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Les tracteurs du Centre Bretagne en marche vers les points de raliements
Les tracteurs du Centre Bretagne en marche vers les points de raliements
Les tracteurs du Centre-Bretagne
Les tracteurs du Centre-Bretagne
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Tracteurs du Centre-Bretagne au pont de jonction de Carhaix
Tracteurs du Centre-Bretagne au pont de jonction de Carhaix
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Les tracteurs du Centre-Bretagne
Les tracteurs du Centre-Bretagne
Les tracteurs du Centre-Bretagne
Les tracteurs du Centre-Bretagne
Picnic sur la bas-côté de la route de Guingamp
Picnic sur la bas-côté de la route de Guingamp
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- Dépêche -
Grand départ des agriculteurs bretons vers Paris
La grande manifestation des agriculteurs, à l'échelon national pour la première fois depuis le début de la crise du porc, a débuté ce matin à 8 heures à la pointe
Philippe Argouarch pour ABP le 1/09/15 13:48

La grande manifestation des agriculteurs, à l'échelon national pour la première fois depuis le début de la crise du porc, a débuté ce matin à 8 heures à la pointe Saint-Mathieu. Les agriculteurs du centre Bretagne rejoignent en ce moment à Guingamp le convoi du Finistère dont les 60 tracteurs partis ce matin de la pointe Saint-Mathieu. La direction du cortège est vers la ville de Caen en Normandie, puis Paris. Les départements du sud de la Bretagne et les Vendéens passeraient, eux, par Rennes selon les sources d'ABP. Environ 1 000 engins agricoles ou plus devraient arriver sur les périphériques de Paris en fin de journée le 3 septembre.

Cet article a fait l'objet de 1017 lectures.
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Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Voir tous les articles de de Philippe Argouarch
Vos 27 commentaires
Yann le Bleiz Le Mardi 1 septembre 2015 16:05
Tant qu'il n'y aura pas de conscience pour demander un Ministère Breton de l'Agriculture et une gestion bretonne de l'économie, nous continuerons à voir ce genre de défilé!
Faut-dire que cela fait parti du folklore, mais pendant ce temps, les autres Européens eux discutent et travaillent avec leurs propres Ministères!
Doit-on en être fier ou trouver cela pathétique?
Hier, je croisé un paysan qui préparait sa vache "Faire lait" Bleu/Blanc/Rouge....!
No comment!
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SPERED DIEUB Le Mardi 1 septembre 2015 17:22
Hélas pour nos sociétés rurales ,la messe est dite ,sauf grand cataclysme qui provoquerait un retournement historique ,sans précédent. Ceux qui vont à Paris font le jeu de Beulin défenseur de l'agrobusiness et des céréaliers de Francie ,il réclame trois milliards pour encore concentrer davantage les exploitations .
Pour info il y a une autre organisation agricole ni bretonne ni française mais européenne A mon avis elle est ,à contrario trop réticente vis à vis de l'export ,à tort puisque les consommations de produits laitiers et carnés diminuent en Europe mais augmentent ailleurs dans le monde ,donc ses positions ne correspondent pas aux intérêts de la Bretagne qui, si elle n'a pas vocation à nourrir la planète , en particulier l'Asie ,a malgré tout une vocation exportatrice même raisonnable ,sur le site vous pouvez voir les actualités de différents pays
http://www.europeanmilkboard.org/fr/emb.html
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SPERED DIEUB Le Mardi 1 septembre 2015 17:33
Pour info il y a une réunion à Kemperle mercredi soir
Aujourd'hui une fois de plus la Bretagne à mal à son agriculture, pas que la BZH d'ailleurs, la France... l'Europe...le M..... toujours la même chose pendant que certains crèvent de faim d'autres crèvent de trop produire....
Si les prix du porc, de la viande bovine, du lait, sont trop bas à la production en ce moment, c'est parce qu'il y a surproduction au niveau Européen! 1 à 2% de production en plus et c'est 10 à 20% de prix en moins pour le paysan.

Nous somme nombreux à penser qu'il faut adapter la production agricole européenne à la consommation et ainsi avoir des prix rénumérateur pour les paysans.

