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- Reportage -
Jean-Jacques Urvoas croit que le droit d'option sera aménagé pour que la réunification de la Bretagne puisse se faire

A Pluguffan, le député de Quimper, Jean-Jacques Urvoas et le chercheur en sciences politiques, Romain Pasquier, sont venus, vendredi 19 septembre, donner leur point de vue sur la réforme territoriale qui sera discutée au Parlement, cet automne.

Christian Rogel pour ABP le 20/09/14 20:41

A Pluguffan, le député de Quimper, Jean-Jacques Urvoas et le chercheur en sciences politiques, Romain Pasquier, sont venus, vendredi 19 septembre, donner leur point de vue sur la réforme territoriale, qui doit être votée cet automne.

Le premier, sur un mode sous-entendu, a dit la même chose que le second qui l'exprime de manière franche, car ils sont dubitatifs sur la manière, dont a été abordée la question de la réorganisation territoriale de la France, qui est une demande de l'Union européenne et l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE). La réforme actuelle ne peut même pas être justifiée par des économies financières, si l'on sait que les régions ne pèsent que 10% de la dépense des administrations (dont une majorité en investissements indispensables).

Jean-Jacques Urvoas, qui rappelle, à plusieurs reprises, qu'il ne veut pas tenir de propos dissidents par rapport à l'organisation politique, dont il fait partie, le Parti socialiste, prend soin d'indiquer qu'il préfère convaincre en interne et il est content d'avoir, contre l'avis des députés de sa commission et avec l'aide de Jean-Yves Le Drian, évité la fusion avec les Pays-de-la-Loire, car l'expérience lui a appris que "les premières décisions sont rarement modifiées". C'est volontairement qu'il s'est abstenu de s'exprimer publiquement, lors du débat en première lecture.

Il veut convaincre qu'il met en oeuvre tous les moyens possibles de persuasion pour faire avancer ses deux grands sujets, la Bretagne réunifiée et l'Assemblée de Bretagne, et il voit dans la seconde un moyen d'attirer la Loire-Atlantique du côté de la Bretagne. Pour cela, il croit possible d'obtenir un droit d'option sans véto de la région de départ.

Bien qu'il ne veuille pas proposer l'Assemblée de Bretagne, - une collectivité unique, mais, décentralisée - , comme un modèle valable partout en France, il voit une possibilité d'alliance avec les Alsaciens qui ont un projet similaire. Il pense aussi qu'il faut aider la Région Centre à réaliser la région Val-de-Loire à laquelle devraient s'intéresser les départements de Maine-et-Loire, Mayenne et Sarthe, tant la marque" Val-de-Loire" est porteuse au niveau mondial.

Le juriste et président de la Commission des lois constitutionnelles de l'Assemblée nationale rappelle que la France n'est plus une, ni dans la Constitution, ni, dans la réalité, sinon, comment pourrait-on expliquer les gouvernements de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie et les lois spécifiques pour Mayotte et les Antilles ?

Selon lui, il n'y a pas de bonne carte et agrandir une région n'en fait pas pour autant un champion économique. Il faut prendre en compte des métropoles dans l'organisation, mais ne pas abandonner les territoires périphériques comme la Lozère et les noyer dans une région géante.

Il préconise des périmètres de régions de tailles inégales comme en Allemagne et des pouvoirs différents, avec la possibilité de pouvoirs réglementaires, comme l'avait suggéré Jean-Marc Ayrault, en janvier dernier.

A propos de celui-ci, il a une phrase amusante, car, il estime que ce sera plus facile à la Loire-Atlantique de revenir en Bretagne, quand la génération de l'ancien premier ministre ne sera plus aux commandes.

Pour la Charte des langues minoritaires, il pense qu'il reste possible que l'engagement n°56 du candidat Hollande puisse être voté, car un projet de loi venant de l'Assemblée nationale n'a pas à subir l'examen sourcilleux du Conseil d'Etat. Mais il reconnaît une forte opposition dans l'Assemblée nationale et que le chemin sera long avant que la révision de la Constitution nécessaire soit votée par le Congrès du Parlement

Romain Pasquier, sans être en désaccord ouvert avec son vis-à vis, peut affirmer tranquillement que "la réforme territoriale ne se fera pas", du moins sur les bases actuelles." Il fustige la manie bien française de produire des cartes, tous les 10 ans, comme si c'était la carte qui permettait de régler des problèmes dont la source est dans la Révolution française, quand elle a créé le département. Il rappelle que la réforme Raffarin était prévue par son promoteur pour élargir fortement les pouvoirs des régions et que, sous la pression des lobbys d'élus, elle a renforcé les départements.

Quand Jean-Jacques Urvoas dit que la non-hiérarchisation des collectivités peut être améliorée par un un rôle de chef de file pour les régions, Romain Pasquier plaide pour une hiérarchisation de tous les niveaux, comme dans tous autres Etats. Son schéma favori consiste à transférer le plus gros des pouvoirs communaux aux intercommunalités, tout en maintenant des pouvoirs proches, tandis que les pouvoirs des départements seraient transférés aux régions décentralisées au niveau des bassins de vie ou "pays".

Il doute de la tarte à la crème de "la métropolisation", car, contrairement aux affirmations, la France a tout juste trois métropoles (Paris-Lyon-Marseille) qui s'approchent de la visibilité mondiale et que pour le reste, il n'y a que des grandes villes. Quant à la proposition de Manuel Valls de conserver des départements ruraux, elle va provoquer des discussions sans débouché sérieux possible sur la définition de la ruralité. Le Finistère est-il vraiment un département rural, alors qu'il est, pourtant, menacé d'être en position périphérique et de dévitalisation économique?

Romain Pasquier note que beaucoup d'autres présidents de région n'ont pas de vision régionale, alors que, pour qu'une région fonctionne bien économiquement, il y a besoin d'un récit et il faut un rapport de force construit par la société civile bretonne. Comme le récit existe en Bretagne, le statu quo est préférable, avant de pouvoir profiter de l'échec programmé de la réforme et proposer ensuite la réunification et l'assemblée de Bretagne.

