individuel j'y arrive pourtant parfaitement bien! A force de murir, le fruit tombe finalement tout seul et marque ainsi "l'avènement d'une nouvelle naissance" .Vae victis.
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  Brocèlbreizh
  le Jeudi 19 février 2015 10:03
Concernant monsieur De Tocqueville,vu de Bretagne à mon humble avis,il devrait être le premier au panthéon de la révolution.
Quand a Voltaire le révolté la place du canasson le rendrait égal à lui même ...Les oubliettes de l'histoire républicaine.
La première valeur commune est la liberté pas le centralisme.
Nous aurions pu avoir : 1/ Tocqueville le libéral.2/Mirabeau le libertin intellectuel, médiocre en économie.3/Rousseau le libre penseur/ loin derrière un opportuniste à tendance intellectuelle tardive et colérique:Voltaire: Un homme qui pour moi transforme "le libéralisme" de Locke en police moralisatrice en France naviguant allègrement du libéralisme au centralisme d'état a terme.Une hérésie.
"L'esprit d'une nation réside toujours dans le petit nombre qui fait travailler le grand, est nourri par lui, et le gouverne" Beau travail Voltaire..Bien loin de l'Altérité fondamentale d'un échange-libre.Un homme qui manipule avec talent les mots et ses propres contradictions n'est pas pour autant un grand penseur.Celui-ci manquait de "hauteur" et de "grandeur d'âme"L'ériger ainsi dans la république fut une maladresse démocratique selon moi.
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  Brocèlbreizh
  le Dimanche 1 mars 2015 04:45
Pôtr ar skluj...Forcément..
Il n'est pas utile de mélanger béatement les mots "ordre libéral" et "ordre capital financier".
Le Français mélange déjà libéralisme et capitalisme.
Le Breton(vous y compris) ne devrait pas s'en accommoder.
Vous risqueriez ,a force d'approximation,de vous transformer non pas en crapaud(quoique..)mais bien en
Freton ou en Brançais.
Vous en perdriez votre latin-breton.
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