Francois Hollande à Metz le 07avril 2016 : L\'Alsace n\'existe plus !!
Les Alsaciens Réunis réagissent avec consternation et un sentiment de colère aux propos du chef de l’Etat, François Hollande, déclarant en marge de sa rencontre avec la Chancelière allemande Angela
Par Frédéric Turon pour Les Alsaciens Reunis le 18/04/16 1:56
Les Alsaciens Réunis réagissent avec consternation et un sentiment de colère aux propos du chef de l’Etat, François Hollande, déclarant en marge de sa rencontre avec la Chancelière allemande Angela Merkel à Metz, le 7 avril dernier, que « L’Alsace n’existe plus ! ».
Sur le ton manifestement du mépris et du pseudo humour qui semble le caractériser mais qui ne fait plus rire grand monde, le Président de la République répondait à une question relative au Parlement alsacien des jeunes (PAJ) au sein de la grande région.
L’heure est grave. Après l’affirmation méprisante et péremptoire du Premier ministre, Manuel Valls, en 2014, selon laquelle « il n’y a pas de peuple alsacien », voilà que chef de l’Etat meurtrit une nouvelle fois l’Alsace et les Alsacien(ne)s avec une telle déclaration, après avoir voulu rayer l'Alsace de la carte d’un coup de crayon sur un coin de bureau élyséen. Si pour lui l’Alsace n’existe plus, les Alsaciens Réunis lui rappellent avec force que 46 des 47 Etat-membres du Conseil de l’Europe ont constaté la violation par la France, par le gouvernement français, de la Charte européenne de l’autonomie locale.
Les Alsacien(ne)s auraient dû être consultés préalablement à la fusion des régions.
Les Alsaciens Réunis en appellent à la mobilisation générale de tous les Alsacien(ne)s, qui se sentent aujourd’hui blessés par ces propos révoltants, indignes de la fonction présidentielle. Nous sommes aujourd’hui forts du soutien de la communauté internationale et nous n’avons rien à craindre d’un tel gouvernement. Aussi, un grand rassemblement unitaire « Rot un Wiss » aura-t-il lieu le samedi 30 avril à 14 heures à Strasbourg, place de Bordeaux.
Ce sera l’occasion de laver ces affronts et d’exiger un référendum ainsi que le respect de notre identité et de nos spécificités, notamment notre droit local et notre dialecte.
Il n’y a aucune fatalité. L’Alsace existe à travers le peuple alsacien qui doit le faire savoir haut et fort à ceux qui nous gouvernent avec tant de mépris. Une participation la plus large possible sera un message fort adressé aux locataires, temporaires, du Palais de l’Elysée et de l’Hôtel de Matignon. Qu’ils se le tiennent pour dit !
Nous sommes un collectif citoyen de plus de 11000 membres.Nous nous battons pour obtenir plus de démocratie participative. Nous réclamons un référendum sur la fusion de l'Alsace avec la Lorraine et la Champagne Ardennes qui nous a été imposé de force sans consultation des citoyens alsaciens.
Et dire que l'on a inciter à chanter ,vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine ,il fut un temps pas si lointain . Au nom de cet hymne les Bretons entre autres ,servaient de chaire à canon dans des guerres absurdes provoquées par les puissances impérialistes au détriment des peuples européens ,suicidaires pour le continent .Vous dites consternant ce mot n'est même pas assez fort Bon courage malgré tout
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Youenn Penhador Le Lundi 18 avril 2016 15:30
C'est bien là la morgue française!! Cela me rappelle une phrase célèbre datant de la période de la révolution je crois "Vous êtes Bretons,les Français commandent" Le tout poudré François Hollande (référence à la royauté française!) affiche son mépris envers les Alsaciens!! Continuez votre combat et vous ferez mordre la poussière à ces personnages orgueilleux, mielleux et hypocrites qui se prétendent détenteur d'une culture universelle (pour mieux écraser les autres peuples)
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marc patay Le Mardi 19 avril 2016 08:24
Heureusement, nous allons être bientôt débarrassé de ce type, et de Valls en plus, c'est pas beau !