Christian Rogel

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Christian Rogel est spécialiste du livre, de la documentation et de la culture bretonne.
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Vos 56 commentaires
  Yann LeBleiz
  le Dimanche 21 septembre 2014 00:25
Il croit?!
Je préfère croire à la sincérité d'Hervé le Bras, quand il dit qu' "il ne faut pas réunifier la Bretagne, car réunifiée, son développement économique sera tel que la Bretagne aura la capacité d'ambitions européennes..."
Il a raison dans son analyse et ne fait de dire tout haut, ce que l'Etat français pense tout bas!
Donc, la Bretagne ça marche, la France le sait, mais la France ne veut pas d'une Bretagne qui marche...!
Il va falloir que les Bretons aient le courage d'assumer cette vérité!
Car les Bretons veulent une Bretagne qui marche, n'en déplaise à Hervé le Bras et à l'Etat français.
Aussi, croire que la France permettra un droit d'option réellement opérationnel dans le cadre d'un processus démocratique normal, c'est faire preuve de naïveté maladive.
Urvoas le sait que trop bien.
Toutefois, il n'est pas question de renoncer, bien au contraire... Il faut à la fois se battre sur les deux terrain, celui de la réunification et d'exiger l'Assemblée de Bretagne....
Selon moi, plus l'idée sera présente dans l'esprit des citoyens bretons, moins l'Etat aura les moyens de refuser sans conséquences sociales...!
Hors l'Etat français possède une peur : C'est celle des mouvements sociaux, surtout quand ils unifient toutes les composantes d'une société... ce que les Bretons savent faire!
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  Youenn ROSMORDUC
  le Dimanche 21 septembre 2014 08:27
JJ Urvoas pense convaincre ses collègues socialistes membres d'un parti à  l'ADN profondément jacobin de voter un droit d'option véritable pour les départements. Sans vouloir mettre en cause son honnêteté intellectuelle, je remarque que cela fait des décennies que nous entendons ce genre de propos, et pour quel résultat? Ce n'est évidemment pas des partis hexagonaux que viendra l'aboutissement à  la revendication d'une Bretagne réunifiée. La seule voie de salut est l'émergence, comme en Ecosse, d'un parti breton fort, sachant fédérer sur l'essentiel lors des élections. Nous en sommes à  l'évidence encore fort loin, alors que nous constatons que à  chaque élection nous voyons des minis partis bretons s'affronter sans pouvoir s'entendre même sur l'essentiel. Nous, électeurs,devons de même faire notre mea culpa et ne plus accepter la notion de "vote utile" qui nous est servie à  chaque fois par les partis hexagonaux.
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  Bretagne demain
  le Dimanche 21 septembre 2014 08:51
Parfaite analyse de Yann ar Bleiz
Trugarez
Bretagne Demain sur facebook
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  eugène le tollec
  le Dimanche 21 septembre 2014 10:25
A tous
Tant qu'il y aura un gouvernement central en France...ils'y aura jamais de réunification de la Bretagne.
La France de part sa construction et la prise de pouvoir républicain absolu ne sera jamais fédérale...peut être que l'UE fera plier ce pays mais tant que l'Allemagne sera le leadership elle ne voudra pas d'une France fédérale.
Rappelles vous...la Bretagne sera toujours verrouillée.
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  Liberté
  le Dimanche 21 septembre 2014 10:35
Bof, toutes ces circonvolutions politicardes m'atterrent pour ce qui est une réparation et pas le gain d'un droit.
20 ans... Pour le moins la France a 20 ans de retard;une generation...une generation qui voyage qui voit ce qui se passe ailleurs et espère....espère que que la putréfaction francaise epargnera un temps sa chere Bretagne
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  Alan PRYTGWENN
  le Dimanche 21 septembre 2014 11:12
M. URVOAS est un juriste mais son raisonnement ressemble à  une subtile manoeuvre d'enfumage typique de la méthode HOLLANDE.
L'électorat socialiste repose sur les fonctionnaires, les minorités visibles et les Bretons...
Si la Bretagne bascule aux prochaines échéances électorales, c'est la fin des haricots pour le Parti socialiste français.
Il faut donc prendre l'électorat breton dans le sens du poil...et lui promettre la lune...
Les socialistes français sont incapables de gouverner et de créer de vrais emplois mais ce sont les rois de l'enfumage politique et des réformes inutiles.
Ils sont tellement incompétents que l'Union Européenne place maintenant des adjoints compétents aux Commissaires français pour les surveiller.
N'oublions pas qu'ils prennent les bretons pour des ploucs !
Allez-vous encore me censurer pour protéger M. URVOAS ?
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  PIERRE CAMARET
  le Dimanche 21 septembre 2014 11:56
Alan PRYTGWENN . La methode HOLLANDE , c'est de durer et surtout d'etre reelu .Je suis d'accord TOUT EST BON ... et les promesses n'engagent que ceux qui y croient ( meditez cela ).Voyez cela laisse une grande marge de manoeuvre .
Raz le bol de ce systeme .Je prefere les traditions du Nord de l'Europe ; dernier exemple l'Ecosse. Quelle honnetete , quel Fairplay .Tres bien pas d'independance , mais les choses ne sont plus les memes et on en tient compte dans nos relations Ecosse - Angleterre - RU , et A.SALMOND , comme un gentleman a demissionne , mais a demande que le combat continue .
La FRRRRRRANCE politique , politique , politique ,je ne comprends pas . Pour moi 1+1= 2 et non 3.
Je suis curieux de comparer les grandes manifestations 27/09 en Bretagne et 11/10 en Alsace . Deux Regions , Deux Cultures et les (a peu pres)memes objectifs .
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  Alwenn
  le Dimanche 21 septembre 2014 12:10
"il est content d'avoir, contre l'avis des députés de sa commission et avec l'aide de Jean-Yves Le Drian, a évité la fusion avec les Pays-de-la-Loire"
Les députés de sa "commission" ? Bon, je ne sais pas très bien à  quoi correspond cette cuisine politicarde, qui sont députés et à  qui ils obéissent (Ayrault ?, Valls ?) pour vouloir faire disparaître la Bretagne pendant que la fusion Centre+PDL ardemment voulu par le Centre reste sur la touche.
Si on peut créditer Urvoas de vouloir la réunification et l'Assemblée de Bretagne, il y a une limite à  cette ambition, qu'il donne lui-même : "Jean-Jacques Urvoas, qui rappelle, à  plusieurs reprises, qu'il ne veut pas tenir de propos dissidents par rapport à  l'organisation politique, dont il fait partie, le Parti socialiste"
Mais l'ambition de la Bretagne ne restera pas dans les limites des désidérata des partis français en général et socialiste en particulier.
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  py pétillon
  le Dimanche 21 septembre 2014 12:23
Christian Rogel d'indiquer que Romain Pasquier en faisant allusion au mouvement BR, que seul l'instauration d'un rapport de force avec le pouvoir français pourrait faire évoluer les choses.
