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- Dépêche -
Francois Fillon et la réunification de la Bretagne
Au cours d'un déplacement à Vannes, le premier ministre François Fillon, questionné sur la réunification de la Bretagne a déclaré "Je sais que le président Le Drian souhaite qu'une consultation de la population soit organisée pour le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Pourquoi pas ?" pour ensuite verrouiller le scrutin définitivement en annonçant "Mais je m'interroge sur le périmètre
Philippe Argouarch pour ABP le 15/05/09 20:31

Au cours d'un déplacement à Vannes, le Premier ministre François Fillon, questionné sur la réunification de la Bretagne, a déclaré "Je sais que le président Le Drian souhaite qu'une consultation de la population soit organisée pour le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Pourquoi pas ?" pour ensuite verrouiller le scrutin définitivement en annonçant "Mais je m'interroge sur le périmètre de cette consultation. C'est avant tout la population de la Loire-Atlantique qu'il faut consulter, ainsi, probablement, que celle de la région d'accueil mais également celle de la région quittée !".

Certains font remarquer que c'est un peu comme si en 1956 on avait demandé aux Français s'ils voulaient laisser partir la Sarre. On devine la réponse. Heureusement, seuls les Sarrois ont voté. Comme l'exprime Patrick Mareschal, président du Conseil général de Loire Atlantique, et qui est favorable à la réintégration : "Consulter les autres départements des PDL équivaudrait à “demander aux dindes de voter pour la fête de Noël”..." On sait déjà qui seraient les dindons de la farce.


Du côté de l'association Bretagne Réunie, on fait aussi remarquer que personne n'est venu consulter la Bretagne quand on lui a retiré la Loire-Atlantique en 1941, puis encore en 1957 lors de la création des régions économiques, et finalement en 1983 lors de la loi Deferre sur la régionalisation. Pour les politologues, le découpage des régions tel qu'il existe aujourd'hui n'a en fait aucune légitimité puisque dessiné sans aucune consultation populaire.

Philippe Argouarch

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Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
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Vos 13 commentaires :
Yannig Bichon Le Mardi 31 août 2010 23:27
C'est formidable comment pensent les "têtes pensantes" en politique. Étonnant (de sa part) qu'il n'ait pas dit: "Mais que vont devenir les autres habitants des pdL?". C'est sans consultation que la Loire-Atlantique a été séparée de la Bretagne, c'est donc sans consultation qu'elle doit y être réunifiée!
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pierre daniel Le Mardi 31 août 2010 23:27
Reponse logique d'un defenseur du dogme jacobin . Pour les tenants de ce dogme qui sont aussi nombreux a gauche qu'a droite , l'emergence d'une identité autre que celle qu'ils defendent,est inconcevable.Donc la reunification de la bretagne est pour eux impensable et lutteront becs et ongles pour l'empecher La renaissance de la bretagne en tant que nation europeenne ne pourra se faire que sur les décombres du jacobinisme qui est tres mal en point mais a encore ses defenseurs ,et est toujours au pouvoir en france, La democratie permet par les urnes les changements c'est donc aux bretons de prendre en mains leur destin en votants pour des partis defendants leur unites territoriale et leur culture specifique A-PEINE POUR EUX DE DISPARAITRE ,LANGUE ET CULTURE ....
Le reve des jacobins est de faire en france L'HOMME CIVILISE en detruisant les particularismes locaux. Les jacobins croient toujours en la mission civilisatrice de la france dans le monde .et pour realiser ce phantasme ils sont prets a detruire toutes formes de particularismes a l'interieur de ce qu'ils considerent comme leur espace naturel Soyez lucides la capacité des jacobins a detruire est encore tres puissante.
Quelques nouvelles qui vont en contradiction,avec le discours officiel. Les laiteries de vendee vendent leurs produits avec l'appellation poitou charente avec mention du departement vendee sur le sigle les archeologues de vendee doivent etre rattaches au poitou et le siege du bureau poitou sera a longeves 85 (source la nouvelle republique) le centre de dyalise de fontenay le comte depend maintenant du poitou avec inscription poitou charente en facade des associations en vendee defendent la culture poitevine ex:LA SOULERE, DACTRAD etc
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Prigent Michel Le Mardi 31 août 2010 23:27
Fillon: à l' »Ouest…rien de nouveau »
Ainsi donc, Fillon a repoussé aux calendes grecques le projet de réunification de la Bretagne, bottant en touche en laissant les collectivités locales s'organiser sur la base du volontariat.