Aussi vous êtes invité
mercredi 2 septembre à 20h30 au Coat Kaer (salle Ellé) Quimperlé à une réunion publique d'information sur la crise agricole suivi d'un débat, parce que nous pensons que tous les citoyens ont leur mot à dire, nous appelons toute la population à nous rejoindre pour découvrir et soutenir, nous l'espérons, un autre regard pour une autre politique agricole. Nous souhaitons aussi mobiliser des agriculteurs et des citoyens pour la manif organisé par l'European Milk Board à Bruxelles le 7 septembre 2015.
merci de faire passer le message, à mercredi.

Quelques liens pour info:
http://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=3844&PHPSESSID=413ep8icbp4crpan15d0i7ft22
http://www.europeanmilkboard.org/fr/emb.html
http://www.apli-nationale.org/wp/crise-du-lait-appel-de-paul-de-montvalon-representent-emb/
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An Floc'h Le Mardi 1 septembre 2015 18:04
@Yann le Bleiz
"Doit-on en être fier ou trouver cela pathétique?"
Ni l'un, ni l'autre.
Être empathique, peut-être ?
"Hier, je croisé un paysan qui préparait sa vache «Faire lait» Bleu/Blanc/Rouge....!
No comment!"
Quand on travaille pour rien et qu'on est cerné par les crédits, on fait aussi avec ce qu'on a. Ils sont pris au piège.
Si je suis bien d'accord dans le fond avec vous, on peut tout de même soutenir ces courageux travailleurs qui nous nourrissent (encore).
Au moins portent-ils le drapeau breton aux portes de Paris. Avec fierté, peut-être naïve, mais qui se respecte.
Pour quémander ? Sans doute. Mais ils ont bien conscience que ça ne peut plus durer ainsi. Sauf que la débâcle est telle et, je me répète, le quotidien difficile, l'évidence de l'alternative ne sera mieux comprise que portée des gens qui les soutiennent plutôt que par ceux qui les critiquent.
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Paul Chérel Le Mardi 1 septembre 2015 19:17
@Yann Le Bleiz. On pourrait être d'accord sur le premier paragraphe de votre propos mais à quoi sert donc un CONSEIL REGIONAL. Se joint-il à a Révolte ? La soutient-il ? Demande-t-il à l'ETAT d'arrêter toutes ses interventions néfastes dans une quelconque activité agricole, commerciale, industrielle par le biais de taxes destructrices, de normes imbéciles, de prescriptions ou fantaisies écolos infondées ? En France, on ne discute pas, on ne sait pas discuter, on ne peut pas discuter. Et l'on a en outre deux fois trop de ministères. Paul Chérel
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Yann le Bleiz Le Mardi 1 septembre 2015 21:56
@ An Floc'h
@ Paul Cherel
Je viens d'échanger avec un économiste européen en agriculture, qui vient de me dire : Les Français vivent dans un environnement cadré ou l'État se veut rassurant. On voit aujourd'hui, que cela ne les rends pas plus heureux... Grâce à leur système, non seulement ils ont parmi les plus bas salaires mais en plus ils ont pris du retard...!
Allez, vive la France et sa vache à 3 couleurs.
A Paul, le CR, avec son pitoyable 1,4 milliards de budget n'a aucun pouvoir. Vous devriez le savoir depuis le tps que vous lisez ABP.
An floch, elle est ou la compassion pour les entrepreneurs bretons qui font face à la réalité économique, sans subventions, et sans le folklore du retour à la terre pour faire émouvoir. Et pourtant eux aussi on des familles et des employés.
Quand on préfère le système français faut pas venir se plaindre de ses travers, en devenant la risée en Europe.
Les payants bretons sont français et ben qu'ils assument! S'ils n'étaient pas content de ce système, ils demanderaient autre chose et ce n'est pas ce qu'ils font! Au contraire, ils en demandent plus de ce système qui les poussent vers la sortie!
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Caroline Le Douarin Le Mercredi 2 septembre 2015 00:00
Je regrette de devoir le dire, mais à part quelquefois du jambon blanc ou cru et des côtes de porc, je ne mange plus jamais de porc. Plus de charcuterie. C'est un poison pour la santé. Graisse animale - bonjour le mauvais cholestérol - colorants et autres produits chimiques... Plus trop de sel pour garder l'eau et ainsi alourdir et vendre plus cher !