Je le pense aussi, ce rapport de force doit par contre se doubler d'une réelle alternative politique bretonne aux partis français (cf Y Rosmorduc). La base des 11 propositions des BR, dont le point 11 concernant la réunification, est un bon début, car issu de la société civile et non du microcosme emsavien.
Dans le cas contraire, l'électorat breton tombera comme un frit mure dans les bras des ultranationalistes français... de droite comme de gauche (notion française dont on devrait s'éloigner concernant la typologie politique bretonne).
Le seul bouclier au centralisme et au nationalisme français et la proposition d'un programme alternatif et sociétal breton commun.L'exemple écossais est là  pour nous le rappeler !
Le chemin risque d'être long et semé d'embuches, je fais confiance à  nos meilleurs ennemis pour ça, mais c'est le prix à  payer pour notre futur.
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  PIERRE CAMARET
  le Dimanche 21 septembre 2014 13:01
Eugene LE TOLLEC . Pourquoi donc que les allemands ne voudraient pas d'une FRANCE Federale . J'ai des relations presque tous les jours avec les allemands pour mes affaires . A part le LNG , il nous arrive de parler ( tres tres peu politique ). Jamais je n'ai entendu parler de cet ukase . Je demanderai la prochaine fois , mais mes interlocuteurs sont des Ingenieurs , moins sensibilises par ces questions politiques .
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  SALAUN
  le Dimanche 21 septembre 2014 13:36
On ne sais qui croire... Les évènements récents on déjà‚démontré‚que la majorité des socialistes, qui sont au pouvoir, oeuvrent contre la Bretagne, c'est à  dire contre l'existence de ce pays, l'attachement des gens et tous simplement la réalité.
Que quelques uns d'entre eux aient des état d'âmes. A quoi Bon?
Des faits, rien que des faits. Faites la réunification et on examinera votre légitimera‚à  gouverner.
Nous devons ajouter, que nos représentants socialistes sont d'abord socialiste avant de représenter les bretons. C'est grave pour la démocratie. L'appartenance à  la secte prime sur la représentation du peuple.
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  SPERED DIEUB
  le Dimanche 21 septembre 2014 14:16
Ce n'est pas rendre service à  l'idée européenne que l'exonérer de sa part de responsabilité dans la situation actuelle .L'idée de l'Europe fédérale des pères fondateurs a été dévoyée au profit d'un copinage entre dirigeants des pays les plus importants ,ils sont à  la solde de lobby financiers internationaux ,et trop inféodés aux USA ,leur dénominateur commun récent est d'avoir envoyé un signal négatif à  propos du référendum écossais ,qui a peut être fortement contribué à  faire pencher la balance du coté du non .Et un peu paradoxalement ce n'était pas les responsables français les pires à  ce niveau ,mais les Merkel Obama et le système financier
L'embargo stupide décrété contre la Russie va précipiter vers le chaos une situation déjà  catastrophique de l'économie bretonne ,les évènements de Morlaix en sont un signe avant coureur Les responsables ou irresponsables qui ont pris de telles décisions surtout en matière alimentaire ,n'ont pas mesuré les conséquences de leurs actes Une véritable Europe fédérale des régions et entités autonomes aurait au contraire pour vocation à  défendre l'économie du continent ,les citoyens, de part son principe de subsidiarité. Engager des partenariats avec l'Europe de l'est et la Russie dans le but de réintégrer sa branche slave. Cette nouvelle puissance par équilibre serait un des piliers du maintien de la paix dans le monde ,indépendante mais sans agressivité des autres blocs ,Chine Inde Usa
Ce qui n'empêcherait d'aucune façon la Bretagne, entre autres, d'exercer sa vocation maritime et atlantique ouest sud et nord !
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  An Floc'h
  le Dimanche 21 septembre 2014 14:30
Si JJ Urvoas n'est pas un sous-marin, il a besoin d'un bon réglage des radars...
Son Assemblée de Bretagne est un projet beaucoup trop nébuleux.
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  Léon-Paul Creton
  le Dimanche 21 septembre 2014 14:41
Il y a de quoi, matière, à  se tordre de rire de lire que Romain Pasquier, que C.Rogel faisant allusion,ou/et constatant enfin et/ou le disant enfin, qu'un rapport de force seul, en Douce France, puisse faire évoluer "les choses"... Et quelques autres avec eux!
il n'est pas nécessaire de prolonger inutilement des "études classiques" ... pour le savoir!!! Depuis fort longtemps!!!
L'ignorer par les uns et les autres, relève davantage du manque de "c------s" que de l'évidence historique, tant assénée aux peuples siècles après siècles!
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  Louis Le Bars
  le Dimanche 21 septembre 2014 15:20
@ Spered Dieub, je n'ai pas bien compris votre message, notamment votre passage poutinophile.
Les causes du résultat écossais sont multiples, rappelons quand même que pendant 2 ans les sondages donnaient en grande majorité des scores de 55-60 % pour le NON. Bizarrement les sondages de la fin ont donné un score extrêmement resserré, et même une victoire du Oui une semaine avant le scrutin. Je crois à  une vulgaire manipulation sondagière (tous les grands médias, y compris en Ecosse étaient pour le NON), ayant pour but à  la fois de faire peur aux Écossais les plus "fragiles" et frileux (retraités, femmes, immigrés) pour les mobiliser un maximum, tout en faisant passer le résultat final comme une sévère défaite pour les nationalistes (ce résultat de 45 % est, historiquement, quasi inespèré).
Pour revenir à  la Russie et au contexte de montée des revendications nationales en Europe, je crois que ce qui se passe en Ukraine est d'une grande importance, et que certains mouvements ou médias, particulièrement en Bretagne se fourvoient complètement à  défendre la position russe, qui se résume pourtant clairement à  de l'impérialisme armé, violent, sans légitimité. Ce qui se passe dans le Sud et l'Est de l'Ukraine ne favorise absolument pas les revendications écossaises ou catalane. Les alter-égos des écossais et catalans sont bien les ukrainiens, non pas les russes.
Personnellement je pense que le contexte ukrainien a pu favoriser le sentiment de "peur" chez des écossais, tant du point de vue des relations avec l'OTAN que des risques de possibles querelles intestines futures en Ecosse (catholiques/protestants, revendications émergentes dans les riches îles Orcades et Shetland etc).
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  Lucien Le Mahre
  le Dimanche 21 septembre 2014 17:48
Haha, le bon apôtre qui s'efforce de manager la chêvre bretonne et le chou socialiste pour continuer à  vivre en paix si possible à  la fois avec les deux !
Il ne s'agit pourtant que de résoudre un dilemme personnel et celui des siens et nous ne sommes absolument pas concernés par cette casuistique.
Les choses sont en fait bien plus simples : Bretagne B5, nous sommes ouverts à  toutes les discussions. Bretagne croupion B4 ou Bretagne impotente amalgamée aux PdL : c'est NIET !
