
Les partis bretons n'ont pas réussi à proposer un discours original, probablement parce que la politique en général était et continue d'être regardée par l'opinion comme un mal nécessaire mais de là à adhérer à un parti… breton qui plus est…
Deux constats :
1. les idées d'autonomie et d'indépendance sont d'actualité. 2. les partis bretons ne parviennent pas à faire passer leurs propositions.
Les Partis bretons n'ont pas réussi à proposer un discours original, probablement parce que la politique en général était et continue d'être regardée par l'opinion comme un mal nécessaire mais, de là à adhérer à un parti… breton qui plus est…
Problème de communication me direz-vous. Peut-être, mais la communication fait partie aujourd'hui de l'action politique au même titre que le contenu politique, les documents, les élections etc.
Au demeurant, l'idée d'indépendance ou d'autonomie demeure aux yeux de la majorité de l'opinion publique, une idée parfaitement abstraite. Les Partis bretons ne savent pas bien parler à la société. Ils semblent cumuler les inconvénients d'un mouvement qui serait devenu trop gestionnaire pour être créatif mais pas assez professionnel pour être gestionnaire.
Les Partis bretons (UDB essentiellement) et les Associations à contenu politique ont cherché à se faire entendre en sortant du ghetto breton et à se hisser au niveau européen.
Malheureusement, cette ambition est encore contrariée par deux facteurs. Le premier tient au très faible professionnalisme politique de la plupart des dirigeants de partis bretons. La politique, une profession ? Là est le (un des) problème(s) posé par les Partis bretons depuis bien longtemps.
Faiblesse renforcée par une pratique du pouvoir interne peu portée à l'ouverture (la démonstration n'est pas faite, j'en conviens), et la prégnance d'une culture politique de gauche dont le conformisme idéologique ne cesse de s'amplifier.
Certes, après des années d'erreurs, les Partis bretons ont rompu avec le gauchisme et les scories du discours de l'extrême gauche.
Mais leur modernisation semble s'être arrêtée là. Sur le plan social, les revendications des Partis bretons sont indexées sur celles du PS ou du PCF. Elles reposent pour l'essentiel sur des revendications salariales purement quantitatives, qui négligent le plus souvent l'importance des enjeux qualitatifs.
Les Partis bretons continuent à condamner sans nuance le projet de refondation sociale parce que, pour eux, il n'est guère possible d'être de gauche et de soutenir, même avec des réserves, une démarche d'origine patronale. Le fait que la refondation sociale, proposée par Jeune Bretagne, peut, même partiellement, être porteuse d'une émancipation des acteurs sociaux paraît idéologiquement impensable. Pourtant, on peut très bien imaginer que les Partis Bretons, tout en critiquant le patronat, se montrent porteurs d'une démarche dont la finalité serait le renforcement des médiations sociales.
Ils pourraient peut-être ainsi permettre de légitimer un discours de droite non étatiste, libérale, beaucoup plus ouvert qu'on ne le croit.
C'est le conformisme des Partis Bretons et de la gauche qui explique la relative stagnation de l'idée d'autonomie ou d'indépendance bretonne et, symétriquement, l'absence de toute présence sociale des Partis bretons. Leur méfiance profonde pour le marché, même s'ils sont les mieux placés pour voir que l'Etat français est souvent plus le théâtre de luttes d'intérêts pour le pouvoir qu'un organisme régulateur dans l'intérêt général.
C'est contre ce conformisme que mon projet propose aux électeurs de la 5ème circonscription (Lannion-Paimpol), projet que les Partis bretons cherchent à récuser, par tactique politique, mais aussi pour des raisons idéologiques. La voie de centre-droit, libérale-conservatrice n'apparaît pas assez à gauche aux yeux des Partis Bretons, même si les résultats électoraux en Europe ont démontré l'existence d'une demande politique originale libérale et conservatrice.
La mutation profonde initiée et réussie par les Partis allemands est occultée, probablement parce que leur modernisme indique le bon chemin à prendre, mais les Partis Bretons répugnent à le prendre.
En réalité, même si le mot "modernisme" est un mot fourre-tout (on peut le remplacer par "réforme"), il apparaît aujourd'hui comme la condition de notre survie politique, en tant que peuple breton.
Cette réforme passe par deux mutations.
La première implique une professionnalisation politique plus grande, qui ne pourra passer que par une ouverture aux forces sociales pour qui individualisme, compétition et solidarité ne sont pas antinomiques.
La seconde passe par une capacité d'invention politique qui les identifierait plus à ce que fut à l'origine le Parti radical italien ou à ce que sont désormais les Partis allemands.
Un parti ce n'est pas exactement un refuge accueillant des militants. C'est un lieu de réflexion et d'action. Depuis de nombreuses années, je défend le projet que la Nation Bretonne soit rendue à ses citoyens.
