
Les vice-amiraux de Bretagne 1472. Alain De La Motte est qualifié vice-amiral de Bretagne dans un mandement du duc, du 12 octobre 1472. On lit dans un compte du trésorier Landais,
Les vice-amiraux de Bretagne 1472. Alain De La Motte est qualifié vice-amiral de Bretagne dans un mandement du duc, du 12 octobre 1472. On lit dans un compte du trésorier Landais, de l'an 1474 : Pour les vitailles … à la grande nef du Duc et à la barque d'Alain de la Motte, vice-amiral de Bretagne et capitaine du Croisic. Lobineau
1488. Guillaume Calon était vice-amiral de Bretagne en 1488, d'après un compte de J. de l'Espinay, trésorier du duc. Infobretagne
1489. Jean Guibé fut, d'après le Nobiliaire de M. de Courcy, vice-amiral de Bretagne et capitaine de Rennes en 1489. Depuis, la paix ayant été faite avec les Français, il fut mis par le roi Louis XII à la tête d'une flotte qui fut envoyée de Bretagne à Marseille, pour défendre les côtes de Provence menacées par les Turcs. Il était neveu du fameux ministre Landais, et frère de Jacques Guibé, évêque de Rennes, de Robert, évêque de Nantes et cardinal, et de Jacques. Infobretagne
1501. François Hamon, capitaine de Fougères et vice-amiral de Bretagne, se distingua en 1512 à la bataille de Ravenne. Dom Morice. Infobretagne
1525, Messire Alain De Guengat fut, suivant d'Argentré, vice-amiral de Bretagne, capitaine de Brest et maître d'hôtel du roi. Il obtint de lui, en 1526, des lettres de marque pour faire la guerre aux Portugais, ce qu'il exécuta si bien que le roi de Portugal fut obligé d'acheter la paix. Infobretagne
1553, Villegagnon, vice-amiral de Bretagne La Marine commerciale Au 14e siècle, c'est le triomphe de la pêche côtière : congres, sardines, juliennes, merlans, harengs et surtout merlus, vendus frais au voisinage. La conservation se fait par salage, séchage et fumage. La morue semble apparaître seulement dans la seconde moitié du 15ème siècle, le sel utilisé provient maintenant des marais de Guérande et de Bourgneuf, obtenu par évaporation naturelle. Les bateaux bretons aux flancs rebondis sont adaptés à l'échouage bi-quotidien et n'offrent qu'un tonnage assez faible oscillant entre 30 et 40 tonneaux (1,44 m3 ou 900 l). A la fin du 15e siècle, la caravelle (« carvelle » comme on dit alors) dont la coque est faite de planches jointives et non de clins, équipe la flotte commerciale et la flottille de pêche. Jaugeant de 40 à 100 tonneaux, elle embarque de 15 à 30 hommes d'équipage. D'après Jean Meyer, il y a un synchronisme entre l'apparition du terme carvel et les armements bretons. Horizons marins, itinéraires spirituels (Ve-XVIIIe siècles): Marins, navires ... publié par Henri Dubois, Jean Claude Hocquet, André Vauchez Dès le début du 15e siècle, les destinations sont plus lointaines, à l'export toujours le sel, le vin de Bordeaux, les toiles, les céréales, au retour vins, résines, fer de Bilbao, fruits, draps d'Angleterre, vieux métaux, meubles, chandelles ! Les nations voisines affrètent les navires bretons pour assurer leurs propres transports. Un quasi-monopole breton commence : en 1499 on relève à Arnemuiden aux Pays-Bas, 80 % de navires bretons (180 unités) et en 1521 ceux-ci (426 bateaux) représentent 74 % des entrées. A la Rochelle à Madère, en Andalousie, en Méditerranée, les marins de Penmarc'h, d'Audierne et en général des ports de Cornouaille sont les plus nombreux. La construction navale au XVe siècle en Bretagne L'économie bretonne et l'indépendance du duché repose en grande partie sur une flotte nombreuse mais de tonnage moyen. Henri Touchard estime à environ 20 000 tonneaux une flotte de 2000 bateaux en 1450, soit 10 tonneaux par bateau. S'il existe des grandes unités de près de 1000 tonneaux, et si l'on trouve des bateaux de commerce au long cours d'un tonnage moyen de 50 à 100 tonneaux, le gros du cabotage est fait sur de petites embarcations de bien moins de 10 tonneaux. Voir Garin Trousseboeuf.