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  le webmaster
  le Dimanche 21 septembre 2014 17:52
suite au changement du set de caractères sur ABP, des commentaires ont été corrompus. Nous nous en excusons.
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  Alwenn
  le Dimanche 21 septembre 2014 18:23
"il y a besoin d'un récit et il faut un rapport de force construit par la société civile bretonne."
1 - Le récit.
2 - Le rapport de force.
Au travail !
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  Ker itron al lann
  le Dimanche 21 septembre 2014 19:00
Urvoas et Le Drian s'engagent sur une voie dangereuse!
Ils veulent jouer aux plus fins et croient défendre les couleurs d'un camp tout en garantissant son soutien à un autre camp.
Qu'ils perdent leurs illusions!
Un mandat d'élu se respecte mais il se gagne aussi!
S'ils réussissent, ils seront réélus, s'ils perdent ils seront battus.
Pas de réunification, boycot total de la candidature de ceux qui sont actuellement aux responsabilités, quelque soit leur tendance.
C'est simple, c'est clair, c'est limpide. Ils n'y couperont pas!
Qu'ils bâclent cette réforme et ils diront au revoir à la Bretagne et à l'Ouest en général pour un bon moment. Ils le savent, qu'ils l'assument!
Sans la Bretagne, sans l'Ouest, ils n'ont plus d'appuis.
Ils ne pourront pas s'accrocher aux branches, Urvoas compris.
Les anciens partiront à la retraite, les autres… qu'ils se dém….
Quand on fait de la politique, on doit être capable de faire des choix, de prendre des décisions, mais aussi de prendre des risques et surtout ses responsabilités.
Le courage manque de nos jours!
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  Louis Le Bars
  le Dimanche 21 septembre 2014 19:39
Je trouve quand même certains propos tenus à l'égard de JJ Urvoas forts durs. Tirer sur les ambulances semblent être une spécialité locale (à moins qu'elle soit ligérienne sans le dire ?)
Monsieur Urvoas dit tout de même de choses tout à faits pertinentes, justes et pas forcément consensuelles dans son Parti. Il est clairement opposé à toute disparition dans un Grand-Ouest ou une Breloire funeste, prône l'émergence d'une vraie région Val-de-Loire, une régionalisation poussée en Bretagne et pas forcément imposée à toutes les régions de France.
Après, étant démocrate il souligne également que la réunification ne dépend pas que du bon vouloir des quimpérois mais surtout de celui des nantais, et qu'en maintenant ad vitam eternam une génération politique anti-Bretagne, celle-ci n'est pas prête d'arriver...
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  eugène le tollec
  le Dimanche 21 septembre 2014 19:49
@ PIERRE Camaret
Pourquoi je dis ça
Les allemands se sentent investis de leur dominance sur les peuples de l'europe occidentale ( les conflits avec la France sont là...pour le dire),l'économie européenne est actuellement soutenue par l'espace allemand...qui n'a jamais admis la defaite amenée par une force supérieure où étaient intégrés les français.....le cousin gaulois n'est pas un Germain.
L'Allemagne à les qualités d'être un leadership..chose que la France n'a pas( toute l'histoire européenne témoigne de cette action)
Seul Napoléon à pu le faire ...mais il sortait d'une révolution
Je reviens aux conflits...où l'Allemagne n'a jamais pu créer par les armes sa puissance d'hégémonie durable..elle est donc frustrée...et ce qu'elle n'a pu faire par les armes..elle le fera par l'économie...donc ....pour moi elle bloquera un processus fédéral français( ces petits français n'ont aucune connaissance d'une gestion fédérale).
LE FÉDÉRALISME allemand est une des bases de leur force.
Rappel,en europe il ne peut pas y avoir deux dominances ( voir toute l'action allemande).
Et comme l'UE va encore changer avec un basculement du point central...
Quelle était la vision profonde des pères fondateurs?
Je parle souvent de l'osmose des deux peuples....et de noyau dur européen mené par une seule tête.
Voilà en quelques mots le pourquoi de mon affirmation
Pierre le fédéralisme à été tué dans l'oeuf durant la révolution et ce pays ne marchera jamais sous du régalien et de la subsidiarité.
Ce pays n'aura jamais la mentalité anglo-saxonne.
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  eugène le tollec
  le Dimanche 21 septembre 2014 20:20
@ Salaun
Dont un très brillant ...l'actuel ministre de la défense...qui avec ce qui va arriver ne trouvera plus aucun breton derrière lui...
Beaucoup ont cru....pour la Bretagne
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  Péri Loussouarn
  le Dimanche 21 septembre 2014 20:41
@ Louis Lebras : très bonne analyse : lorsque j'ai vu le "oui" majoritaire à quelques jours du vote, j'ai compris que c'était plié : il faut rappeler que le sondage donnant 51 % au "oui" émanait d'un institut hostile à l'indépendance... Tout était fait pour donner peur aux hésitants qui sont toujours amenés à voter au final pour le camp le moins en avance.
Très bonne stratégie et bon piège du premier ministre anglais dans lequel est tombé Sir Alex Salmond : ce dernier aurait du analyser le piège et le dénoncer, c'était la seule possibilité de sauver son référendum... Hélas, il est trop tard.
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  Le guérandais
  le Dimanche 21 septembre 2014 20:58
Les promesses n'engagent que ceux qui y croient. Nous jugerons leurs actes. Si les élus PS arrivent à réunifier la Bretagne, ils seront surement réélus, à défaut il faudra ne plus voter pour eux. La réunification doit être faite avant les élections cantonales. Nous en avons mare des promesses. A défaut de réunification, il serait souhaitable que les partis bretons s'unissent afin afin de peser et que les bretons votent de façon massive pour eux. Il faudrait aussi qu'ils disposent d'un vrai programme. Donner le pouvoir local à des partis français autres que le PS ne changera rien.
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  Léon-Paul Creton
  le Dimanche 21 septembre 2014 21:34
Eugène Le Tollec je partage totalement votre analyse... Et depuis longtemps! Vous l'avez écrit...
@Péri Loussarn: "Sir Alex Salmond" a fait le choix stupide, et peut-être plus encore... qui était de faire voter les immigrés et les Anglais!
Pour perdre c'est évidemment le meilleur moyen! Sans même avoir beaucoup de "claire voyance".
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  PIERRE CAMARET
  le Lundi 22 septembre 2014 02:25
Eugene LT . Votre derniere phrase : et ce pays n'aura jamais la mentalite Anglo Saxonne la est mon probleme , je me sens de plus en plus AngloSaxon .
La Politique de l'Allemagne n'est pas l'ÓUEST , mais l'EST .Drang Nach Osten . Je suis a MUNICH pour OKTOBER FEST ( + business ) j'en parlerai a ce moment la , mieux que par telephone .
J'ecoutais SARKO ce matin sur FR 2 . La Pression de la France sur l'Allemagne , a des cotes indecents : il disait , c'est comme si l'on demandait au meilleur eleve de la classe de faire moins bien , pour ne pas humilier les autres eleves ?????