Tout découle de la reconnaissance de la nation bretonne par ses citoyens : la langue bretonne, la culture bretonne, le respect de notre société, de notre environnement, de nos droits nationaux et internationaux.
Mais rendre la nation bretonne à ses citoyens signifie aussi que chaque citoyen breton se sente concerné et responsable et soit prêt à consacrer une partie de son temps à travailler à la Nation Bretonne.
Utopie ? ou véritable démocratie.
Les opposants établiront que la chose est infaisable, complexe, ce qui n'autorise qu'à l'attribuer a des "spécialistes".
Je dis qu'il est possible de dire qu'elle devrait être simple et donc a la portée de (presque) tout un chacun.
De mon expérience à l'étranger, j'ai retenu quelques idées, et notamment :
. Déléguer ce que l'on peut faire soi-même est un abandon de souveraineté.
. Rendre compliqué ce qui pourrait être simple est aussi une façon de contourner la démocratie, et c'est très exactement ce que certains amicalistes pratiquent couramment.
. Au lieu de règles compliquées, mettre en place des règles simples applicables par tous et pour tous.
Je sais, cela peut paraître impossible, mais rien que dans les forces bretonnes, partis, associations, depuis les années 1970, il y a toujours plus de règles et moins d'adhérents !
Que l'on me pardonne d'être sommaire. Je cherche simplement à susciter des réflexions et propositions constructives
Claude Guilemein, candidat aux élections législatives 5e circonscription des Côtes-d'Armor
Breizh 2004, réseau des Bretons de l'Étranger
Commentaires (43)
La gauche ( je ne suis pas de gauche ... mais pas ultraliberal non plus ) n' a jamais apporte grand chose . Elle a force quelques fois a de bons changements et c'est son credit , mais a cote de cela quelle demagogie.
Quand aux jeunes de l'UDB ou de Breizhistance, ils vieilliront j'en suis sur
Je croyais que le parti breton était considéré comme étant du centre (centre gauche à centre droit) et que sa démarche était justement de rassembler les \"patriotes\" bretons pour l’avènement d\'une Bretagne retrouvée.
Même si je conçois que certains ne veulent pas être membre de tel ou tel parti pour de bonnes raisons, votre appel ressemble étrangement à la constitution d\'un front politique breton, où chacun des partis actuels sera représenté sans pour autant perdre son identité mais dans lequel il y aura une coordination pour s\'assurer qu\'il y ait des candidats pour chaque élection bretonne.
En tout cas, bon courage pour votre candidature et je pense que cela ne sera pas évident de devoir trouver sa place devant les poids lourds des partis actuels.
Mais comme dit le proverbe, qui ne tente rien, n\'a rien
Soit on tire sur l'ambulance : "c'est la faute des partis politiques bretons! "
Soit on s'invente le monde, comme si : "c'est la gauche qui va sauver la Bretagne" "Attention à l'Ultra-libéralisme"!
(J'ose espèrer que certains savent que nous vivons en Europe et que la conscience sociale y est particulièrement développée, surtout dans les pays les plus riches de cette Europe! C'est peut-être d'ailleurs pour cela qu'ils sont riches!).
La réalité est pourtant simple : La Bretagne est entièrement contrôlée de A à Z par le dernier grand état centralisé d'Europe, et cet état maintiendra son système jusqu'à sa propre perte, comme l'Union Soviétique l'a fait!
Ce contrôle existe à tout niveau : Institutionnel, économique, énergétique, écologique, éducatif, médiatique!
Plutôt que faire ce constat et de réfléchir à comment nous organiser pour vivre malgrè son emprise, en se préparant au mieux à l' "après" (la chute de ce système centralisé) afin que la Bretagne subisse le moins de dégats possible et puisse tendre vers le fonctionnement d'un pays normal (genre Pays-Bas ou Danemark, mais sur un modèle breton), on préfére promettre la solution miracle et réver à l'invention de l'eau chaude!
Si vous voulez faire changer les choses, prenez une carte et discuter avec ceux qui en Bretagne dispose également d'une carte, même si elle n'est pas forcément la même que la votre!!!
Cela s'appelle se prendre en main!
PS :
@ M.Guillemin.
Si les partis politiques existant ne vous plaisent pas, créez votre propre parti politique et montrer ce que vous savez faire.
(RBE, c'est pas un parti politique à ma connaissance).
Il n'y a aucun mal à cela et du travail, il y en a!!!
Je me méfie profondément de l\'esprit légitimiste des \"élites locales\" qui entraînent les Bretons tantôt vers la gauche, tantôt vers la droite. Mais toujours du côté du pouvoir en place à Paris.
Les \"élites locales\" n\'ont jamais réussi qu’avec
l’approbation du pouvoir qui veille à sa pérennité...