Types de navires Les témoignages laissés sur les façades des églises bretonnes (Plogoff, Penmarch, Audierne) sont devenus peu lisibles. Les comptes de construction sont peu utiles, et les écrits administratifs, notaires, douaniers, désignent les bateaux sous des termes vagues et souvent interchangeables (Touchard). Pour la navigation à faible rayon d'action, les petits tonnages l'emportent. On sait par de nombreux « brefs » que les Batels jaugent moins de dix tonneaux. Ils convoient le sel, le vin, du poisson et servent aussi à la pêche. Les Escaffes atteignent parfois les 20 tonneaux, et doivent s'acquitter de « demi brefs » pour pouvoir naviguer. Eux aussi transportent sel, vin, mais aussi du blé et servent à la pêche. Si on admet que ces petits bateaux sont ceux représentés sur les églises, on remarque une coque dont les formes évoquent les Hanse Kogge, avec un mat unique portant une voile carrée, un peu en avant du bateau. D'autres noms apparaissent, toujours des petits tonnages, barques, barges, gabarres et les Fleuins, qui marchent à la voile et à la rame, mais qui disparaissent vers 1440. Les petits bateaux sont désignés sous des termes variés, tels que gabare, escaffe, pinasse, barge, barque, coque, coquet, crayer, batel mais aussi … nef. Les bâtiments d'un tonnage plus élevé, qui prennent un bref pour voyager, sont les baleinières, pinasses, vessels, vexeaux, nefs et carvelles. Ce sont les bateaux du grand commerce au large. On compte à Bordeaux, sur 71 bateaux bretons dont le type est connu, 43 pinasses, 18 carvelles, 6 crayers, 3 barques et 1 escaffe. On retrouve ces chiffres à Royan (12 en 1466) et à Bordeaux qui compte 182 carvelles en 1482/83. Elles acquittent entre 20 et 100 livres de taxes. Les carvelles semblent pouvoir transporter plus de marchandises. A la fin du XVe et au début du XVIe, la carvelle est la reine des routes du vin et des navigations hauturières au long cours, que les Bretons dominent alors, mais les Normands et les Anglais ont rattrapé leur retard. Garin Trousseboeuf Les Chantiers navals Dans les chantiers, on trouve des charpentiers de navires, aidés par des maîtres de hache, des calfats, cordiers et fabricants de voiles dans des chantiers importants, mais certains pêcheurs ou simples marins habiles s'établissent parfois constructeurs, comme une certain Kergoal à Etel en 1474. Les charpentiers embarquent également sur les bateaux construits, surtout sur de grandes unités prestigieuses. Des principes de construction regroupés dans des traités existent, certains dés le XIIIe et XIVe siècle. La construction d'un bateau de 40 tonneaux peut durer six mois, mais certains peuvent prendre plusieurs années, à cause d'un dossier financier mal ficelé, ou à la défection d'un associé… il est d'usage d'effectuer les versements par acomptes au cours de la construction. Garin Trousseboeuf Construction Au cours du Moyen-Âge, la très grande majorité des navires est construite à clins. Jusque à peu près le milieu du XVe siècle, ce sont des bateaux à fonds plats, à clin, du type de la « Hanse Kogge » que l'on trouve sur nos côtes. On en a d'ailleurs retrouvé quelques épaves, en particulier à l'Aber-Ac'h. La « Carvelle » émerge doucement au milieu du siècle. Aucun document breton ne cite ce type de navire avant 1458, mais on trouve une carvelle expressément qualifiée de bretonne en 1440 parmi les navires de Philippe le Bon. Il en aura 19 en 1463 pour aller en croisade. La première construite à Dieppe est « un Escarvelle de grand port mise en atelier » en 1451 par un certain Mathieu de Cargaret (Kergarrec). Le tonnage de ces navires est toujours supérieur à 24 tonneaux, pour une moyenne de 100 tonneaux. Des modèles bretons furent imités ensuite en Hollande à Horn, et en Angleterre. En 1467, sur