Les allies ( dont la France ) ont voulu une Allemagne Federale après la guerre .... pour l'affaiblir ... l'arroseur arose.
En fait les 3 dernieres guerres contre l'Allemgne 1870 - 1914 - 1939 ce sont toujours les Francais qui ont declare la guerre les premiers ( Il y a eu des provocations , c'est certain ).
Quand a l'hexagone , si il veut rester dans son systeme .... bonne chance .La Bretagne , dans ce shema : elle est socialiste sous un Regime ideologique , ou les copains s'y trouvent bien .Mais chez les Socialistes plus jeunes et plus instruits je pense malgre tout qu'il y a une tendance au changement , vers plus de liberalisme .
J'entreprends le parcours du Combattant : je veux sortir de la Securite Sociale , car je n'y ai droit que lorsque je suis en France ou les Departements dOM . Je paie deux fois :la SS Francaise + la SS Australienne . Ah l'administration Francaise , depuis une loi de Juillet 2001 , nous avons le droit de prendre l'Assurance que nous voulons , mais les fonctionnaires en place , semblent l'ignorer alors on continue . Je ne cederai pas .Comme me disait un de mes amis pour un Francais quitter la SECU , c'est comme demander a un IMAN de quitter l'ISLAM.
L'ECOSSE etait deja sous un systeme plus liberal que le systeme francais en Bretagne.Les Ecossais n'ont pas vu grand avantage a aller plus loin , si , en fait comme le Gouvernement Britannique va encore accorder plus de devolution notamment dans le domaine du budget .La prochaine fois sera la bonne .Plaisanterie : je disais a un ami anglais , qui se rejouissait ... il y a une compensation : L'Angleterre s'est engagee a parler l'anglais avec l'accent ecossais.
Vote des anglais / etrangers il y a quand meme 10% de marge. Moi je l'avais estimee a moins de 5%,en faveur du NO ( le vote des etrangers a t- Il fait la difference ????.
Donc amorce d'un Royaume Federal avec 4 Etats : Angleterre - Ecosse - Pays de Galles -Irlande du Nord et que devient KERNOW a qui l'Angleterre a reconnu la difference????? ,recemment.
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  Yann LeBleiz
  le Lundi 22 septembre 2014 02:31
Un point complémentaire à mon post.
Il me semble que nous, Bretons, oublions en permanence un point majeur, qui je vous l'assure n'est jamais oublié par l'Etat Français:
"La Bretagne dispose toujours sur le plan international d'un statut de pays indépendant, et la Révolution ne justifie en rien l'interdiction de l'Etat Breton suite au 4 août 1789".
C'est ce que Romain PASQUIER semble évoquer, en citant d'ailleurs ce fameux 4 Août, mais sans avoir le courage de dire ouvertement ce qu'il en est!
C'est OUI, un point MAJEUR de différence entre la situation de l'Ecosse et celle de la Bretagne!
Certes, si les Bretons ne défendent pas leur droit, ce n'est pas la communauté internationale qui le fera.
Mais si demain, un gouvernement autonome voit le jour (même une simple Assemblée de Bretagne), et si les places de conseillers sont pris par une majorité de nationalistes (comme en Ecosse, au Pays de Galles et en Catalogne), ce n'est pas un "Référendum" qu'il y aura, mais "une plainte devant la cours internationale".
Poutine sera alors, le dernier des soucis pour l'Union Européenne, si la France est reconnue pays agresseur!
Car si c'est une Assemblée d'Elue représentant un peuple qui dépose plainte, la cours internationale n'osera très certainement pas faire autrement que de reconnaître la légitimité du droit pour les Bretons et la Bretagne!
Paris le sait que trop bien!
Malheureusement les Bretons par manque de confiance cultivent l'amnésie!
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  eugène le tollec
  le Lundi 22 septembre 2014 10:33
Leon- Paul Creton
Bonjour
Une deuxième grande remarque ,l'Europe est entrain de perdre toute son âme et ce qui a fait sa puissance depuis fort longtemps...elle se dilue dans une émigration exterieure et d'autres cultures/ religions.
Elle se positionne en situation d'asservissement...dans cette montée des blocs...dès sa création aurait du être mis en place une politique européenne de natalité ...aujourd'hui le trou démographique aurait été comblé.
Mais ce qui a été fait à été un appel forcené à l'immigration.
Bien sur l'Europe est encore une puissante pompe aspirants...et cela n'est pas fini nous aurons bientôt les invasions "climatiques"...et l'Europe ira vers son repeuplement ...et peut être vers une nouvelle puissance de religion.
Ainsi va le cycle...!
LES PÈRES FONDATEURS ONT -IlS tout analysé dans le long terme du nouveau berceau?
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  PIERRE CAMARET
  le Lundi 22 septembre 2014 10:47
@YANN LeBLEIZ . Cela fait environ 50 ans que j'entends que quote la Bretagne est toujours independante et que la Revolution ne justifie en rien l'interdiction de l'Etat Breton .....unquote.
Alors , Alors qu'en est il??? comment se fait il qu'un Avocat Breton , n'ait pas pris cela en main et initie une procedure .
Tout cela n'est pas serieux .
Ou nous attendons l' Assemblee d'Elus Bretons .Encore combien de decades????
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  Tiern e pep Amzer
  le Lundi 22 septembre 2014 10:51
Jean Jacques URVOAS est un spécialiste de l'enfumage politique, de l'ambiguité , des promesses..à venir etc... D'aucuns devraient avoir la patience de lire le compte rendu de sa position lors de la discussion (de nuit) sur l'adoption d'un certain article 3 concernant le droit d'un département de quitter ou non sa "région".
Peut-être serait-il bon de rappeler ses 3 casquettes:
Président de la commission des Lois.
"Bazvalan" privilégié entre le gouvernement et les services secrets français.
Figure franmaçonnique du Finistère.
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  Louis Le Bars
  le Lundi 22 septembre 2014 11:16
@ Tiern e pep Amzer : " D'aucuns devraient avoir la patience de lire le compte rendu de sa position lors de la discussion (de nuit) sur l'adoption d'un certain article 3 concernant le droit d'un département de quitter ou non sa «région»"
Il serait intéressant de nous donner le lien.
Ceci étant, Urvoas avait déjà déclaré bien avant la discussion de juillet que la question d'un droit d'option réel pour les départements n'était pas envisageable en 1ère lecture, uniquement éventuellement en deuxième lecture.
Il est clair qu'il y a eu marchandage entre socialistes bretons, entre socialistes bretons, PdlL etc...la menace de la fusion B4/PdlL est également utilisée pour empêcher l'émergence d'une grande région Val-de-Loire (fusion PdlL/Centre) et pour empêcher la réunification. Ce qui explique la tactique des technos qui dirigent Rennes et Nantes par exemple.
Deux choses comptent en politique : les positions publiques et ce qui est fait. Urvoas a déjà le mérite des positions publiques et pour ce qui est du résultat...à ce jour la Région Bretagne existe toujours, sans le 44. Dans le marasme et la médiocrité politique bretonne, il y a bien pire que le député de Quimper.
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  PIERRE CAMARET
  le Lundi 22 septembre 2014 12:43