Cela pour expliquer que la solution d’un certain autonomisme ou régionalisme, d’une décentralisation ou d’un fédéralisme, ne peut s’imaginer que si nous remisons au vestiaire ces slogans éculés \"socialisme\" \"ultra libéralisme\" et que nous nous occupions enfin de nous. Ni hon unan.
Que ce soit la gauche ou la droite, c\'est avant tout le jacobinisme qui est et demeure la règle essentielle des Bretons.
L’ignorance en matière historique (et politique) permet au système de se maintenir et ainsi de ne jamais être remis en cause. Il est facile de laisser imaginer qu’avant, ce ne pouvait être que pire !!
Quelle aubaine pour le pouvoir central d’avoir des socialistes ou des extrémistes réclamant des autonomies régionales, le système ne les craint pas, il sait qu’il va pouvoir digérer leurs contestations, vu que ceux-ci, ne remettent pas le système en question !!
Ces contestataires superficiels finiront dans une
mairie ou députés européens, bien rémunérés ou disparaîtront, par lassitude ou accident !
Comment attendre d’un système, des libertés, qu’il a lui-même supprimé ?
Et qu’il continu à refuser, tout en laissant croire qu\'il décentralise...
C’est en toute indépendance d’esprit que nous, la plateforme \"Bretagne, vous adressons cette requête: suivez la route que l\'UMP ou le PS (et ses alliés) vous trace et au bout de ce chemin sans issue, ce sera déboires, déceptions, désillusions, si ce n’est mort et désolation...
L’histoire triste et douloureuse de la nation bretonne n’est qu’une destruction systématique, humainement, culturellement, identitairement, économiquement,
écologiquement.
Ce système n’a de cesse que d’épier le citoyen, le pouvoir actuel ne peut vivre qu\'avec une administration centralisée, un enseignement aux ordres, une pensée unique et un contrôle permanent des médias et des citoyens, des préfets, des caméras de surveillance et des écoutes téléphoniques ...
Il n’y a pas d\'autre solution que l\'identité et l\'autonomie véritable, dans le cadre de l\'Europe des Peuples.
« Les gouvernements démocratiques ne peuvent
conserver leur autorité sur les citoyens dont ils dépendent par l‘élection qu\'en les transformant en administrés. Là encore, par un paradoxe qui n\'est qu’apparent, un des résultats les plus certains de la souveraineté du peuple est de retirer aux habitants des provinces la gestion de leurs propres affaires. »
Maurice Jallut
Histoire constitutionnelle de la France
Au cas où cela vous aurait échappé, je suis bien membre de la plateforme "Bretagne, nous avons foi en toi" [ https://www.facebook.com/pages/Bretagne-nous-avons-foi-en-toi/453679604659074 ] et je me présente aux élections législatives dans la 5ème circonscription des Côtes d'Armor (Lannion).
Donc, je fais partie des Identitaires de Jeune Bretagne. Maintenant, si vous êtes électeur dans cette circonscription, j'aurais plaisir à vous rencontrer, à partir de la semaine prochaine, même si vous n'êtes titulaire d'une "carte qui n'est pas la même que la mienne.
C'est exactement pour cela que s'est constituée la plateforme "Bretagne, nous avons foi en toi".
Pour information, si la Bretagne a voté socialiste, c'est par pur conformisme.
Les Bretons ont la fâcheuse habitude de voter "légitimiste". Après des années, des siècles de soumission, les Bretons continuent à voter comme on vote à Paris.
Il ne faut pas leur en vouloir, c'est dans leurs gênes, dans leur sang. Ils furent conquérants au Vème et VIème siècle, fidèles à leur roi Nominöe, fidèles à leur Duchesse, puis fidèles au Roi de France (normal), puis fidèles aux idées sociales de l'église catholique, gaullistes sous De Gaulle, et socialistes avec Mitterrand, et maintenant avec Hollande (Normal 1er).
Donc par habitude on a voté socialiste.
Mais au fond de tout cela il reste l'âme bretonne, fière indépendante et intacte. Nous, nous souhaitons la réveiller, cette âme bretonne et lui redonner ses valeurs de la conquête, lorsque, venus de Grande Bretagne ils occupèrent et colonisèrent cette terre qui se nomme aujourd'hui Bretagne.
Claude Guillemain
Candidat "Bretagne, nous avons foi en toi"
Au moins là, c'est clair.
Maintenant, vous faites parti du "Bloc identitaire", un mouvement politique français.
Comme vous l'avez compris, je n'ai aucun problème à rencontrer les gens.
Mais en ce qui concerne les partis politiques français, je préfère les voir et les savoir en France!
"les sociaux-démocrates jacobins".
Il n'y a bien que Breizhistance pour voir dans le PSF des Sociaux-démocrates et espérer le "socialisme"!
