En 1945, un électricien de Pouldreuzic, Jean-Marie Bosser, pour rendre service à une parente, bricole une galettière. En 1949, il fonde sa propre entreprise de fabrication de billigs : Krampouz
En 1945, un électricien de Pouldreuzic, Jean-Marie Bosser, pour rendre service à une parente, bricole une galettière.
En 1949, il fonde sa propre entreprise de fabrication de pilligs : Krampouz (qui vient du nom krampouezh qui signifie crêpe en breton).
Spécialisée dans la fabrication de crêpières, la marque en devient rapidement la référence mondiale, se diversifiant par la suite dans les gaufriers, grils, planchas ainsi que les accessoires et chariots.
Krampouz vend dans 120 pays et est basée aujourd'hui à Pluguffan près de Quimper. Elle a 38 salariés.
Stanislas Du Guerny dans Les Échos rapporte que Krampouz va investir 2 millions d'euros pour doubler la taille de l'usine, qui atteindra les 5.000 m2 à l'issue des travaux, dont le démarrage est attendu ce mois-ci pour finir début 2013.
Philippe Argouarch
Commentaires (7)
Ce qu'un breton a pu faire , 1000 bretons le peuvent aussi.
Krampouz ou krampouezh est un terme global qui signifie « des crêpes » (indistinctement). Pour désigner une «crêpe », le mot prend un suffixe et devient krampouezhenn.
Grammaticalement, la terminaison -enn implique le genre féminin (facile à retenir). D’où : une crêpe = ur grampouezhenn (noter la mutation douce : le k est devenu g, pour faciliter l’articulation)
Billig mérite un commentaire plus sociologique. Le mot breton exact est pillig, mais il est du genre féminin. On dira donc ar billig, pour désigner la plaque métallique placée sur le feu de bois, pour étaler la pâte à crêpe (quand c’est fait par une mamm-gozh ou grand’mère en coiffe, c’est encore meilleur ! Pensez-donc !).
Et c’est ici qu’intervient le bretonnisme ! De « ar billig », on est passé (en français) à « la billig ». CQFD.
Enfin, grand bravo à cette entreprise, dont le site internet est un modèle du genre : www.krampouz.com
Manque juste une petite page culturelle en breton ? Les crêpes ne viennent pas de nulle part…
Lorsque je vois aujourd'hui cet article affirmant une croissance de 10% par an, je me dis que c'est bien dommage de voir ce type d'entreprise qui surfe sur la "vague bretonne" et joue résolument sur cette image, ne participer d'aucune façon à la promotion et à la sauvegarde de la langue bretonne.
Car ne l'oublions pas, si la culture est un element important d'une renaissance , la gestion , l'economie au sens large sont egalement des facteurs tres importants et peut etre que cet entrepreneur qui monte sa Societe avait , pour lui , d' áutres urgences que de financer un Km de Redadeg .
Avez vous rencontre , PIGNAULT , BOLLORE ??? .Eux sont des Industriels , avec "pignon sur Rue " ?? .Quelle est leur position ???
une grapouezhenn des krapouezh