ELT . Le premier Ministre Australien Mr Tony ABBOT a simplement declare que les australiens allaient perdre un peu de liberte , pour assurer une meilleure securite .
Le WE dernier 800 policiers ont opere a Sydney et Brisbane , dans des endroits reperes et 16 arrestations ont ete effectuees dont une femme dans les milieux islamistes . Decouverte d'armes et documents .
L'Australie se protége .Pour moi je suis d'accord , moins de liberte (Controles et perquisitions) mais plus de securite,pour moi et ma famille .
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  eugène le tollec
  le Lundi 22 septembre 2014 17:47
Pierre
Je pense que l'europe sera un état fédéral( toute concentration de peuples ne peut aboutir que dans ce schema)
Le centre nerveux basculera vers une capitale centrale.
L'entité européenne devra revenir à ses fondamentaux pour survivre...et elle devra s'allier à des affinités de cultures et d'économie...
LA Bretagne va devenir un ramassis de gaulois romanises..regardant les grands bretons ou les cousins du nord....et pleurant "à la croisée des chemins "
Nous n'en prenons pas le chemin.
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  Mikael
  le Lundi 22 septembre 2014 19:15
Tiern e pep amzer :
Si Urvoas est un franc-maçon du Grand Orient de France, il n'y a pas grand chose à attendre de lui, effectivement.
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  Mikael
  le Lundi 22 septembre 2014 19:25
De toutes les façons, c'est assez de ces partis français où une majorité de non-bretons nous dicte sa loi. Même si une minorité de Bretons adhérents et élus y ont le positionnement que M. Urvoas dit tenir, ils resteront impuissants, et pendant longtemps.
L'avenir c'est les partis bretons, s'ils s'unissent (mais quid de l'UDB qui préfère le PS ?)
Quant à M. Urvoas, je m'interroge sur sa sincérité. En cas d'échec de ce qu'il dit être son action, il pourra toujours se montrer en combattant battu de la cause bretonne et dire "vous avez vu, j'ai essayé pourtant"
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  Lomig ar Mané
  le Lundi 22 septembre 2014 22:59
Pour mettre un terme à 5O ans de discours sincères ou peu, de fausses bonnes idées qui ne verront jamais le jour, pour que les choses avancent enfin, pour que la démocratie vive et reprenne vraiment le dessus sur les chicaneries politiciennes dans notre pays , le 27/09 il faudra investir pacifiquement le Conseil Régional des Pays de la Loire 1 r Loire 44966 NANTES et l'occuper fermement jusqu'à obtenir ENFIN réparation historique (c'est le minimum et mettre un point final à la Pédélie) et satisfaction démocratique, et pourquoi pas y réaliser "le serment du jeu de Paume" pour la Bretagne réunifiée et créer la Première Assemblée Constituante de Bretagne. Cette victoire sera celle de la Bretagne mais surtout celle de la Démocratie.
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  Alwenn
  le Mardi 23 septembre 2014 00:48
Si on avait des élus courageux, ils menaceraient tous de démissionner si la réunification n'a pas lieu, demandant, pour départager, la tenu d'un référendum. Et ils convoqueraient la presse pour dénoncer ce déni de démocratie (d'autant plus flagrant après le référundum en Ecosse) et déchirer leur carte de député ou d'électeur.
Mais nous n'avons pas de députés courageux.
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  PIERRE CAMARET
  le Mardi 23 septembre 2014 02:21
Je suis encore jeune (85 ans ) .J'ai mes convictions politiques....... mais si ces convictions etaient en conflit avec les sentiments que j'ai pour mon pays , ma famille .. a 99% des cas , les sentiments que j 'ai pour mon pays , ma famille , prendraient la priorite ........ si non c'est de l'esclavage politique .. on donne tout au Parti , le Parti a toujours Raison ( cela doit quand meme vous rappeler quelque chose Non ?)
La ( les) raisons de certains parlementaires Bretons , ne peuvent donc etre que l'acces au pouvoir et ce qui en decoule le bienetre , l'argent , les postes cles , les relations ,la puissance etc..... la Bretagne ah! on sait dire Kenavo , on assiste aux manifestations folkloriques tolerees ( on pense a nos electeurs )on est paternaliste avec eux , cela plait aux Bretons.
C'est mon constat .
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  Louis Le bars
  le Mardi 23 septembre 2014 11:55
@ Alwenn, d'un côté je partage votre sentiment sur les élus bretons et le système peu démocratique français (ou espagnol) comparé aux britanniques et anglo-celtes : il suffit de voir les référendums au Quebec ou en Ecosse (et on en voit le résultat !).
De l'autre, il faut aussi préciser que les référendums écossais et québecois n'ont pu avoir lieu que par ce que les nationalistes y étaient majoritaires dans les assemblées respectives...or si on se replace à l'échelle bretonne et à l'échelle nantaise, que voit-on ??
Des élus bas-bretons qui défendent (mollement) la Bretagne, hormis le maire de Brest intronisé président des Métropoles "Loire-Bretagne". Des élus de Haute-Bretagne administrative (Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Fougères, Vitré, Loudéac et j'en passe) qui prônent la grande braderie ouestienne et retirent des drapeaux bretons de leur ville.
Quant à la Loire-Atlantique, les élus des principales villes (hormis Guérande grosso-modo) nient même jusqu'à l'identité bretonne de leur département, souhaitent et oeuvrent pour la disparition de la Bretagne et revisitent l'Histoire façon "L'Homme nouveau" en fonction de leurs petits intérêts de rond de cuir du moment.
Bref, les élus sont également (en partie) à l'image des bretons. Il faut que les bretons votent différemment et être pleinement conscients que la Bretagne historique est très fracturée sociologiquement, démographiquement, culturellement aujourd'hui.
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  Ewen Corriou
  le Mardi 23 septembre 2014 12:13
Bonjour, un département non limitrophe de la région bretagne actuelle pourrait-il demander à user de son droit d'option pour rejoindre la région Bretagne et si, et sa région d'origine et la région bretagne s'avéraient favorables à son intégration au sein de la région Bretagne,intégrer cette dernière?
En résumé: les départements auront-ils uniquement le droit d'option vers les régions voisines ou pourront-ils demander à intégrer n'importe quelle région de France?
Si les parisiens en fin de vie résidant dans le 56 ou sur la cote du 35 décidaient d'user de leur droit d'option pour faire intégrer au 35 ou au 56, l'Ile de France,y aurait-il un blocage institutionnel quelconque?
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  Alwenn
  le Mardi 23 septembre 2014 12:37
@ Louis Le bars
Dans une démocratie, le pouvoir appartient au peuple, les élus ne sont que des représentants chargés de mettre en oeuvre les décisions du peuple.
Or en france on n'a pas du tout cela, on a une oligarchie/ploutocratie qui se fait élire pour faire ce qu'elle veut.
Quand les Bretons ont-ils donné le droit aux élus de faire disparaître la Bretagne ? Jamais.
