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- Dépêche -
Krampouz : une PME bretonne qui croît de 10 % par an

En 1945, un électricien de Pouldreuzic, Jean-Marie Bosser, pour rendre service à une parente, bricole une galettière. En 1949, il fonde sa propre entreprise de fabrication de billigs : Krampouz

Philippe Argouarch pour ABP le 6/09/12 10:05

En 1945, un électricien de Pouldreuzic, Jean-Marie Bosser, pour rendre service à une parente, bricole une galettière.

En 1949, il fonde sa propre entreprise de fabrication de pilligs : Krampouz (qui vient du nom krampouezh qui signifie crêpe en breton).

Spécialisée dans la fabrication de crêpières, la marque en devient rapidement la référence mondiale, se diversifiant par la suite dans les gaufriers, grils, planchas ainsi que les accessoires et chariots.

Krampouz vend dans 120 pays et est basée aujourd'hui à Pluguffan près de Quimper. Elle a 38 salariés.

Stanislas Du Guerny dans Les Échos rapporte que Krampouz va investir 2 millions d'euros pour doubler la taille de l'usine, qui atteindra les 5.000 m2 à l'issue des travaux, dont le démarrage est attendu ce mois-ci pour finir début 2013.

Philippe Argouarch

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Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
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Vos 7 commentaires
  Pierre CAMARET
  le Jeudi 6 septembre 2012 11:33
Tout simplement . Felicitations pour l'esprit d'entreprise , pour le courage de profiter d'úne opportunite , felicitations pour l'adaptation a ce metier d'entrepreneur.
Ce qu'un breton a pu faire , 1000 bretons le peuvent aussi.
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  Jean-Pierre MATHIAS
  le Jeudi 6 septembre 2012 12:12
vivre et travailler au pays en s'appuyant sur la culture et la nourriture !
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  Naon-e-dad
  le Jeudi 6 septembre 2012 12:49
Petite précision pour nos amis non-bretonnants.
Krampouz ou krampouezh est un terme global qui signifie « des crêpes » (indistinctement). Pour désigner une «crêpe », le mot prend un suffixe et devient krampouezhenn.
Grammaticalement, la terminaison -enn implique le genre féminin (facile à retenir). D’où : une crêpe = ur grampouezhenn (noter la mutation douce : le k est devenu g, pour faciliter l’articulation)
Billig mérite un commentaire plus sociologique. Le mot breton exact est pillig, mais il est du genre féminin. On dira donc ar billig, pour désigner la plaque métallique placée sur le feu de bois, pour étaler la pâte à crêpe (quand c’est fait par une mamm-gozh ou grand’mère en coiffe, c’est encore meilleur ! Pensez-donc !).
Et c’est ici qu’intervient le bretonnisme ! De « ar billig », on est passé (en français) à « la billig ». CQFD.
Enfin, grand bravo à cette entreprise, dont le site internet est un modèle du genre : www.krampouz.com
Manque juste une petite page culturelle en breton ? Les crêpes ne viennent pas de nulle part…
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  Lors Calippe
  le Jeudi 6 septembre 2012 18:47
Comme le dit Naon-e-dad, il manque à cette entreprise un petit investissement dans la culture bretonne. Je les ai sollicités pour l'achat d'un kilomètre de la Redadeg au profit de la langue bretonne et j'ai essuyé un refus en prétextant que la crise était passée par là...
Lorsque je vois aujourd'hui cet article affirmant une croissance de 10% par an, je me dis que c'est bien dommage de voir ce type d'entreprise qui surfe sur la "vague bretonne" et joue résolument sur cette image, ne participer d'aucune façon à la promotion et à la sauvegarde de la langue bretonne.
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  Pierre CAMARET
  le Vendredi 7 septembre 2012 11:18
Jean Pierre MATHIAS.Mais moi je ne suis pas pour "vivre et travailler au Pays"comme une fin en soi. Je veux une Bretagne Internationale , Mondiale dans ses competences .
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  Pierre CAMARET
  le Samedi 8 septembre 2012 11:37
Lors Calippe . Peut etre que certains bretons sont fatigues avec l'eternelle reference a la Culture . Biensur au jourdhui , il n'y a que cela qui marche en Bretagne( parceque , c' est inoffensif aujourdhui , donc tolere ) .La Politique Bretonne c'est spchitt spchitt !!!! et l économie bretonne est egalement spchitt !!! donc peut etre que ces Bretons , les , entrepreneurs , sont fatigues a ce demarchage base sur la Culture uniquement .
Car ne l'oublions pas, si la culture est un element important d'une renaissance , la gestion , l'economie au sens large sont egalement des facteurs tres importants et peut etre que cet entrepreneur qui monte sa Societe avait , pour lui , d' áutres urgences que de financer un Km de Redadeg .
Avez vous rencontre , PIGNAULT , BOLLORE ??? .Eux sont des Industriels , avec "pignon sur Rue " ?? .Quelle est leur position ???
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  loïc
  le Lundi 10 septembre 2012 01:50
une bilig, des pilig
une grapouezhenn des krapouezh
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