La charcuterie (saucissons et saucisses, lard fumé, pâtés, rillettes), qui était un moyen de conserver la viande avant l'invention des réfrigérateurs, ne devrait plus être fabriquée...
Combien de paysans sont morts du cancer pour avoir consommé trop de lard, fumé dans la cheminée qui plus est - la graisse et la suie en plus... (oui j'en ai mangé chez mes deux grands-oncles et une grand-tante quand j'étais petite). Ils sont tous les trois morts de cancers, âgés il est vrai... Mais quand même c'est regrettable de s'empoisonner sans s'en douter.
Par contre je bois beaucoup de lait et consomme beaucoup de fromage (maigre).
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Loïc lemasson Le Mercredi 2 septembre 2015 02:16
A Paul Cherel,
"En France, on ne discute pas, on ne sait pas discuter, on ne peut pas discuter. Et l'on a en outre deux fois trop de ministères."
Cette "révolte" est la preuve que les politiques sont incapable de faire ce pour quoi ils sont élus, et en plus payés avec des avantages réservés et conçus pour eux. Si les salariés étaient aussi inefficace que les politiques, nous n'aurions plus d'économie du tout, si les agriculteurs faisaient de même, ce serait la famine. Vous vous souvenez de Coluche: " confiez leur le Sahara et dans deux ans on n'aura plus de sable". Je soutiens les agriculteurs - d'où qu'ils viennent- et un ministère breton d'économie ou d'agriculture est une bonne idée comme évoquée par Yann Le Bleiz en 1ere intervention ci-dessus.
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An Floc'h Le Mercredi 2 septembre 2015 10:35
@Yann le Bleiz
"elle est ou la compassion pour les entrepreneurs bretons qui font face à la réalité économique, sans subventions, et sans le folklore du retour à la terre pour faire émouvoir. Et pourtant eux aussi on des familles et des employés."
Quel est le rapport ??? Pourquoi opposer les agriculteurs (qui sont bien souvent aussi entrepreneurs) et les autres ?
Quant à la compassion à laquelle auraient plus le droit les agriculteurs, ce n'est pas compliqué à comprendre. Même si c'est légitime que ça puisse paraître injuste à d'autres qui font face aux mêmes difficultés et qu'on ne voit, ni n'entend.
Les agriculteurs ont une capacité à s'unir que n'ont pas d'autres.
Leur mobilisation sont spectaculaires et peuvent être violentes (à différents degrés et d'intelligence dans celle-ci). Pour une part importante du public, c'est un catharsis (mais c'est aussi un repoussoir parfois).
Ils produisent de la nourriture, de plus ou moins bonne qualité mais ça reste de la bouffe.
Je suis d'accord sur le reste de vos critiques et propostitions.
Je ne vois simplement pas l'intérêt de vouloir de tenir un discours montant différentes classes de la société bretonne les unes contre les autres.
On peut dire aux agriculteurs qu'ils font fausse route. Mais si on ajoute le fait que ce sont des abrutis ou des soumis, j'ai des doutes que l'essentiel du discours soit compris.
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Loïc lemasson Le Mercredi 2 septembre 2015 12:51
A An Floch,
Concernant la compassion que tu as développée il est vrai que les agriculteurs n'ont pas plus le droit à notre compassion que quiconque. Mais il est évident que nous ne pouvons pas avoir de compassion pour des gens dont nous ne connaissons pas leurs problèmes, qui n'en parlent pas et dont les médias ne relais rien. Mais nous avons un système d'information (et politique aussi) qui a une grande tendance à parler de ce qui fait audience, spectacle. Il s'agit d'un manque de démocratie flagrant. Certains s'adaptent ou communiquent d'une maniere qui convienne au systeme mediatique et politique actuel.
La capacité qu'ont les agriculteurs à s'unir est un exemple de société. Si la démocratie est défaillante il est du devoir du peuple de reprendre le pouvoir. Il ne faut pas attendre que le pouvoir nous tende la main (!!!).
