
Koun Breizh, membre du collectif « le soulèvement des pierres », annonce qu’elle participera à la manifestation du 28 juin prochain à Erdeven contre les éoliennes géantes.
Koun Breizh, membre du collectif « le soulèvement des pierres », annonce qu’elle participera à la manifestation du 28 juin prochain à Erdeven contre les éoliennes géantes.
Ce projet dispendieux visant à installer des éoliennes hautes de 300 mètres à proximité de nos côtes traduit un gigantisme au bénéfice illusoire, à l’heure où la surproduction électrique menace. Pensé il y a de nombreuses années, il ne paraît plus adapté à la situation actuelle comme aux évolutions technologiques.
Ce type de grands projets souligne une fois de plus le déficit démocratique affligeant que nous subissons : les Bretons ne décident de rien dans cette affaire. Ils n’en profiteront pas sinon quelques miettes. En revanche, ils en subiront tous les désagréments.
Ce premier grand projet commercial des éoliennes géantes a été décidé par Paris qui a lancé l’appel d’offre bénéficiant à des entreprises étrangères. Le Conseil régional de Bretagne suit docilement.
Le consortium d’entreprises attributaires « Pennavel » s’efforce de faire couleur locale, mais son siège social est à Paris !
Depuis Plogoff, les Bretonnes et les Bretons savent que l’enquête d’utilité publique n’est qu’un artifice destiné à donner un masque de démocratie et de transparence à une décision prise unilatéralement. Il est temps pour le peuple breton de décider librement de son avenir et de son mix énergétique, en lien avec sa terre.
Outre le préjudice écologique évident et le désagrément visuel, le tracé électrique traversera Kerhillio et la zone des menhirs retenue pour le classement Unesco. Le tunnel ne manquera pas d’engendrer des destructions archéologiques inestimables.
Cette terre est « sacrée » pour les Bretons et pour l’humanité, pour reprendre les mots d’Yves Coppens.
Koun Breizh déplore la légèreté avec laquelle les pouvoirs publics considèrent notre patrimoine archéologique.
Il n’y a pas si longtemps, on construisait un « Mr Bricolage » en détruisant des menhirs à Carnac. La réponse judiciaire à la plainte pénale que nous avons déposée, se fait toujours attendre. Malgré notre demande, aucune enquête administrative n’a été lancée par Madame la ministre de la Culture pour étudier ce dysfonctionnement.
Et si nous retrouvions le sens des priorités ?
Pour Koun Breizh
le président
Yvon Ollivier
Documents liés
-
71757-communiquekbeoliennedef
Koun Breizh
PDF du communiqué de presse
Commentaires (7)
REVEILLEZ-VOUS !!