les 21 Carvelles signalées à Poole, 18 étaient bretonnes. Ce type de navire se trouve toujours bien entendu, sous des termes approchants, tels que Carvelle, Cresvelle, Crevelle, Quervelle, Escarvelle, Escrevelle. La caravelle, si elle était également bordée à franc bord, est un bateau à l'origine distinct de la carvelle. Leurs profils et gréements sont différents, le rapport longueur/largeur en particulier semble plus important, la caravelle est donc moins ronde. Influence de la Bretagne dans cette technique du franc bord : Voir Horizons marins, itinéraires spirituels (Ve-XVIIIe siècles): Marins, navires ... publié par Henri Dubois, Jean Claude Hocquet, André Vauchez C'est donc à la fin du XVe siècle que les principes de construction changent dans le ponant. On disposant les bordés côte à côte, et non à clin, comme c'était l'usage jusqu'ici, et en construisant la membrure en premier. C'est le fameux bordé « à carvelle ». Ce type de construction est employé à l'époque à Venise, héritière d'une longue tradition qui peut remonter au IVe siècle av. JC (épave de Kyrénia, à Chypre).
Jusqu'au XIe siècle, le bordé est construit en premier, la charpente intérieure venant en renfort de la coque est posée après. La charpente ne détermine donc pas jusqu'alors les formes du navire. L'épave de Serçe Liman en Turquie, datée du XIe siècle montre une rupture. Les bordés ne sont plus solidaires les uns des autres, et les divers éléments de charpente (varangues, allonges, quille…) sont solidarisés (faiblement il est vrai) entre eux. Ce serait là le plus ancien témoignage de ce procédé de construction dit « à franc-bord, membrure première ». Il faudra attendre le XVe siècle pour voir apparaître ce type de construction sur les côtes du ponant. Curieusement, cette méthode sera considérée à l'époque comme une originalité bretonne. On ignore absolument comment et pourquoi les Bretons semblent avoir été pionniers en la matière. . L'Angleterre viendra plus tard à ce type de construction. Notons toutefois pour relativiser que la construction « à carvel » semble réservée à des unités de taille assez importante (100 tonneaux de moyenne), et qu'en Angleterre même, seuls les chantiers royaux, ou armant à la guerre, construisent selon ce procédé. Les bateaux plus petits armant à la pêche ou au cabotage resteront longtemps fidèles à la construction à clin, et ce jusqu'à une époque récente. Garin Trousseboeuf, La jauge des navires médiévaux Actuellement, la jauge en tonne représente le poids du volume d'eau déplacé par la coque. Initialement, on jaugeait les bateaux en tonneaux, qui représente le nombre de tonneaux que pouvaient embarquer le navire, et donc. Mais les tonneaux bordelais n'avaient pas la même forme que les tonneaux bourguignons. Il est donc quasiment impossible de se représenter les dimensions d'un bateau cité dans un texte avec son tonnage. Au tout début du XVIe siècle, Fernando Oliveira, homme d'église à l'origine, explique par quel moyen évaluer à priori le port d'un bateau. Pour cela, à partir d'un type de tonneau donné, il suffit :
- D'aligner les tonneaux, autant qu'on en peut sur la longueur de la quille,
- D'aligner autant de tonneaux que possible en largeur, sur le pont principal, au niveau du maître couple,
- D'aligner autant de tonneaux que possible entre le fond et le pont (creux). Il suffit ensuite de multiplier ces trois chiffres entre eux pour obtenir la jauge. Oliveira reconnaît que le chiffre obtenu est toujours bien supérieur à la jauge réelle du navire, et qu'il faut diviser à peu près par deux la longueur pour obtenir un chiffre proche de la réalité. En fin de compte, il reconnaît qu'aucun calcul simple ne permet de connaître le port réel d'un bateau, mais que les bons maîtres de marine savent par expérience, quelle est la capacité de charge de chaque bâtiment. Garin Trousseboeuf