Or il est évident que consulter les "ligériens" de la région Pays de la Loire, initiée par Pétain sans aucune consultation démocratique, sur le retour de la Loire Atlantique en Bretagne historique (la seule, la vraie) équivaut à "demander aux dindes de voter pour la fête de Noël" comme l'exprime avec humour Patrick Mareschal, pt du CG de Loire Atlantique favorable à la réintégration.
C'est comme si on demandait au Sénat de voter pour sa propre suppression.
Pour tout breton normalement constitué, il est clair que les "dynasties républicaines" décrites par JL Debré, (bien placé pour en parler) qui constituent le bloc UMPS trustant, grâce à des règles électorales savamment élaborées toutes les bonnes places du pouvoir, n'ont nullement l'intention d'écorner l'omnipotence du pouvoir central parisien dans ce grand Versailles qui fonctionne comme la Rome impériale.
La droite bretonne est sur la lignée des De Rohan qui ont très souvent fricoté avec "le parti des français" pour en tirer avantage, alors que la Gauche, dont les maires des 3 plus grandes villes bretonnes se sont prononcés contre une Bretagne Réunifiée puissante et de stature européenne ne pense qu'à conserver un statu quo préservant les situations des copains, amis voire parents bien installés dans tous les leviers de décision locaux.
Difficile de voter pour des partis incapables de sortir de leur "repli identitaire national" tant à l'intérieur (maintien de régions mal foutues et faibles) qu'à l'extérieur où la seule Europe qu'ils tolèrent est au plus une "Europe des Nations" telle qu'elle existe actuellement avec son budget ridicule (1,2% du PIB européen -la moitié de celui français- et qui n'a augmenté que de 0,3% en 50 ans !).
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iffig cochevelou Le Mardi 31 août 2010 23:27
On ne pouvait certainement rien attendre de mieux de la part de F,Fillon, qui a toujours été un fervent défenseur de la région artificielle d'O. Guichard ; cependant il est clair qu'il n'est absolument pas possible de parler de la réunification de la Bretagne, sans faire la moindre proposition sur l'avenir des autres départements des « Pays de Loire » , et les propositions sérieuses de Bretagne Reunie et de l'ensemble du mouvement breton envisageant une recomposition de l'ensemble occidental de la France par la création d'une région Val de Loire, semble d'une logique incontestable. L'ensemble des évenements que nous avons vécu depuis la grande manifestation de Nantes, a permis un éclaircissement en ce qui concerne la volonté des partis politiques parisiens d'envisager cette réunification , et il faut bien constater que c'est la débandade générale : au PS LeDrian et Maréchal doivent se sentir bien seuls, quant à l'UMP, très electoraliste , les régionales approchant, vont nous jouer le coup de leur concurrent de gauche, en oubliant qu'en Loire Atlantique , UMP et PS sont sur la même longueur d'onde ! Et rien n'est clair dans ce département chez les autres partis politiques dont aucune de leur fédération départementale ne s'est exprimée précisement (à ma connaissance) sur ce problème. Alors il faudra qu'enfin nous décidions de prendre en main notre destin, plutot que de continuer à nous lamenter et comme il faut un début à tout, profitons de l'occasion qui nous est donnée aux élections européennes en votant pour la seule et unique liste Bretonne et Européenne !
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Paul Chérel Le Mardi 31 août 2010 23:27
Merci à Iffig Cochevelou pour la dernière ligne de son commentaire. Chacun aura compris je l'espère.
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pierre daniel Le Mardi 31 août 2010 23:27
Il faut savoir bousculer l'histoire pour qu'elle soit favorable aux nations qui veulent etre libres .Et maintenant le temps est venu pour les bretons de bousculer,l'histoire car le moment est favorable: affaiblissement des etats nations et la france n'echappe pas a ce mouvement,echec du modele jacobin a la francaise,renforcement des pouvoirs de l'europe qui est plus attentive aux revendications des minorités,incapacite des partis politiques (dits nationaux ) de proposer face a la crise un modele de societé moderne et repondant aux aspirations des populations,voir le parti socialiste empetré dans son idéologie et incapable de modernite ,donc voué a disparaitre.
vient un moment ou supplier,demander,quemander une faveur n'est pas suffisant,je prends pour exemple parler sa propre langue. Vient un moment ou il faut prendre,reconquerir des droits legitimes,et ce moment pour les bretons est venu. La bretagne a des droits,sur son territoire historique,sa langue,sa culture,et il est question ici de civilisation,ces droits la bretagne doit les reconquerir.
