Des milliers de personnes, 6.800 selon la police, 15.000 selon les organisateurs, ont manifesté samedi après-midi à Strasbourg sous un beau soleil, certains venus en train dont le prix avait été
Des milliers de personnes, 6.800 selon la police, 15.000 selon les organisateurs, ont manifesté samedi après-midi à Strasbourg sous un beau soleil et une floraison de drapeaux rouge et blancs
Le drapeau alsacien est peu connu, car, s'il est historiquement indiscutable, son usage a été combattu par les tenants de la République française uniformisatrice, sous prétexte qu'il a été adopté par le Parlement du Land autonome d'Alsace-Lorraine en 1912. Il comporte une bande rouge et une bande blanche superposées.
. Certains étaient venus en train dont le prix avait été réduit grâce à l'intervention du Conseil régional opposé à sa disparition. Les Alsaciens sont contre la réforme territoriale proposée par le président Hollande. Celle-ci revient en débat à l'Assemblée nationale à la fin du mois.
Les Alsaciens ne veulent pas se dissoudre dans un conglomérat anonyme englobant la Champagne, les Ardennes, la Lorraine et les deux départements alsaciens, labellisé ironiquement l'ALCA, en référence à la tristement anonyme PACA. "Les investisseurs américains et chinois ne savent pas ce qu'est PACA" a réaffirmé Philippe Richter, président de la région. Hier, le même jour de la manifestation, 141 communes ont adopté une motion pour un Conseil unique d'Alsace, rejetée pourtant, mais de justesse, lors du référendum de 2013, qui regrouperait le Conseil régional et les deux Conseils généraux.
Diviser pour régner
La droite (UMP et Centre), majoritaire au Conseil régional et dans les deux conseils généraux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, était à l'origine du rassemblement d'hier. Selon les
Dernières nouvelles d'Alsace (DNA) http://www.dna.fr/, la gauche est opposée aussi à la carte proposée par l'exécutif, mais des élus socialistes accepteraient une fusion avec la Lorraine. Encore une fois, en ce qui concerne les questions identitaires, la république, dont l'intention affichée ou pas, a toujours été de détruire les identités ou les nationalités qui composent la France, joue la division gauche-droite pour diviser ses adversaires.
Je n'ai pas peur de l'identité, je suis fier d'être Alsacien__Philippe Richter
En Alsace comme en Bretagne, les socialistes jacobins rejoignent le Front National contre des régions à forte identité
Pour rappel , le lundi 22 septembre, les deux conseils généraux et le conseil régional d'Alsace ont adopté à une très large majorité (101 élus sur 122, à l'exception de quelques
voix des rangs du Parti socialiste et du FN, une délibération commune qui demande l'abandon du projet de création de la "
région XXL" (Champagne-Ardenne-Lorraine-Alsace) au profit d'un Conseil unique d'Alsace né de la fusion des deux Départements du Rhin et de la Région.
Commentaires (6)
il est vrai que l'assemblage alsace lorraine semble plus coherant que le couplage avec la champagne ardennes qui est plus proche de paris que de strasbourg.
meme nous lorrain le rattachement de la champagne ardennes ne nous semble pas coherant avec l'histoire des regions et des populations.
petite proposition superflue, comme toutes celle que j'ai faite jusqu'à présent....
Et si nous organisions, avec les Savoisiens, les Basques, les Corses, les Alsaciens, une remise de prix... celui du Jacobin d'Or de l'année....
Les candidats ne manquent pas!
Mais une cérémonie se déroulant dans ces nations sans états, relayer correctement pourrait avoir un certains retentissement...non???
Mais encore faut-il avoir un mouvement qui soit uni... ce que plus d'un Breton réclame!...
"Il n'y a qu'un seul peuple français. Et dans la réforme que nous menons, je serai extrêmement attentif à ce qu'il n'y ait pas de dérive."
Cela signifie qu'il n'y aura pas de réunification de la Bretagne non plus ! Qui, comme chacun sait, serait une "dérive".
J'aimerais avoir des précisions sur les intentions et démarches de nos "élites" favorables à la réunification.
On connait les donnés du problème. Il faudrait avoir aussi les données de la solution.
Des manifs en Bretagne, une manif en Alsace.
Tout cela pour Valls, ce sont des dérives.
C'est Valls qu'il va bien falloir "dériver"
Valls ou son alter-égo Rajoy c'est la politique du passage en force : de petits gains le jour, de grandes pertes le lendemain.