
Per-Jakez Helias a dû se retourner dans sa tombe. En effet, Jean-Marie Le Pen, en vacances ces jours-ci à Carnac, a indiqué à la presse qu'il comptait écrire ses mémoires. "À la manière du Cheval d'orgueil de Per Jakez-Helias, en relatant mes souvenirs d'enfance en Bretagne", a ajouté le président du Front National né à la Trinité sur mer. Cela promet !
Per-Jakez Helias a dû se retourner dans sa tombe. En effet, Jean-Marie Le Pen, en vacances cette semaine à Carnac, a indiqué à la presse qu'il comptait écrire ses mémoires. "À la manière du Cheval d'orgueil de Per Jakez-Helias, en relatant mes souvenirs d'enfance en Bretagne", a ajouté le président du Front National.
C'est Le Télégramme de Brest qui nous a appris les velléités d'écriture du vieux lion qui se repose cette semaine du côté de Carnac après une éprouvante campagne des élections régionales. On ne s'en vantera pas, mais, Jean-Marie Le Pen a des origines bretonnes. Difficile de le cacher avec un tel nom qui a valu à cette forte tête le surnom de Menhir. Sa famille est originaire du département du Morbihan. L'un de ses aïeux y fut le chef chouan d'une paroisse, un autre conventionnel.
Une enfance bretonne
Fils de couturière et de patron pêcheur, celui que ses parents surnommaient « Jeanjean » naît à La Trinité-sur-Mer en 1928. Il devient pupille de la nation à la suite de la mort de son père dont le bateau avait remonté une mine en août 1942. Jean-Marie Le Pen étudie au collège jésuite Saint-François-Xavier à Vannes, puis au lycée de Lorient. Il gagne la région parisienne où il passe le bac avant d'entamer le parcours que l'on connaît, aux antipodes de l'Armorique. La Bretagne n'est sans doute qu'un détail de son histoire...
Commentaires (9)
Nota . Je n'ai pas reussi francais ( bien au contraire ) je suis a l'etranger , avec un passeport NeoZ et suis Consultant pour une Societe Australo-canadienne .
Oui il va écrire ses mémoires comme Jakez Helias, c'est à dire, vomir la Bretagne des Ploucs et nous sortir de la gloriole sur la Grande France Impériale qui l'a élevé au bon grain. Le Pen c'est l'idiot du village qui a trois guerres de retard. Et en bon plouc, il fait la guerre pour son maître qui lui, à Paris, n'en veut déjà plus. C'est toute son histoire.
On a souvent dit de lui qu'il était d'extrême droite. Vaste blague, ce type est un radical socialiste façon 1913, cocardier au delà du possible, pas raciste pour un sou. Son truc c'est "un empire trois couleurs".
Le Pen est avant tout un mégalomane erratique qui se fait plaisir. Il n'a jamais eu la stature d'un homme d'état. Jean Yves Le Drian le dépasserait même dans un poste de chef de région, sans grande difficulté.
Le Pen, un type qui voulait être acteur et qui a trouvé son public et en a bien vécu. Mais de lui, il ne restera rien.
Le système français s'est régalé avec lui, c'est le bon pion dont avait besoin pour gérer les différentes crises. Jospin pouvait conclure: "Le FN n'a jamais été un parti fasciste". Tu m'étonnes, il n'y avait guère que des ahuris pour le croire, surtout avec un chef pareil, breton complexé désireux de briller à Paris.
Méfions-nous du brittoniquement correct. Il n'est qu'un reflet passif du politiquement correct qui nous vient d'outre-atlantique et qui contamine de plus en plus de français, à commencer par d'anciens immigrés d'outre-manche...