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Yann le Bleiz Le Mercredi 2 septembre 2015 14:13
@ An Floc'h
"Pourquoi opposer les agriculteurs (qui sont bien souvent aussi entrepreneurs) et les autres ? "
Justement, dans le reste de l'Europe ils sont souvent considérés et se considèrent eux-mêmes comme des entrepreneurs!
Ce romantisme absurde est certainement à mettre en relation avec la métropolisation forcée souhaité par la République. En Europe, moins de romantisme pour le paysan, mais le pouvoir reste aux territoires et non aux villes et encore moins centralisé dans une seule ville!
"Mais si on ajoute le fait que ce sont des abrutis ou des soumis, j'ai des doutes que l'essentiel du discours soit compris."
Quand on attaque des supermarchés qui vendent la seule marque de lait breton (B5 en plus), il est normal de se poser des questions...!
Et loin de moi d'imaginer que tous les paysans sont dans le même cas.
Etrange, on parle des casseurs, mais peu de ceux dont l'entreprise fonctionne! Pourtant, il serait utile d'avoir leur avis pour avoir une vue un peu moins médiatique et romantique, mais certainement plus constructive vis à vis de l'avenir!
Mettre le "paysan" sur un pied d'estale sous prétexte que ce sont les gens de la terre, je ne suis pas sûr que cela leur rend service.
Il y a peu, j'ai entendu un vieux paysan breton, visiblement très peu fortuné, qui demandait le respect car en tant que "paysan breton, il nourrissait la France"!
Les jeunes paysans présent ont immédiatement pris leur distance avec ce discours d'un autre âge!
Et je les comprends!
Je pense que ces jeunes paysans n'auraient rien contre un Ministère Breton de l'Agriculture, mais personne ne leur a jamais présenté cette possibilité : Ni l'UDB, ni le PB, ni Oui la Bretagne, ni les BR...!
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An Floc'h Le Mercredi 2 septembre 2015 17:14
@Loïc Lemasson
@Yann Le Bleiz
Je parlais d'empathie à la base, Yann Le Bleiz est parti sur la compassion. Détail.
Seulement, il faut effectivement reconnaître aux agriculteurs cette capacité à s'unir.
Sinon, oui, on est bien d'accord sur l'essentiel. le vieux réflexe d'aller quémander à Paris n'est plus valable. Mais ils vont vite s'en rendre compte. Parce que les caisses à Paris sont vides. A les entendre, ils s'en sont de toute façon déjà rendu compte. Ils agissent par vieux réflexe pavlovien qui n'est pas loin de se briser.
On peut regretter que ce ne soit pas évident pour tout le monde. Il faut bien sûr dire qu'il y a d'autres solutions et que certains les mettent en pratique. Simplement, quand des bosseurs se tapent des bornes pour se mobiliser, on peut aussi ne pas rejeter ça en bloc. Parce qu'ils donnent tout de même un exemple, même si imparfait.
Et puis, basiquement, primairement, tout ce qui fout le bordel à Paris ou dégrade une préfecture, ça a plutôt tendance à me plaire.
"Quand on attaque des supermarchés qui vendent la seule marque de lait breton (B5 en plus), il est normal de se poser des questions...!"
Sûr qu'ils ne sont pas parfaits. Mais qui l'est quand on est désespéré et en nombre ? Ca nous a coûté cher pour le Parlement de Bretagne une fois. Même si c'était les marins-pêcheurs mais ce sont des professions physiques bien moins policées que l'entrepreneur qui ne dealent qu'avec banques et clients. La Bretagne a besoin de toutes ses forces.
"Mettre le «paysan» sur un pied d'estale sous prétexte que ce sont les gens de la terre, je ne suis pas sûr que cela leur rend service."
Piédestal. Je dis ça gentiment, j'ai souvent fait la même faute.
Le truc, c'est que si on doit mettre de côté tout romantisme, les gars n'iront plus à Paris avec drapeaux bretons. Mine de rien, chez les Bretons entrepreneurs qui verront ça à la télé, ça peut aussi permettre une certaine synergie. Comme relancer les Bonnets Rouges ou autres initiatives de ce genre.