A ma connaissance Monsieur cochevelou seul europe ecologie s'est prononcée sans ambiguité sur ces questions je peu me tromper.il faut interroger les autres partis ,et voter en fonction des interets nationaux bretons.
ILS SONT GRANDS PARCE QUE NOUS SOMMES A GENOUX redressons nous et parlons d'egal a egal avec les jacobins.
je reste intimement convaincu de la renaissance de la bretagne,il faudra problabement du temps ,mais ce reve fou de liberté est a portée de main
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Alain Létévé Padioleau Le Mardi 31 août 2010 23:27
Tout en poursuivant la volonté de la réunification administrative auprès des politiques, peut-être faudrait-il augmenter les actions de réunification parmi les groupes organisés à l'exemple de "Produit en Bretagne". Si, (au hasard) les potiers, les ornithologues, les fleuristes, les musiciens, les menuisiers, les médecins, les mécaniciens, les avocats, les electriciens, les sportifs, les pêcheurs, les randonneurs, les restaurateurs, .... si tous ces citoyens et professionnels qui fatalement sont regroupés dans une organisation ou un réseau commençaient par s'organiser régionalement sur les 5 départements et si surtout, leurs collègues des autres régions, et même d'autres pays, ne les connaissaient que regroupé régionalement sur 5 départements sans se poser de question sur la réalité d'une Bretagne à 5 départements; peut-être que les politiques verraient qu'il n'y plus qu'eux à ne pas l'être et enfin peut-être commenceraient-ils à comprendre que c'est le peuple qui choisit... Ca vaudrait le coup d'essayer : tenter déjà de faire la réunification par le bas tout en continuant à vouloir la faire par le haut. Je vis dans les Alpes et quand je dis que je suis d'origine bretonne car ma mère était du pays Nantais, personne ici ne me dit le contraire (sauf certains bretons qui vivent dans le coin ou certains touristes bretons ;-) car les gens en général connaissent mal les régions françaises et au mieux ne s'occupent que de la leur. La représentation des choses est importante; par exemple, beaucoup ici dans les Alpes pensent que Nantes est toujours la capitale de la Bretagne car la province de Bretagne, territoire millénaire, a beaucoup plus de force dans les mémoires que ces régions de quelques années. La Bretagne à 5 départements, il faudrait la faire dans les têtes et dans les coeurs puis dans les groupements d'amateurs et de professionnels. Les "grands politiques" seront alors, et comme souvent, les derniers (même si beaucoup pensent être les premiers) à voir que la réunification est déjà dans les faits au quotidien pour une très large majorité...
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Philippe LAMARCHE Le Mardi 31 août 2010 23:27
Entièrement d'accord avec les propos d'Alain Létévé Padioleau. Ne pas attendre B5 pour, par des actions concrètes à tous les niveaux, rendre évidente à tous l'ineptie de la partition actuelle. En appeler à l'histoire est certes utile mais on aura toujours un historien ou un géographe qui cautionnera la présence du 44 en PDL. Tandis que transformer les PDL en coquille vide et purement formelle peut être autrement efficace à mon sens.
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Hervé Leray Le Mardi 31 août 2010 23:27
L'idée développée de créer B5 par le bas paraît bonne mais elle est impossible car, qui dit, regoupement B5 dit les subventions PDL (et souvent par voie de consequence ...toute subvenntion) qui cessent aussi !
De plus au niveau sportif il est impossible de se regrouper B5 car les ligues et les federations nationales verrouillent tout.