En plus, ce ne sont pas les députés bretons qui veulent faire disparaître la Bretagne, ce sont des députés d'ailleurs, des français. Il y a bien le cas de la Loire-Atlantique, les élus de ce département pose problème.
Mais d'une façon général, les élus sont préselectionnés par les partis, les électeurs ne font que voter pour ces préselectionnés.
Si les maires de Rennnes et de Nantes sont en place, c'est parce qu'elles correspondent aux critères de leur prédécesseurs. Johanna Roland est en place par ce que choisie par Ayrautl.
De plus il y a une entreprise de génocide (culturelle), visant à faire disparaître l'identité bretonne, de la part de l'Etat français, depuis la révolution française. Et en Loire-Atlantique d'une façon plus forte depuis la création des pdl.
L'école, l'université, les medias sont au service de ce génocide.
"Bref, les élus sont également (en partie) à l'image des bretons."
Les élus bretons ne sont pas en soi "mauvais", Les Le Drian, Urvoas, ... ou encore mieux Molac .
Mais le système est tel qu'ils ne peuvent que tenter de limiter les dégats, n'ayant pas la volonté ni le courage de rompre avec ce système.
Le Drian a manqué son rendez-vous avec l'histoire.
Mais nous, Bretons, si nous sommes inteligents, nous n'allons pas le manquer !
Arrêtons bêtement de dire les Bretons, ceci, les Bretons, cela.
La faute est toujours ou d'abord celle des élites.
Y compris celle des militants bretons, qui peut-être manque d'intelligence et de courage.
Les militants bretons doivent fabriquer des outils intellectuels. Or, où sont-ils ?
Moi je ne critique jamais le peuple, sous prétexte qu'il serait victime de "servitude volontaire".
Ja préfère construire les outils qui permettront de sortir de cette "servitude volontaire".
L'Ecosse n'est pas encore indépendante, nous avons donc encore la possibilité de le devenir avant elle !
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  Louis Le Bars
  le Mardi 23 septembre 2014 13:53
@ Ewen Corriou, ce droit virtuel n'est bien sûr valable que pour des départements et régions limitrophes.
Je commence à me demander si ce droit d'option ne devrait pas être être utilisé par l'Ille-e-Vilaine pour se rattacher aux Pays-de-la-Loire pour former une région "Ouest-France", et ce que ce ne serait pas au final pertinent ??
Et en plus les bretons, démocrates, ne feraient à mon avis pas usage de leur droit de véto...
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  Louis Le Bars
  le Mardi 23 septembre 2014 14:19
@ Alwenn : "En plus, ce ne sont pas les députés bretons qui veulent faire disparaître la Bretagne, ce sont des députés d'ailleurs, des français. Il y a bien le cas de la Loire-Atlantique, les élus de ce département pose problème."
Il y a beaucoup d'élus favorables à la disparition de la Bretagne en Ille-et-Vilaine, à droite et à gauche...les maires des 3 principales agglos (Appéré, Méhaignerie, Renoult...), des députés de Rennes, Redon etc...le président du CG d'Ille-et-Vilaine.
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  Alwenn
  le Mardi 23 septembre 2014 16:09
@ Louis Le Bars
"Il y a beaucoup d'élus favorables à la disparition de la Bretagne en Ille-et-Vilaine, à droite et à gauche...les maires des 3 principales agglos (Appéré, Méhaignerie, Renoult...), des députés de Rennes, Redon etc...le président du CG d'Ille-et-Vilaine."
Dans le Finistère aussi ! Cuilandre, Poignant, Lebranchu, Maille, ...
Quand le peuple vote mal, il faut changer les élus, pas le peuple !
Mais il me semble que la très grande majorité des députés bretons B4 suivaient Urvoas.
La maire de Rennes Appéré s'est prononcé pour la fusion contre la majorité de son conseil municipal, le maire de Brest, également , voeu pour la réunification mais au moment fatidique, il devient pro-fusion.
Tout ça est parfaitement antidémocratique.
Il faut de toute urgence donner à ces socialistes une leçon de démocratie.
Le problème c'est que nous n'avons aucune presse forte en notre faveur. Toute cette activité antidémocratique se fait dans le silence, letélégramme et ouestfrance étant partisans de la fusion et usant de procédé tout à fait déloyales.
Quand au monde artistique et intellectuel, il ne fait pas beaucoup de bruit, et étant majoritairement pour l'Etat, pourvoyeurs de places et de financements divers et variés.
Nous avons quasi toutes les élites contre nous, mais nous ne sommes pas morts ! Si peu morts que nous faisont peur et qu'on craint que la Bretagne ne devienne indépendante ! C'est bien pour cela qu' "ils" refusent la réunification !
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  Yann-Bêr
  le Mardi 23 septembre 2014 18:03
De quoi essayer de recadrer certaines choses en arrêtant de se grattouiller le nombril :
http://blogs.rue89.nouvelobs.com/chez-noel-mamere/2014/09/22/vive-lecosse-libre-233538
Bien sûr, ça ne va pas plaire à tout le monde que ce soit N. Mamère qui ait écrit ce texte. Mais pour moi, il devrait faire l'objet d'ue lecture à l'Assemblée nationale, au Sénat et dans tous les Conseils Régionaux. Voire à Bruxelles et Strasbourg.
Yann-Bêr
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  Louis Le Bars
  le Mardi 23 septembre 2014 20:28
@ Alwenn : Poignant a perdu sans coup férir sa mairie de Quimper, Morlaix a basculé à droite aux dernières municipales, Maille n'en a peut-être plus pour bien longtemps également...
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  Alwenn
  le Mardi 23 septembre 2014 21:04
Vive l'Ecosse libre !
Je cite le texte indiqué par Yann-Bêr.
Tout y est ou presque dans le texte de Mamère, un écologiste, dont certains sont effectivement de vrais démocrates.
"L'Ecosse a gagné, la démocratie aussi… Même si le résultat est trompeur ! Les indépendantistes ont perdu, mais leur cause, défendue démocratiquement, a fait un pas de géant."
"C'est une leçon pour les peuples d'Europe et d'ailleurs, qui aspirent à l'émancipation."
"Je refuse de mettre dans le même sac des peuples dont l'histoire, la culture, la langue, les poussent à revendiquer une autodétermination correspondant à leur histoire en même temps qu'à leur intérêt, dans le cadre de l'Union européenne, et des séparatismes qui prospèrent au nom du seul profit financier."
Nous sommes dans la bonne case !
"Bien sûr, la perspective de toucher les dividendes de l'exploitation pétrolière, a puissamment contribué à cette prise de conscience, mais l'Ecosse, patrie de William Wallace (le héros de « Braveheart », mis en scène par Mel Gibson) a toujours été une terre de résistance, ancrée dans sa tradition, sa culture, sa langue et son histoire."
"une terre de résistance, ancrée dans sa tradition, sa culture, sa langue et son histoire."
Si c'est pas le portrait de la Bretagne, ça !
"En France, cet Etat jacobin où la Corse, la Bretagne, le Pays basque, la Savoie, aspirent à une autonomie démocratique qui rompe avec la rigidité de l'Etat-nation, la leçon écossaise sera étudiée avec attention."
Noël pense à nous !
Elle sera étudiée, en effet !