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SPERED DIEUB Le Mercredi 2 septembre 2015 18:13
Voici deux articles qui vont mettre à mal certaines idées reçues ,mais quand on veut tuer son chien on dit qu'il a la rage
En cas de grand cataclysme économique mondial dont on a eu un signe avant coureur en 2008 ,nous aurons des surprises ,la faim fait sortir le loup du bois dit t-on
80% des aides pac vont aux grosses exploitations ,notamment céréalières Mais c'est vrai que ce système de primes est malsain Seulement comme les pouvoirs publics mettre tout en oeuvre pour maintenir des prix alimentaires assez bas ,l'agriculteur contrairement à d'autres entreprises ne fixe pas son prix de vente ,voilà pourquoi il est tributaire des aides Il suffit que il y a seulement 1% d'excédent pour que les prix chutent de 20% c'est ce qu'on appelle l'effet king Alors comme depuis l'industrialisation de l'agriculture nous sommes , à part quelques périodes exceptionnelles en situation de surproduction chronique , ce qui explique que la crise est quasiment permanente
Je l'ai déjà écrit Je regardais au début des années 2000 une émission sur LCI un journaliste interviewait un chef d'une entreprise de mobiles ,alors le journaliste lui demande, au vu de la crise votre activité doit baisser ? L'entrepreneur naturellement lui répond non car vous savez nous pouvons toujours faire pression sur le budget alimentaire des ménages pour qu'ils conservent du pouvoir d'achat pour acquérir d'autres biens de consommation Ce jour là j'ai tout compris
http://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php/Farm_structure_statistics/fr
http://www.atlantico.fr/decryptage/ou-passent-milliards-politique-agricole-commune-jean-philippe-feldman-pierre-priolet-antoine-jeandey-649201.html
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Peri Loussouarn Le Mercredi 2 septembre 2015 20:49
Le retour dans les exploitations va être rude, lundi matin, car après leur petit tour de périf, demain, les agriculteurs vont sans doute réaliser combien ils se sont laissés avoir par leurs organisations syndicales à s'engager dans cette escapade motorisée....
ça doit bien rigoler dans les ministères....
lu dans le figaro :
Un syndicat agricole minoritaire dénonce une "prise d'otages"
Le président de la Coordination rurale (CR), deuxième syndicat agricole, a qualifié la mobilisation de "prise d'otages" par la FNSEA et de "mascarade".
La CR était reçue à l'Elysée juste avant l'autre syndicat minoritaire, le Modef, à la veille de la mobilisation agricole.
"Cette déferlante de tracteurs va faire des dégâts pour notre profession. On va prendre en otage notre +ventre+, les gens qui mangent à Paris et qui ont encore de la sympathie pour nous", a déclaré à l'AFP Bernard Lannes, à l'issue d'une rencontre avec le président de la République à l'Elysée.
M. Lannes a expliqué à François Hollande que son syndicat se "désolidarisait totalement du déploiement de force du roi Beulin (président de la FNSEA, ndlr), avec sa casquette de groupe à 7 milliards", allusion au groupe Avril, leader des huiles en France, que préside Xavier Beulin.
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Yann le Bleiz Le Mercredi 2 septembre 2015 21:46
@ An Floc'h
Bien nous sommes d'accord sur le fond.
Pour conclure, savez-vous que les agriculteurs bavarois manifestaient également?
Comme le disait un jour Spered Dieub, leurs exploitations sont parmi les plus petites d'Allemagne du fait d'un territoire montagneux.
Mais là se limite la comparaison avec les Bretons, car les Bavarois, eux, manifestaient à Munich, et c'est le Ministre Bavarois de l'Agriculture qui a du annulé ses rendez-vous pour les recevoir!
Pendant ce temps, les Bretons visitent Paris...!!!
Pas besoin de préciser qui des Bretons visitant Paris, ou des Bavarois reçus par leur propre Ministre qui obtiendrons l'échange le plus constructif!
Pour SPERED DIEUD, les aides de la PAC, en Allemagne, comme dans toutes l'Europe sont de la responsabilité des Régions/Landers. En Bretagne, c'est Paris qui décident des repartions!