De mémoire d'homme, dit Léon Guérin, on n'avait rien vu de comparable. Ce vaisseau, (La Couronne) dont on parla longtemps, que beaucoup d'auteurs contemporains ont célébré, que l'on vint visiter de tous les pays voisins, avait été construit à la Roche-Bernard, en Bretagne, par un Dieppois nommé Charles Morien. Sa quille seule avait 120 pieds de long, et chacun se disait avec admiration que les salles et galeries du Louvre lui cédaient en largeur. La hauteur de son grand mât était de 216 pieds, y compris les mâts de hune et de perroquet avec le bâton du pavillon. Ce pavillon splendide n'avait pas coûté moins de quatorze mille écus, somme incroyable, surtout si l'on se reporte à l'époque. La maîtresse ancre pesait 4855 livres. Le corps du vaisseau lui-même était estimé peser 4 000 000 livres et pouvoir en porter autant. Dans les deux jets de voiles dont il était assorti, il entrait 6,000 aunes de toile. Comme on avait reconnu l'inconvénient de trop rapprocher les canons les uns des autres, et l'impossibilité où l'on était dans ce cas, de les tirer tous à la fois, on n'avait percé la Couronne que de soixante-douze embrasures, distantes.de 11 pieds les unes des autres. Ce qui surprenait surtout dans ce bel édifice, c'est que son énorme volume ne l'empêchait pas d'être un excellent voilier. Cinq cents matelots d'élite le montaient, outre les pilotes, maîtres d'équipage et autres préposés, quant à l'intérieur, si nous en croyons le P. Fournier, qui faisait partie de l'expédition, il était aussi luxueux que bien aménagé, et pourvu de toutes choses. En divers endroits, dit-il en terminant la longue description qu'il en a donnée dans son Hydrographie, il y avait des troupeaux de moutons, coqs d'Inde et plus de cinq cents volailles, quantité de tortues et autres rafraîchissements. L'art Naval, Léon Renard, 1868 Le premier trafic maritime triangulaire En 1497 John Cabot revient du Canada, rapportant qu'à Terre-Neuve la mer fourmille de morues, rapidement 50 à 60 ports arment pour Terre-neuve dont les premiers et les plus nombreux sont les ports bretons. En 1536, on note 90 bateaux à Audierne et 1400 marins dans le Cap-Sizun. Skol-Vreizh relève entre autres sur la carte de Terre-Neuve, Grouais, Bréhat, Cap-Breton, l'île d'Audierne, la baie des Trépassés et la Pointe du Raz. Il apparaît donc qu'assez tôt, pour baptiser ces lieux nouveaux, des Capistes se sont rendus à Terre-Neuve. Peu de vestiges hors les pierres tombales illisibles d'un cimetière. Partie d'Audierne ou des ports voisins en février, une caravelle armée d'une vingtaine d'hommes, chargée de sel, de bois de feu, pont encombré d'annexes (genre doris), cingle vers Terre-Neuve. Elle est suivie d'un transporteur de personnel, la Sacque, portant 100 hommes qui seront débarqués sur l'île. Là ils remettent en état le matériel de fumage, les caques (tonnelets de 33 33 cm), les bâtiments à terre. A bord de la Caravelle on pêche et l'on sale. Pêche terminée, la caravelle charge les tonnelets pleins et la sacque ramène le personnel à Audierne. La caravelle elle-même fait route vers la Méditerranée, où en dépit des brigands barbaresques, on procède à la vente du poisson sur les deux rives, tant pour le carême que pour le ramadan. Les cales vides sont à nouveau remplies de produits locaux : alun de Civitavecchia, utilisé partout pour le mordançage des tissus, marbre de Carrare, tissus précieux, fruits d'Andalousie, vins du Portugal, etc…Une fois les cales pleines, on double la Bretagne filant vers les ports de la Manche, de la Mer du Nord et de la Baltique, le détroit de Sund, où l'on revend les produits de la Méditerranée. Point terminal : Riga. Là on charge du bois d'œuvre et l'argent