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Erwan Malsan Le Mardi 31 août 2010 23:27
Je suis absolument d'accord avec monsieur Fillon ! Si la réunification doit se faire démocratiquement tout le monde doit avoir le droit de vote. Si l'on critique le fait que la Loire-Atlantique est été "séparée" de la Bretagne de façon non démocratique, ce serait ridicule de recommencer en ne pas accordant le droit de vote aux intéressés. Par ailleurs, au lieu de tirer des conclusions, les nantais ne sont pas tous pour le rattachement, le problème c'est que comme personne ne les écoutes, personne ne sait qu'ils existent et vous risquez d'être surpris en constant que Nantes est peuplé de ligérien.
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Alain Létévé Padioleau Le Mardi 31 août 2010 23:27
Impossible n'est pas français et encore moins breton. Evel-just, il ne faut pas tout « balarguer » d'un coup ce qui est PDL pour s'engouffrer dans une B4 administrative sans même lui demander son avis. Il y a certainement des domaines où c'est si difficile que ça ne vaut pas la coup de le faire. Je ne connais pas le milieu sportif mais je veux bien croire celui qui dit que ce n'est pas le meilleur terrain car l'histoire nous apprend que les sportifs sont reconnu, en général, pour être assez « d'équerre » avec l'Autorité et les autorités. Mais il y a de nombreux domaines où la porosité est très possible ; ici dans les Hautes Alpes (05), cette situation est quotidienne. Ce département était dans la province du Dauphiné avec l'Isère (38) et la Drôme (26) mais lorsque les régions ont été créées, le Dauphiné a été coupé en deux et a disparu (sauf le journal et le gratin ;-), le 26 et 38 se retrouvant en Rhône-Alpes et le 05 en Provence Alpes Côte d'Azur. Un problème d'identité s'est vite fait sentir car les alpins ne sont ni lyonnais ou savoyard ni marseillais ou provençaux et il a fallu maintenir les liens avec les voisins (il ne restait que la justice toujours à Grenoble). Coincé entre deux régions « lointaines », les « medio-alpins » étaient orphelins de leur Dauphiné au nord et de leurs Baronnies au sud et devaient vite réagir. Alors se sont créés des réseaux interdépartementaux et interrégionaux et même internationaux car le Dauphiné historique «débordait » sur 3 vallées aujourd'hui italiennes dont les habitants veulent eux aussi conserver leur identité. Une situation administrative a tout de même facilité la tâche : les parcs nationaux et régionaux ! A l'Ouest entre l'Isère et les Hautes-Alpes, le parc national des Ecrins est une porte énorme qui ressuscite presque le Dauphiné et il est beaucoup utilisé pour faire passer les projets entre les deux départements. Le parc régional du Queyras fait de même à l'Est avec les vallées dauphinoises aujourd'hui italiennes. Et le futur parc régional des Baronnies, sur 4 départements (26, 05 04 et 84) et 2 régions, va bientôt percer la dernière frontière au Sud entre les deux régions modernes mais inhumaines tant elles ressemblent parfois plus à des entreprises qu'à des territoires à vivre pour l'homme. Sera alors presque ressuscitée l'ancienne province coupée en deux et la frontière percée de toute part. Autour de projets comme le tétras-lyre, l'agneau pré-alpe de Sisteron, les sentiers thématiques, le gypaète barbu, les chapelles d'altitudes, le bouquetin, les refuges, le vautour fauve, la lavande, le papillon isabelle, le loup… autant d'actions qui n'intéressent pas ou peu les deux régions car ces thèmes sont trop à la marge pour elles, les gens peuvent toujours vivre ensemble, manger le même gigot et la même polenta, boire le même vin, parler avec le même accent, randonner sur les mêmes sentiers, compter les mêmes chamois… bref continuer à être eux mêmes chez eux, et non pas comme ceux de la région dominante, (des gens sympathiques par ailleurs) malgré le fait qu'ils sont partagés par 3 départements, 2 régions et même dans certains cas par 2 pays. Bien sûr, c'est plus difficile que si c'était dans un seul département ou dans une seule région mais ce n'est pas impossible si la motivation est véritable et authentique : les alpins (aupenc dans la langue locale) ne sont ni provençaux ni savoyards et Marseille ou Lyon sont bien trop loin (pareil du côté italien). Et ils doivent continuer à vivre ensemble autour de quelques villes petites ou moyennes dans des vallées aux massifs mitoyens comme il le font depuis plusieurs siècles en partageant le même environnement (au sens large) malgré le fait que leur « pays » a été coupé en deux par les régions administratives. Il y a déjà en Bretagne des situations semblables : Produit en Bretagne, Ya d'ar brezhoneg, le projet des marches de Bretagne entre le 35 et le 44, une réserve ornithologique entre le 44 et le 56 je crois, le canal de Nantes à Brest (le peu que j'ai lu sur l'ABP)… et certainement tant d'autres où les bretons peuvent continuer à vivre ensemble, ce qui est l'essentiel en attendant la réunification. Donc, peut-être faudrait-il que ceux qui sont motivés par la réunification essayent de continuer, partout où c'est possible, à multiplier au maximum dans un maximum de domaines les espaces et les réseaux, même modestes, interdépartementaux et interrégionaux, où les bretons des 5 départements continueront réellement et quotidiennement à agir et vivre ensemble. Car ils sont bretons ensemble et qu'aucune frontière administrative ne pourra jamais changer cela, surtout s'ils la transforment déjà en véritable passoire en attendant de la supprimer par la réunification.