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Lucien Le Mahre Le Mardi 19 avril 2016 11:44
L'esprit républicain est une chose, en principe évolutive dans le cadre général au gré des besoins du peuple. Mais à l'inverse, le "fondamentalisme républicain" en est une autre, dogmatique et fixiste. Or c'est pourtant la seconde conception à laquelle nous sommes soumis depuis peu. Par les temps qui courent, on se demande si c'est bien ce dont on a besoin en ce moment ! Le tripatouillage territorial de 2014 ayant fait l'économie d'une consultation démocratique, il aboutit à une nouvelle négation des provinces anciennes, pourtant peu ou prou restaurées politiquement depuis un demi siècle. A quelques exceptions près, il s'agit d'une ré-édition inattendue et brutale de leur suppression de 1789 qui fut suivie d'un siècle et demi d'inexistence officielle. Seule nuance : on procéda alors par émiettement en départements alors qu'aujourd'hui on agit par amalgames. Il ne s'agit pas bien sûr de tomber à son tour dans le piège dénoncé en proposant de plonger dans le formol et pour l'éternité des territoires ou des périmètres anciens qui n'ont plus d'existence dans l'esprit des gens, car toute société évolue, mais bien de respecter les communautés vivantes, là où elles ont une réalité, ancienne ou nouvelle. Et avec elles, les usages démocratiques. Mais "évoluer", surtout dans un Etat de Droit, ne signifie pas non plus "faire du passé table rase" ni "politique de la terre brûlée", suivie du "Circulez, y'a rien à voir !" dont le caractère participatif ne saute pas non plus véritablement aux yeux ! Ceci posé, voici un extrait de Tocqueville (L'ancien régime et la Révolution) évoquant l'abolition originelle de 1789, à laquelle le gouvernement actuel a trouvé utile et pertinent de revenir : "On s'étonne de la facilité surprenante avec laquelle l'assemblée constituante a pu détruire d'un seul coup toutes les anciennes provinces de la France, dont plusieurs étaient plus anciennes que la monarchie et diviser méthodiquement le royaume en 87 parties distinctes , "comme s'il s'était agi du sol vierge du nouveau monde". En 2014, plusieurs d'entre nous avions de la même façon souligné l'analogie avec le découpage de l'Afrique "sur une carte" par les colonisateurs européens et bien sûr sans le moindre souci des peuples concernés... L'Alsace, comme la Bretagne et d'autres sont des réalités vivantes qui doivent résister aux dogmes passagers de ceux qui, n'ayant pas bien métabolisé les valeurs démocratiques, considèrent encore que c'est aux peuples de se conformer à l'Etat et non l'inverse.
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Pierre Frechard Le Mardi 19 avril 2016 15:28
C'est juste un scandale d'afficher un mépris pareil pour la population française, et ceci n'est qu'un exemple parmi d'autre. Nous sommes de tout coeur avec vous et votre belle région. Non au dictat parisien !
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hebken Le Mardi 19 avril 2016 17:38
Pour moi Hollande est une vrai énigme notamment sa structure psychologique .Par contre dire :" il n'y a pas de peuple alsacien " je me demande si ce n'est pas de la pure projection Quand un président de la république frôle les 10% dans les sondages qui peut encore croire qu' il existe? Dans sa déclaration je vois là un aveux très personnel da sa situation ,mais avant tout un aveu inconscient...ça nous dit un peu plus sur le personnage, mais il a de quoi s inquiéter pour l avenir
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Jean-Loup LE CUFF Le Mercredi 20 avril 2016 01:55
Les jacobins socialistes ne méritent vraiment pas le terme de démocrates... Dans leur négation des identités historiques, ils sont comme des petits Robespierre modernes, le cynisme en guise de guillotine. La seule chose positive qu'ils auront fait pendant leur mandat-catastrophe aura été d'unir durablement le destin de l'Alsace et de la Bretagne, dans nos volontés farouches d'exister malgré leurs diktats d'un autre temps... Ils seront des oubliés de l'Histoire quand nous, Alsaciens et Bretons, et autres peuples originels de l'hexagone, seront encore et toujours debout!