Jean Lavoué, Fraternité des Lisières

- Chronique -

Présentation des parutions de Jean Lavoué ed. l'enfance des arbres

Brigitte Maillard Par Monde en poésie le 23/12/18 16:08

Réalisation :

Retrouvons JEAN LAVOUÉ dont l’ABP via Monde en poésie s’est fait écho :

* Poème Jean Lavoué *

(voir le site)

* Ce rien qui nous éclaire *

(voir le site)

JEAN LAVOUÉ auteur de nombreux ouvrages - récits, essais, recueils poétiques touchant à la littérature et à la spiritualité - vit dans le Morbihan. Il se consacre essentiellement à l’écriture poétique et crée au printemps 2017 une maison d’édition, «L’enfance des arbres» (voir le site)

Le poète offre à ses lecteurs en cette fin d’année quatre recueils qui représentent quatre années d’écriture partagée sur son blog « L’enfance des arbres » et sur sa page facebook (voir le site)

Ces nouveaux recueils viennent compléter « Ce rien qui nous éclaire » paru en 2017 & « Chant ensemencé » paru en 2018. Les voici :

- « LEVAIN DE MA JOIE » - Gravures de Marie-Hélène Lorcy

- « CHANT ENSEMENCÉ » version augmentée - Dessins de Nathalie Fréour

- « NOUS SOMMES D'UNE SOURCE » - Gravures de Serge Marzin

- « FRATERNITÉ DES LISIÈRES » - Gravures de Marie-Françoise Hachet

A découvrir sur le site des éditions « L’ Enfance des arbres » (voir le site)

et présentés en vidéo (voir le site)

Ces poèmes,si intenses, nous rappellent que « nous sommes des enfants aux pieds nus », dans un monde qui nous prie de « faire place en nous à l’homme ».

« N’est-ce pas nous qui sombrons / Si nos fils meurent sous nos rivages ? » questionne le poète qui croit « à l’amour neuf », « à la fraternité des oubliés », « au rayonnement des visages »… et nous fait pressentir, avec joie, ce monde où « nous serons tous roi d’humanité », « bénisseurs de toute vie ».

Nous planterons des arbres jusqu’au bord du couchant

Et nous communierons à la joie des lisières

Nous lèverons un hymne tout au bout de la nuit

Un orchestre végétal un printemps aux frontières

Nous tendrons nos bourgeons nos branches fraternelles

Et ferons taire les cris les illusions guerrières

De ceux qui avaient cru assiéger l’infini

Les mains rougies des crimes en son nom accomplis

D’un bord à l’autre des cieux nous fêterons les noces

De la fugue divine au bras de cette terre

Et cette paix légère tout au fond de nous-mêmes

Et croirons le soleil quand il se lèvera