Quant aux subventions (et indépendamment de la conjoncture économique récente bien sûr), ce peut être un moyen de les augmenter car les projets régionaux cohabitent parallèlement avec les projets interrégionaux, les uns étant classiquement « administratifs » et les autres plutôt «environnemental » ou « territorial » à tel point que la permanente du réseau a son poste pour moitié sur les actions départementales 05 et régionales PACA et pour l'autre sur les actions du réseau alpin transrégional 26, 38, 05….
Setu, ça peut valoir le coup d'essayer, que chacun fasse déjà à son niveau dans son réseau sa réunification puis que les réseaux s'associent selon les affinités. Enfin et surtout que chacun puisse vivre cette Bretagne entière comme réelle et familière et que sa mutilation ne soit plus qu'une vieille cicatrice…
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Prigent Michel Le Mardi 31 août 2010 23:27
Contrairement à ce que dit Erwan, la règle de la réciprocité voudrait plutôt que ce qui a été créé antidémocratiquement par décret (séparation de la Loire Atlantique de la Bretagne) de Pétain-Darlan le 30 juin 1941 soit abrogé de la même façon.
De surcroit, consulter les 4 autres départements des PdL sur la question de la réunification équivaudrait à demander l'accord du voleur sur la rétrocession de son larcin, hypothèse absurde.
Certes, les sondages répétés en Loire Atlantique disent tous que le tiers de ses habitants sont opposés à réunification, mais ces "opposants" ne semblent pas faire preuve d'un grand activisme si j'en juge par leur absence totale sur le terrain à part quelques bombages de "Naoned". Dès lors, pas étonnant que "...personne ne les écoutes, personne ne sait qu'ils existent." comme vous le dîtes.
Ah si, quand même, au vu de réactions sur des blogs ou journaux, comme celle d'un certain "Patrick" dernièrement sur "Nantes Forum" de Ouest France dont un homonyme lui aussi "anti breton", "sévit" aussi sur des blogs (c'est peut-être le même !), j'ai constaté qu'une poignée de "ligériens" essayait de résister au "tsunami" des pro-bretons. Et le comble, très souvent sous un prénom (ou pseudo) breton !
Il y a quand même un point où je vous rejoins, c'est lorsque vous affirmez que "... Nantes est peuplé de ligérien." En effet, comme nombre d'habitants des bords de Loire sur les 1013 kms de son parcours, de l'Ardèche à St Nazaire, nous sommes aussi ligérien, ou plutôt britto-ligérien contrairement aux vendéens, mayennais, sartois. D'ailleurs notre département breton de Loire Atlantique l'exprime sans équivoque et n'entend pas faire son deuil de son tronçon de Loire.
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Pierre CAMARET Le Mardi 31 août 2010 23:27
Autant que je me souvienne De Gaulle voulait retablir les "Provinces" dans leur limite historique et c'est DEBRE ( le pere de l'actuel) qui a voulu maintenir la division de la Bretagne.Il fallait comme au bon vieux temps de la monarchie donner un fief a un feal de l'epoque O.GUICHARD , alors on a taille ..... la DEMOCRATIE ???LEGIMITE kECEKECE .Ces gens la!!! les jacobins- ont une vision, et une interpretation completement differente de ces termes , par rapport aux gens normaux , aux gens logiques que nous sommes. Nous ne parlons pas le meme language .
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