amassé est déposé dans une banque hollandaise qui le rapatrie par voie de terre en toute sécurité. Un mois pour le radoub, et c'est parti pour un nouveau tour ! Qui dit mieux ? Le voyage dure 11 mois. L'opération rapporte 100 pour 1 de mise ! Du moins ce premier commerce triangulaire-ci n'avait lui rien de scandaleux ni de déshonorant… L'enrichissement de la région du Cap est patent : une grande partie des monuments, églises, maisons de maîtres de barque, des armateurs, des négociants date de cette période que nous venons d'évoquer : « Il se voit à présent, dit un mémoire de 1638, que le dit bourg de Treffgoazien, à présent dit Audierne, est rendu l'un des bons bourgs et havres de la province, et y est bâti nombre de belles maisons, les unes au fief de Lézurec, les autres au fief de Kermabon, autres au fief de Lestialla et du Ménez, en sorte que chacun a fait du fief à sa façon. » Ces fiefs s'alignent le long des falaises d'Audierne, et chacun dispose de son propre bout de quai. Hélas ! Le même sort qui frappe aujourd'hui nos pêcheurs va frapper les caravelles. Les Hollandais construisent en série un bateau plus important, le Flibot, de 200 à 300 tonneaux, qui rentabilisent encore davantage le trafic de Terre-Neuve. Il faut aux Bretons revenir à une activité à laquelle ils sont bien adaptés : le cabotage avec échouage, ou bien se résoudre à ne fréquenter que les ports en eau profonde que sont Saint-Malo et Nantes. Amédée GUIARD, http://www.audierne.info Bibliographie :
- Anthiaume Cartes marines, constructions navales, voyages de découverte chez les Normands, 1500-1650.
- Jean Claude CASTEX, Dictionnaire des batailles navales Franco-Anglaises. Les presses de l'université Laval. 2004
- Léon Guérin, histoire maritime de France
- Dom Lobineau, Histoire de Bretagne, détails sur navires, etc
- Eric Rieth, Le maître-gabarit, la tablette et le trébuchet : essai sur la conception non-graphique des carènes du Moyen âge au XXe siècle, L'archéologie navale, éditions Errance, La construction navale in Art et société au XVe siècle, La question de la construction navale à franc-bord au ponant Neptunia 160 1894 p.8-31, Construction navale à franc bord en méditerranée et atlantique, Principes de construction… Neptunia, bilan des recherches d'archéologie navale dans le domaine atlantique au Moyen-Age, Persée
- L'art Naval, par Léon Renard, 1868
- Garin Trousseboeuf, La construction navale au XVème siècle en Bretagne, http://www.hermine-radieuse.net
Commentaires (3)
Vous devriez vraiment écrire un livre sur l'histoire navale de la Bretagne.
Quel dommage de ne pas disposer de gravures ou de dessins pour s'imaginer ces navires!
Il faudrait peut-être un jour reconstruire une Carvelle, pour redonner aux bretons goût à leur passé maritime plus ancien! Peut-être un projet plus réaliste pour Douarnenez après l'échec du Clipper du Port-rhu!
Sinon, s'avez-vous ou il est possible de trouver de la documentation sur la Cordelière (surtout sur son architecture)?
Il me semble que des Italiens avaient fait une maquette jugés très proches de l'origninal et qui avait été exposé au Château de Ducs à Nantes. J'ai toujours trouvé triste de voir que les Italiens portaient plus d'intérêt à la construction de ce navire que les bretons!
Et quel symbole, si la Cordelière pouvait être reconstruite!
Après tout, les français reconstruisent bien la Frégate Hermione, alors pourquoi les bretons ne reconstruiraient pas la Cordelière?!!! (un projet pour Morlaix)
(Oui, je sais, je veux tout reconstruire, mais après le saccage de la mémoire de notre histoire, il va falloir un jour la faire revivre pour que les bretons retrouvent goût à un avenir!)
voir ci dessous le lien union ibérique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Union_ib%C3%A9rique