Un rare salut à l'UDB qui je crois savoir avait épinglé le Ministère Français de l'Agriculture qui gardaient dans sa poche les aides compensatrices de l'excentralisation que devaient recevoir les Bretons, tablant sur le fait que les Bretons ignoraient l'existence de ces aides!
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SPERED DIEUB Le Mercredi 2 septembre 2015 22:55
Le malaise agricole est européen voir mondial ,30% d'exploitations laitières dans le rouge en Allemagne .Jusqu'à présent la Nouvelle Zélande était la référence au niveau du cout de production du lait Les exploitations (de 200 à 300 laitières,) n'avaient pas de bâtiment hormis la salle de traite Mais avec les nouvelles règlementations les éleveurs ont été contraints de construire et s'endetter ,du coup leur cout de production à doublé dans un contexte de crise laitière qui ne fait que commencer ,beaucoup sont en difficulté au point que les banques commencent à paniquer Mais malgré toutes les difficultés les agriculteurs se font moins entendre que dans l'hexagone ,ou il y a une solidarité de façade ,mais une fois revenu de la manif un certain nombre sont prêts à bouffer leur voisin
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Damien Kern Le Jeudi 3 septembre 2015 00:47
SPERED DIEUB, vous connaissez votre secteur.
En fait les produits agricoles s'inscrivent dans la tendance mondiale des matières premières. Et la plus connue : Oil. Il vient de passer de 120$ à 40$/barrel. 3 millions barrels de surplus sur 83/jour et ça divise par 3 ! C'est toujours comme cela les matières premières.
Dans les pays sans subventions, le prix du blé est lié au prix du pétrole. Le secteur minier de la même façon. Les budgets des pays qui produisent ces matières premières sont plombés. Ils achètent moins, etc ...
Tout est faussé. Les pays dits riches refusent leurs ralentissements. Alors les masses monétaires explosent. $, Yen, ¤, les taux sont nuls. C'est dans ce contexte qu'on a vu les investissements agricoles, les banques sont poussées à suivre par les états.
En 2008, le PIB d'une français était de 47k$/hab - en 2014 : 44k$/hab. La réalité est que par habitant, les français sont en décroissance depuis 7 ans.
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La PAC est une usine à gaz avec des effets pervers de tout les côtés. Envoyer de l'argent à la Commission Européenne pour qu'il redescende dans chaque ferme, je n'ai jamais cru à un truc pareil.
Ainsi j'ai parmi mes contacts des gens qui achètent des terres agricoles comme on achète de l'or. Et c'est toujours en s'associant avec un agriculteur. Ces investisseurs investissent pour se protéger des explosions monétaires. Avec un bonus comparé à l'or : la simple détention des terres agricoles génère des subventions.
Ceux qui vont manifester sont ceux qui se portent mal. Pendant ce temps il y en a qui continuent leur business.
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donbzh Le Jeudi 3 septembre 2015 06:06
Soutien et courage aux agriculteurs Bretons ..
Tellement de gens savent, à leur place,ce qu'il leur faut qu'on pourrait , presque , être étonné , que la solution ne fut pas trouvé plus tôt...
En tant que Besogneux , je les assure de mon soutien plein et entier et sans condition dans leur combat pour survivre , parce qu'après eux , viendra notre tour, quelque soit notre métier !!!!
Comme dans chaque conflit les moins courageux profitent d'une conjoncture défavorable , pour écrire , je vous l'avais bien dit,mais ce ne sont pas eux qui portent le Gwenn ha Du ces jours -ci, et les Bretons ne seront pas dupes au moment des comptes...
BEVET BREIZH
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Yann le Bleizh Le Jeudi 3 septembre 2015 09:59
@ donbzh
Le Breton voit un Gwenn ha Du et il est en béatitude et pense que ce sont les autres bretons le problème.
Mais une fois de retour du voyage a la "capitale" et le Gween ha Du rangé, le Breton retrouvera son système piloté par Paris.
Mais les Bavarois quand ils rentreront de Munich, ils continueront à travailler avec leur ministère comme ils le faisaient avant et s'ils ne sont pas satisfait ils réglerons cela aux élections du land. Eux, ils ont un vrai GVT, pas un truc pour bretons...
