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- Dépêche -
Herri Gourmelen démissionne de l'UDB

Herri Gourmelen, membre historique et Président du groupe UDB au Conseil régional, a démissionné du parti autonomiste. La scission au sein de ce parti a débuté suite à la signature

La Rédaction pour ABP le 19/09/15 9:57

Herri Gourmelen, membre historique et Président du groupe UDB au Conseil régional, a démissionné du parti autonomiste. La scission au sein de ce parti a débuté suite à la signature de l'accord de Pontivy le 12 septembre dernier, par huit membres de ce parti, dont des élus comme Mona Bras. Cet accord est un appel à Jean-Yves Le Drian à se présenter comme tête de liste PS aux prochaines régionales. Cette démarche, en contradiction avec la décision du bureau de l'UDB et des militants de ce parti, de rejoindre la liste de Christian Troadec "Oui la Bretagne !" avait entraîné la suspension des signataires.

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Vos 2 commentaires
Didier JEGOU Le Dimanche 20 septembre 2015 19:21
Je ne suis aujourd'hui qu'un simple adhérent de l'UDB, après avoir milité plus activement pendant une vingtaine d'année, et je garde un profond respect pour Herri Gourmelen, mais je ne comprend pas son attitude ni celle des 7 autres camarades qui ont signé l'appel de Pontivy en mettant en avant leur appartenance au parti. Je ne leur dénie aucunement le droit de na pas être d'accord avec la décision prise démocratiquement de nous allier avec Christian Troadec pour les régionales. Mais avant de s'engager, à titre individuel, dans ces manoeuvres pro-Le Drian, il aurait été plus honnête qu'ils se mettent en congé de l'UDB. Mona Bras prétend avoir agi en fidélité à ses valeurs: de quelles valeurs parle-t-elle? Sûrement pas des valeurs démocratiques? Des valeurs de gauche? Que reste-t-il des valeurs "de gauche" dans un PS macronisé, qui prétend faire payer aux travailleurs les cadeaux faits au monde de la finance? la trahison de sa parole est-elle une "valeur de gauche"? C'est pourtant ce qu'a toujours fait le PS une fois au pouvoir. Que sont devenues les beaux discours de Mitterand sur les droits des peuples de France? Où sont les "réparations historiques" promises par Jack Lang en 1981? Quand à M.Le Drian, qu'avons nous obtenu de sa présidence régionale? La réunification est toujours reportée aux calendes grecques, la langue bretonne est moribonde, les quelques avancées octroyées ne servant qu'à prolonger un peu plus son agonie, l'économie bretonne est en crise. Pourquoi ferait-il mieux demain que ce qu'il a fait hier? Pour ma part je ne crois pas avoir les mêmes valeurs qu'un Ministre qui se mue en petit commis voyageur zélé des marchands d'armes, et qui ne s'émeut pas quand certains des militaires dont il a la charge se comportent comme de vulgaires nazi en s'amusant à violer des gamines africaines.
Paul Molac prétend vouloir travailler avec la "partie éclairée" du parti socialiste. S'ils éxistent ces socialistes éclairés ne représentent rien dans leur parti qui reste fondamentalement jacobin.
Les signataires de l'appel de Pontivy se présentent comme des "régionalistes". Pensent-ils vraiment enthousiasmer les foules avec cette étiquette poussiéreuse? Personnellement je me considère comme fédéraliste. Je pense que l'UDB pourrait avoir une autre ambition que celle de servir de supplétif à la gauche jacobine. Elle a fété l'année dernière ses 50 ans d'existence , mais n'a tiré aucune leçon de son échec à mobikiser le peuple breton: car après 50 ans, plafonner à moins de 2% des voix quand elle se présente sous ses seules couleurs,n'est ce pas un échec?
L'exemple à suivre est peut-être celui du parti kurde HDP, qui a réussi à entrer au parlement turque en fédérant toutes les minorités??
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Yann Roussel Le Mardi 22 septembre 2015 20:58
On peut constater que les vieux hommes d'appareil de l'UDB habitués aux compromis démissionnent parce qu'ils sont désormais mis en minorité et qu'ils veulent garder leurs avantages et leur position, et que d'autres plus jeunes, plus dynamiques, plus en phase avec l'attente des gens, comprennent comme on va droit dans le mur si on ne change rien. On ne les regrettera donc pas.
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