"La réforme territoriale aurait pu être l'occasion d'un projet de fédéralisme différencié, si elle n'avait pas été négociée sur un coin de table entre les hiérarques du PS."
Effectivement, on a vécu la chose en direct.
"La Loire-Atlantique est ainsi toujours coupée de ses racines bretonnes, tandis que le Pays basque, la Catalogne Nord ou la Savoie, n'ont pas un minimum de respiration démocratique dans les grands ensembles concoctés à Paris."
20/20 pour Noël
et 5/5 pour la Bretagne.
"le centralisme monarcho-jacobin a continué à prévaloir sous l'égide de la promotion Voltaire."
Voilà en effet une lecture à imposer de gré ou de force aux politicards français !
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  PIERRE CAMARET
  le Mercredi 24 septembre 2014 07:41
ECOSSE. Donc Cameron a promis plus de devolution . Il ne peut faire autrement ( il n'est pas Depute francais , lui )que de ne pas tenir sa promesse .Mais il a precise plus de devolution pour l'ECOSSE , cela signifie aussi plus de devolution pour les 3 autres composantes : Angleterre - Pays de Galles -Irlande du Nord ( quid de Kernow ??).
Il est certain que nous allons vers un Royaume Federal ..... mais il y a une grande reorganisation a faire . En effet les 60 ?? deputes ecossais a Westminster , ne pourront plus voter pour une legislation qui s'appliquerait seulement a l'Angleterre ..... Alors un Parlement Federal pour la legislation Regalienne , et des Parlements locaux pour la legislation ecossaise, Nord Irlandaise , et Galloise ..
Je plaisante biensur : la France pourrait s'en inspirer ?????
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  PY Pétillon
  le Mercredi 24 septembre 2014 16:56
Visiblement tout le monde n'a pas entendu la même chose... Pas un mot sur l'intervention de Romain Pasquier... Cela s'expliquerait-il par une arrivée trop tardive dans la salle ?
http://www.construirelabretagne.org/public/comment-et-pourquoi-on-est-tellement-mieux-a-5/
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  eugène le tollec
  le Mercredi 1 octobre 2014 11:20
Mais..
Pourquoi se considère-t-ii ce M. Urvoas..
Le changer la Bretagne ..l'homme providentiel..l'émanation suprême du socialisme français adapté aux bretons...alors qu'il n'est rien qu'un " PEANUT" vendeur d'utopies comme l'homme qui murmure à l'oreille du canasson...
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  Bern Lomen
  le Mercredi 1 octobre 2014 16:36
Bonjour
Débat passionnant. Quel est le projet politique ? La réunification est un premier pas certes, mais qu'est ce qu'on va faire après ? Troadec président, Glon à l'économie, Leclerc à l'agriculture ?? C'est moyen comme projet !!! Quelle société veut on? Cochon, béton et tourisme comme maintenant ou une société disons "à la danoise" un peu plus "high tech", solidaire et écolo ? Sur quoi mettra t on le paquet ? L'éducation, la pêche, le commerce maritime, les nouvelles énergies issues de la mer, le redensification des territoires et le "muselage" des "métropoles" qui vampirisent les villes moyennes? Quels seront les pouvoirs de la future assemblée ? Y aura t il une constituante c'est à dire la consultation des bretons pour l'établir, quel mode de scrutin pour les élus (je suis favorable au tirage au sort, par tiers tous les trois ans, seul moyen d'impliquer tous les citoyens, et qu'enfin il n'y ait plus d'un côté les soit disant "sachants" et de l'autre la piétaille qui se fait enfumer et passe son temps à protester pour pas grand chose bien souvent. L'intelligence est partout il suffit de savoir l'utiliser...intelligemment !!).
J'arrête là, mais le projet politique est indispensable car rien en ressemble plus à un enfumeur d'aujourd'hui qu'un enfumeur de demain. Nos futurs enfumeurs battent déjà les estrades.
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  Yann LeBleiz
  le Samedi 4 octobre 2014 19:16
@ Bern Lomen
Je note qu'il y a régulièrement des postes sur le sujet du "projet politique"!
Le Projet Politique Breton existe déjà depuis de nombreuses années, M. Ollivro (professeur à Science Po), en a même fait un livre : "Projet Bretagne, aux éditions APOGEE"!
On se le procure, en 2 clic sur Internet!
Vous évoquez "le Danemark"!
Ce n'est un secret pour personne que tout breton ayant une expérience internationale regarde vers ce pays qui nous ressemble comme un frère, qui de plus est classé au N°3 des démocraties, possède l'un des plus fort PIB d'Europe, une agriculture performante, une industrie hi-tech, et un système social parmi les plus avancés.
Qui plus est, pour ceux qui connaissent l'histoire de Bretagne, le Danemark, comme les démocraties du nord de l'Europe étaient nos partenaires commerciaux traditionnels.
Le projet existe bien, reste aux bretons de s'informer et de vouloir le faire vivre!
Mais pour l'instant, les bretons sont heureux dans le rôle d'assistés d'un Etat faiblement démocratique aux mains d'une oligarchie! (En 2 mots, la Plouc attitude est un style de vie en Bretagne... reste à savoir pour combien de temps!)
Acheter le livre de M. Ollivro!
Et après, revenez évoquer vos remarques sur le projet breton!
Il y aura beaucoup de volontaires pour enrichir le débat!
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  Klaod an Duigou
  le Lundi 6 octobre 2014 13:42
Croit-il aussi que la Charte Européenne des Langues Régionales et Minoritaires sera ratifiée par la France?
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  Michel Flaux
  le Mardi 7 octobre 2014 18:11
A Yann le Bleiz, etc...:
Un projet pour la Bretagne??? Vous voulez rire!Si c'est celui des partis bretons et des Troadec, Merret, celui des "Bonnets rouges"...., cela vole très bas!et il y a vraiment de quoi avoir peur : un seul exemple:l'officialisation de la langue bretonne de Brest à Vitré!!Savez vous que d'Allineuc à Fougères on ne parle PAS le breton???, mais le gallo!, un mot que l'on voit jamais dans vos commentaires, signe du mépris que vous avez pour cette population!, qui n'est pas d'identité bretonne!
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  Yann-Bêr
  le Jeudi 9 octobre 2014 18:53
A Michel Flaux :
Allez vous promener de Redon, en passant pas Vitré, Fougères, tant qu'à faire Rennes et dites aux habitants qu'ils ne sont pas Bretons (Prévoir la combinaison intégrale au dessus de l'armure). Faites le tour du pays de Dol et longez la côte de St-Georges de Gréhaigne à St-Malo et amusez-vous à compter les gwenn-ha-du !!!
Yann-Bêr
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  PIERRE CAMARET
  le Mercredi 15 octobre 2014 04:46
YANN-BER ... mais vous avez parfaitement raison........ mais a part cela quoi ??????
La Bretagne n'est pas unie ( et cela n'en prend pas le chemin , d'apres ce que j'ai lu aujourdhui ) .Je suis Ingenieur et je renouvelle mon equation : UN Auxette( Auxette est une unite pour designer la connerie jacobine ) est > a 70% de la population bretonne .Voyez , on est loin du compte .
Arretez de vous faire plaisir , open the eyes , et voyez la realite .
J'en suis desespere .
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