Maintenant si c'est si dure a comprendre pour le Breton, il faut se mettre en logique avec soi-même, arrêter de parler de Bretagne, d'autonomie voir d'indépendance, et suivre jusqu'au bout la volonté de Paris en acceptant le Grand Ouest moderne.
Comme le lait bio consommé par le Breton ne vient déjà pas de Bretagne, comme beaucoup de produits a base de porc consommé par le Breton ne vient déjà plus de Bretagne, faisons encore un petit effort... Nous y sommes presque!
Pas grave, les produits bavarois, irlandais, danois, allemand, voir espagnol, se mangent aussi... Vu qu'ils sont déjà dans les assiettes des porteurs de Gwenn ha Du et des romantiques.
Je dis a nouveau la phrase de cette économiste européen en agriculture (ok, c'est un "pas comme nous" car pas français) : "Les paysans Français vivent dans un système cadré, incapable de suivre l'évolution car rigide, mais qui se veut rassurant. Mais cela ne les rend pas plus heureux, ils ont parmi les plus bas salaires et ont pris du retard."
Il est totalement dans le vrai, et les plus bas salaire parmi les bas salaire sont les bretons....
Pas grave on boira encore plus de lait bio et on mangera encore plus de cochon non produit en Bretagne... Faut pas croire que les magasins seront vides, ca seraient une belle bêtise d'imaginer cela!!!
Dieu fasse qu'on n'ait jamais de Ministère Breton de l'agriculture....!
C'est vrai, si UDB-OLB, PB, BR, et paysans ne l'évoque pas , c'est qu'il y a une bonne raison a cela!!!
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Momo Le Jeudi 3 septembre 2015 11:25
On ne résout pas la crise du socialisme d'état par plus de socialisme d'état. Loin d'être en rupture, ces exploitants agricoles élevés aux subventions des travailleurs européens demandent au contraire toujours plus d'argent pour un système qui ne fonctionne plus et est condamné à disparaître.
Je refuse de payer pour leur sous production et les boycotte.
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SPERED DIEUB Le Jeudi 3 septembre 2015 17:27
Les agriculteurs Bavarois avec une moyenne d'exploitation de moins de vingt hectares doivent être des romantiques aussi !! ,en tout cas c'est grâce à eux que ce pays maintient de beaux paysages ,et une nature préservée, contrairement au nord de l'Allemagne
Réalité des chiffres de l'agriculture allemande loin encore des idées reçues ou plutôt de celles que les acteurs de l'agrobusiness voudrait faire croire aux bretons pour qu'ils concentrent encore davantage les élevages
http://www.terre-net.fr/actualite-agricole/economie-social/article/les-nouveaux-secteurs-industriels-allemands-202-105900.html
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Loïc lemasson Le Jeudi 3 septembre 2015 22:28
Les subventions sont un stratagème des politiques pour que l'agriculture française vive. Ce système a tenu, mais plus maintenant. Ce n'est pas , je ne pense pas , un système mis en place par les agriculteurs pour les agriculteurs visant à les avantager. Maintenant ils subissent le systeme qui ne change pas, la faute aux politique. Si la fabrication de textile avait été subventionné on aurait certainement conservé des usines (et donc des emplois). Mais à un certain coût. Question de priorité. Pareil pour le reste. Bon du coup ça viens de Chine. Pour la nourriture, si elle vient au final, pour la totalité, d'ailleurs, jusqu'où va t-on? Parce que c'est ce qu'il se produit pour des pans entiers de l'économie. Et du coup c'est de la politique qu'on laisse partir, parce que si la nourriture importée a des produits interdits en France, nous n'avons pas notre mot à dire. C'est déjà le cas de certains fromages, par exemple, vendus en France contenant des produits (cancérigènes) interdits dans les fromages fabriqués en France. Si les français acceptent de n'avoir plus de souveraineté sur ce sujet, alors une autonomie, voir plus, de la Bretagne peut prendre du sens. Travailler vivre et décider en Bretagne.
