Depuis hier, parachutistes et militaires sont en opération sur la presqu'île de Crozon pour libérer des ressortissants français pris en otage par des indépendantistes retranchés dans la presqu'île.
Depuis hier, parachutistes et militaires sont en opération sur la presqu'île de Crozon pour "libérer des ressortissants français pris en otage par des indépendantistes retranchés dans la presqu'île" (termes fournis par l'Armée française elle-même).
L'opération Avel Mor est en cours et va durer trois jours, selon Le Télégramme.
Non, non, vous n'avez pas manqué une actualité importante car il ne s'agit que d'un exercice de rentrée des élèves de Saint-Cyr Coëtquidan....
Ouf, on a eu peur !
Commentaires (19)
Comme not’ pape et not’ président, je vous dis cependant : N’ayez pas peur, n’ayez plus jamais peur.
Mais faites face, indignez-vous…fortement !
On préfèrera pour ce type d'opération, la guérilla urbaine ou le relief accidenté du kreiz Breizh...
Pour le reste ça m'a bien fait sourire !
On croit rêver!
Au demeurant, je ne suis pas certain que "nos" militaires nourrissent, vis à vis des bretons, fussent-ils autonomistes, un fort sentiment d'animosité.
Au vu d'exercices de démonstration en rade de Brest mettant en oeuvre des commandos sautant d'hélicoptères arborrant un énorme drapeau breton peint sur l'empennage, je les suspecterais même de connivence.
Les parachutistes commençaient par prendre d’assaut l'aérodrome pour y installer leur QG puis des chalands de débarquement apportaient le reste des troupes et les véhicules militaires.
Je me rappelle étant enfant, me retrouver dans des tirs croisés en me promenant.
L'opération se terminait généralement par des fusillades sur les hauteurs de plages bondées de touristes parisiens choqués par la situation.
et bien moi ça me choque à double titre :
1) Les Bretons sont des Français comme les autres, au titre de l'administration en tout cas et l'armée -Française - s'amuse encore à imaginer des scénarii de rebellion independantiste ?
c'est bien la preuve que -même assimilé- les Bretons restent en quelque sorte suspect dans l'imaginaire collectif.
et ça c'est choquant.
2) les réactions amusées ne mettent jamais en relief que si ça arrivait vraiment (independantistes en rebellion) , ceux ci seraient non pas même pas ultra minoritaires mais des elements étrangers dans la population bretonne.
donc ils seraient écrasés non pas par l'armée mais par 5 minutes d'intervention du GIGN ....
Je ne doute pas que vous soyez très au fait de la « duplicité » de l’état français. Je prendrai donc votre remarque sur le pavillon breton comme de l’ironie.
La liberté du piou-piou (fut-il cyrard !) a tout de même des limites, et ainsi afficher cet étendard symbolique ne peut se faire sans l’aval, sinon les ordres de l’état-major, où alors tout fout le camp en France. Il est sûrement utilisé pour endormir le Breton qui contrairement à son vis-à-vis Français, n’est jamais « moyen » ! Se les faire ces braves Bretons à la bonne vieille connivence _comme vous l’écrivez_ mais bien paternaliste.
Ou alors _conjecture supplémentaire_ il s’agit de nos valeureux indépendantistes-terroristes « joués » par des cyrards ayant tiré la courte paille, la mauvaise ! Très outillés et soucieux du détail, au point d’avoir des hélicos aux couleurs bretonnes, un « énorme » pavillon breton…
Ce pavillon breton, de toutes les tailles, que l’on trouve et met partout …même dans les endroits les plus inusités qui vont des plaques minéralogiques aux slips! Même plus subversif, cet emblème comme vous voyez. Mais pour la langue bretonne par exemple, et le reste, c’est autre chose…
Ce que je crains pour vous Michel, c’est que vous soyez trop révérencieux envers les mânes de votre grand-père ! C’est bien un signe d’assimilation çà ! Non ? (,0)
Après le père, il faut parfois peut-être aussi tuer le grand-père. Nous poserons la question au psy du bistrot du coin, à l’heure du Muscadet nantais.
Pour info, le "Gwenn-ha-Du" flotte - en tout cas c'était vrai, il y a quelques mois - au mat de la caserne de Vannes-Gwened.
En position subalterne sous le... - comment s'appelle-t-il déjà? Pas de nom? Ben non! - sous le drapeau "tricolore" anciennement révolutionnaire.
Les militaires de tradition sont d'ailleurs bien moins chatouilleux que les politiques, sur ce point. Il est vrai que le souvenir de 1488 - 10.000 morts sur le terrain, entre les deux camps - n'est certainement pas effacé de la mémoire militaire (en témoigne une unité aujourd'hui stationnée à La Lande d'Ouée), non plus que les épisodes plus récents de 14-18 ou 39-45 dans lesquels les Bretons ont , selon les chiffres, pris plus que leur part.
Encore un geste qui montre en quel estime l'élite parisienne tient la Province : un terrain de jeux, de vacances, de loisirs, ni plus, ni moins.
Faire semblant de taper sur du breton, vous comprenez, ça ne peut être que formateur pour l'armée.
(A quand un exercice de ce type dans certains quartiers de Seine saint Denis où le facteur et le médecin font leur tournée à 5 h du matin ? Mais, ça vous comprenez, c'est une autre histoire...)
A chacun de tirer ses propres conclusions sur cela.
"En avez-vous assez d'être français ?"
Ecrivait le Ferniot...
La réponse est...
Bientôt dans vos urnes!
Ils sont partout ces Bretons ! Et, lorsqu'ils voyagent, ne manquent jamais d'emporter un "gwen-ha-du". Jusque dans les coins les plus reculés de la planète.
Notre confrère reporter Philippe Chapleau, spécialiste des questions de Défense, a récemment été surpris de découvrir, sur l'uniforme de soldats combattants en Afghanistan, cet étonnant écusson : "Breizh special forces"."
http://breizh.blogs.ouest-france.fr/archive/2011/06/08/les-bretons-sur-tous-les-fronts.html
Mais, la France n'est pas l'Angleterre!!!
Quand l'Angleterre a décolonisé elle a signé des pactes économiques avec ses anciennes colonies (le Commonwealth), la France elle a déclaré la guerre (indo, algérie, ...)
Actuellement, l'Angleterre discute sans tabou avec l'Ecosse...!
Aussi ridicule que ce soit, le scénario affiché de cet exercice pose à questionnement!
Une chance, parmis les mili, il y a beaucoup de bretons, cela aménera peut-être certains de ces politiques à réfléchir...!
Et effectivement je me souviens avec assisté à ce genre d'exercice sur Belle-isle-en-mer et avoir demandé aux militaires de rentrer chez eux, ce qu'ils n'ont malheureusement pas fait...
apres effectivement dans le passé c'était une autre histoire.surtout en basse bretagne .
Ar c'hallaoued er maez !