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- Éditorial -
Jean-Marie Le Pen dans les pas de Per-Jakez Helias...
Per-Jakez Helias a dû se retourner dans sa tombe. En effet, Jean-Marie Le Pen, en vacances ces jours-ci à Carnac, a indiqué à la presse qu'il comptait écrire ses mémoires. "À la manière du Cheval d'orgueil de Per Jakez-Helias, en relatant mes souvenirs d'enfance en Bretagne", a ajouté le président du Front National né à la Trinité sur mer. Cela promet !
Ronan Le Flécher pour ABP le 29/05/10 15:04

Per-Jakez Helias a dû se retourner dans sa tombe. En effet, Jean-Marie Le Pen, en vacances cette semaine à Carnac, a indiqué à la presse qu'il comptait écrire ses mémoires. "À la manière du Cheval d'orgueil de Per Jakez-Helias, en relatant mes souvenirs d'enfance en Bretagne", a ajouté le président du Front National.

C'est Le Télégramme de Brest qui nous a appris les velléités d'écriture du vieux lion qui se repose cette semaine du côté de Carnac après une éprouvante campagne des élections régionales. On ne s'en vantera pas, mais, Jean-Marie Le Pen a des origines bretonnes. Difficile de le cacher avec un tel nom qui a valu à cette forte tête le surnom de Menhir. Sa famille est originaire du département du Morbihan. L'un de ses aïeux y fut le chef chouan d'une paroisse, un autre conventionnel.

Une enfance bretonne

Fils de couturière et de patron pêcheur, celui que ses parents surnommaient « Jeanjean » naît à La Trinité-sur-Mer en 1928. Il devient pupille de la nation à la suite de la mort de son père dont le bateau avait remonté une mine en août 1942. Jean-Marie Le Pen étudie au collège jésuite Saint-François-Xavier à Vannes, puis au lycée de Lorient. Il gagne la région parisienne où il passe le bac avant d'entamer le parcours que l'on connaît, aux antipodes de l'Armorique. La Bretagne n'est sans doute qu'un détail de son histoire...

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Cet article a fait l'objet de 2322 lectures.
Vos 9 commentaires
Charles Saint Pierre Le Mardi 31 août 2010 23:27
La dernière pique de l'article est puérile.
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Yannig BICHON Le Mardi 31 août 2010 23:27
"La Bretagne n'est sans doute qu'un détail de son histoire..." Tout à fait: il est bien plus Français que Breton...
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Pierre Baudin Le Mardi 31 août 2010 23:27
"La Bretagne n'est sans doute qu'un détail de son histoire..." ...j'ai honte pour vous
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Jean-Loup LE CUFF Le Mardi 31 août 2010 23:27
Le Pen est un ultra-nationaliste français, donc ultra-jacobin et "anti-breton"... Un pur produit de l'armée française en Algérie... Il y a peu, sa fille qui suit ses pas, s'est m^me déclarée contre le bilinguisme sur les panneaux de signalisation en Bretagne! Er maez!
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Pierre CAMARET Le Mardi 31 août 2010 23:27
LE PEN , mais c'est l'histoire d'un homme , qui avait une revanche a prendre sur la vie . Je l'ai tres bien connu a une certaine epoque . Je n'avais et n'ai encore aucune sympathie pour ses idees . C'etait l'epoque de la decolonisation et il avait trouve son publique et ses troupes..... de quoi faire une carriere pour une "Grande gueule " comme lui . La "France" pays de gueulards lui offrait cette possibilite .Il a "presque " ete elu President de la Republique et Mr CHIRAC , un moment a eu chaud aux..... La "Bretagne " lui offrait elle cette possibilite?? NON , Publique et troupes peu nombreux . Au mieux LEPEN aurait fini CR UDB ou PB .Trop peu pour lui.. Mais regardez autour de vous la plupart des bretons qui "ont" reussi , ont simplement joue la carte francaise .. Je n'en suis pas heureux , mais c'est comme cela .
Nota . Je n'ai pas reussi francais ( bien au contraire ) je suis a l'etranger , avec un passeport NeoZ et suis Consultant pour une Societe Australo-canadienne .
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Frédéric carnot Le Mardi 31 août 2010 23:27
L'Histoire gardera de M. Le Pen une image plus apaisée et favorable que celle entretenue par les médias de son époque. Il y a des jeux de mots à lui reprocher mais cela ne pésera pas bien lourd face à ses talents de visionnaires. J'habite en PACA et son discours sur l'immigration et l'insécurité est devenue une triste réalité. Heureux bretons, ne suivez pas notre exemple, les conséquences sont irréversibles.
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mathieu ménard Le Mardi 31 août 2010 23:27
Le conformisme de Flécher tombe à plat. Tirer sur Le Pen est d'une facilité... Et Dieu sait que je n'aime pas ce bonhomme.
Oui il va écrire ses mémoires comme Jakez Helias, c'est à dire, vomir la Bretagne des Ploucs et nous sortir de la gloriole sur la Grande France Impériale qui l'a élevé au bon grain. Le Pen c'est l'idiot du village qui a trois guerres de retard. Et en bon plouc, il fait la guerre pour son maître qui lui, à Paris, n'en veut déjà plus. C'est toute son histoire.
On a souvent dit de lui qu'il était d'extrême droite. Vaste blague, ce type est un radical socialiste façon 1913, cocardier au delà du possible, pas raciste pour un sou. Son truc c'est "un empire trois couleurs".
Le Pen est avant tout un mégalomane erratique qui se fait plaisir. Il n'a jamais eu la stature d'un homme d'état. Jean Yves Le Drian le dépasserait même dans un poste de chef de région, sans grande difficulté.
Le Pen, un type qui voulait être acteur et qui a trouvé son public et en a bien vécu. Mais de lui, il ne restera rien.
Le système français s'est régalé avec lui, c'est le bon pion dont avait besoin pour gérer les différentes crises. Jospin pouvait conclure: "Le FN n'a jamais été un parti fasciste". Tu m'étonnes, il n'y avait guère que des ahuris pour le croire, surtout avec un chef pareil, breton complexé désireux de briller à Paris.
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Patrick Chevin Le Mardi 31 août 2010 23:27
Ha perag'ta ne hellfe ked Chanmari skriva war e vugaleaj e Breiz e doare Per Jakez ? Pe tu ema ar 'fachisted ?
Méfions-nous du brittoniquement correct. Il n'est qu'un reflet passif du politiquement correct qui nous vient d'outre-atlantique et qui contamine de plus en plus de français, à commencer par d'anciens immigrés d'outre-manche...
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Pascal Dazin Le Mardi 31 août 2010 23:27
Cet homme politique, comme tant d'autres, n'aura pas été utile. Il aura traversé son temps en croyant traverser l'Histoire. C'est lui qui est un détail historique. sa fille ne fera guère mieux, mais quelle misère que de tels personnages aient les faveurs de la presse. Il aura changé sans cesse de discours en restant cependant dans le même opportunisme populiste -et cette constance dans l'excès restera son seul mérite-. Sur sa tombe, on pourrait graver "il se crut menhir mais ne fut que poussière. Il se crut fort, mais ne fut qu'autoritaire".
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