Quant aux législations pénalisant La compétitivité, un exemple: mon oncle avait un poulailler, avec les nouvelles normes apparues il devait dépenser 100 000 € pour avoir le droit de continuer à exercer. Poulailler fini de payer il a arrêté. Payer pour avoir le droit de travailler. Voilà ce qui va arriver. On arrête l'agriculture? On arrête l'élevage? On travaille tous dans domaine d'activité, tiendrait on ce raisonnement sur le domaine qui nous fait vivre et pour lequel on donne? Ce raisonnement de laisser partir correspond à ce tirer une balle dans le pied.
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Yann le Bleiz Le Jeudi 3 septembre 2015 22:28
@ Spered dieub
Ne faite pas semblant de ne pas comprendre ce que je dis.
Je n'ai aucun doute sur la capacité des Bavarois a mieux vivre la crise, justement pour la raison évoqué que nous Bretons ne disposons pas!
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SPERED DIEUB Le Jeudi 3 septembre 2015 22:35
Aux dernières nouvelles les agriculteurs bretons reviennent de Paris très dépités A coup sur ils ont été biens encadrés ,canalisés ,comme dans une démocratie populaire ,pour éviter le moindre débordement dans la capitale française ,alors que c'est là qu'il fallait marquer le coup ,et non se défouler gratuitement sur du mobilier urbain et autres dans les villes bretonnes comme c'est trop souvent le cas Ensuite c'est le contribuable breton qui paye la casse ,et les paysans se mettent stupidement des gens à dos ,d'autant plus que ces derniers n'ont pas toujours la vie rose non plus
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PIERRE CAMARET Le Samedi 5 septembre 2015 01:48
Ce n'est pas un avis , j'en suis incapable , mais une Remarque qui vient d'ailleurs de FR2 (Edition Australie ).
Le commentataire disait en fait il y a deux solutions :
- s'aligner sur le shema allemand , faire de la quantite a bas cout , par regroupement des moyens .
- Rester comme nous sommes , mais faire de la qualite , evidemment plus chere ???
Dans le deuxieme cas .... il faudra trouver le marche ???
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SPERED DIEUB Le Samedi 5 septembre 2015 08:49
Le bas cout allemand repose sur une main d'oeuvre à bon marché ,et la proximité des grandes plaines d'Europe de l'est avec ses réserves matières premières à bas cout Mais l'augmentation du smic allemand va diminuer cet écart de compétitivité ,d'ailleurs 30% des exploitations d'outre sont dans le rouge ,mais les agriculteurs expriment moins leurs difficultés ,sauf à Munich l'autre jour . Dans l'hexagone un des gros problèmes est le mode de fixation des cotisations MSA pas loin de 50% du résultat d'exploitation Alors vous imaginez un producteur de lait, métier astreignant rémunéré 8 euros de l'heure lâcher presque 4 euros Alors comment il réagit il investit dans du gros matériel et bâtiments pour atténuer les cotisations sociales, ces investissements sont souvent difficiles à amortir ,et entraine un surendettement ,du travail supplémentaire,qui conduisent beaucoup d'exploitants dans l'impasse ,c'est une des explications des attitudes irrationnelles et violentes lors des manifestations qui servent de défouloir Par contre en agriculture les économies d'échelle ne sont pas évidentes ,dans ce sens la concentration ne résout rien Ce n'est pas que les exploitations familiales soient moins viables que les autres ,cependant elles font fassent à un problème sociétal ,dans le sens que du fait des exigences du métier il est difficile pour les éleveurs notamment d'être en phase avec notre société moderne des loisirs ,sans compter l'isolement ,ces facteurs sont aussi à l'origine des drames ,suicides ,de plus en plus de divorces qui étaient moins courant jusqu'à présent dans le milieu agricole qu'ailleurs
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Yann le Bleiz Le Samedi 5 septembre 2015 12:24
"Aux dernières nouvelles les agriculteurs bretons reviennent de Paris très dépités...!"
Je me disais aussi que les médias, syndicats, voir paysans étaient plutôt discret depuis la ballade parisienne!
Faut que je me renseigne pour savoir si les Bavarois sont dans le même état, ou si la rencontre avec leur Ministre (à eux) fut plus constructive!
Mais je crois déjà connaître la réponse!
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