La sociale démocratie est une émergence du socialisme dans une version plus réaliste et moins idéologique.
Elle provient principalement des pays du nord de l'Europe, Scandinavie, Pays-Bas, Danemark, Allemagne.
Les Sociaux-démocrates nordiques ont reconnus la réalité de l'économie de marché dès la fin du 19ème siècle quand les Socialistes Jacobins français se posaient encore des questions au début du 21ème...!
Et il est clair que la Bretagne partage des valeurs sociales et de solidarités proches de celles que l'on retrouve dans ces pays!
Des pays ou l'économie et le social ne sont pas en opposition mais bien au service l'une de l'autre, dans ce fameux réalisme qui les caractérise!
J'ai donc quelques difficultés à classer comme "social-démocrate" le Parti-Socialiste Français (PSF) qui est parmi les plus dogmatiques et les irréalistes d'Europe!
Ce personnage va d'errements en errements : après avoir adhéré à l'UDB, aux Verts et à Emgann simultanément (pour comparer, disait-il...) il a rejoint l'UMP et soutenu Sarkozy... Le voilà maintenant dans les eaux nauséabondes des fachos de Jeune Bretagne et des identitaires...
Elle veut, en général, un repli sur soi-même préférant souvent fermer ses frontières aux étrangers. Frileuse au niveau de l'Europe et de la mondialisation, l'extrême droite préfère avoir toutes les cartes en main au lieu de les laisser à des organisation extérieures au pays.
L'extrême droite n'est pas forcément islamophobe, xénophobe à l'image du FN (il n'y a qu'à voir NDA, qui refuse de se joindre à eux tant qu'ils n'auront pas abandonner ces thèmes).
Personnellement, je suis formellement contre cette idéologie. Chacun a le droit d'avoir sa propre opinion !!! Mais la question ne se pose pas puisqu'il n'y a pas de représentant de cette plateforme dans ma circonscription. C'est pourquoi je ne me suis que peu renseigner sur le sujet.
Mais au lieu de sortir des préjugés genre "jeune bretagne = extrême droite" donc "jeune bretagne = monstres nauséabonds", il faudrait peut être se renseigner un peu plus sur le sujet, avoir une analyse plus poussée de la situation de ce parti politique.
D'ailleurs, je vous ferais remarquer qu'il n'y a pas de candidats "bretons" qui s'opposent à eux, comme quoi ils sont aussi intégrés à l'emsav, que vous le vouliez ou non.
Lisez Alain de Benoist et vous comprendrez.
Renseignez vous, bougez, voyagez et cessez de voir des fantômes de nazis partout.
Quant aux qualificatifs grossiers, je les ignore, car je ne réponds pas à des personnes qui se cachent derrière un pseudo.
Claude Guillemain
"Bretagne, nous avons foi en toi"
5ème circonscription des Côtes d'Armor
Quant à "l'Emsav", s'il englobe l'extrême droite... merci bien, je vous le laisse.
La question ne se pose pas ? Si, elle se pose à tous les Bretons : va-t-on laisser notre pays être gangréné par les fachos ?
Nous sommes celtes, certes, mais fortement romanisés ("ober"). Les Bretons aiment en général l'ordre, l'armée, les médailles et les uniformes, les défilés et les grands rassemblements (tenue traditionelle, troménies, pardons).
Ils sont par dessus tout légalistes, d'où, entre autres, l'échec des mouvements autonomistes . Et je ne pense pas que les Gaulois eussent apprécié les kolkozes.
Le caractère bélliqueux des Celtes, qui coupaient la tête de leurs ennemis et ne dédaignaient pas les sacrifices humains, ne me parait pas non plus vraiment "écolo-gaucho-compatible".
Ces celtes qui, de l'Antiquité aux tranchées de Verdun ("les meilleurs régiments de France", dixit les Allemands)en passant par tous les Du Guesclin d'Armorique, n'ont cessé de louer leurs bras dans des armées étrangères, souvent par tradition militaire et par appétence pour la bagarre.
Ces mêmes Celtes romanisés qui ont conquis militairement la Petite Bretagne, équipés et formés à la Romaine, étandards des légions flottant au vent (Bro Leon : Bro Lejion).
Et il est vrai que cette fascination pour le métier des armes et pour l'ordre semble même se retrouver jusque dans les guises traditionelles, qui sont constitutives de véritables uniformes et, au final, de vraies cartes d'identité permettant d'en identifier le porteur, lequel était fier d'affirmer cette identité ! On est loin des très "bobo" stages de désobéissance civiques tellement à la mode dans une certaine frange de l'Emsav !
Ha ! ces anciens qui, devant l'Eglise, se faisaient remettre qui la Croix de Guerre, qui la Médaille militaire pour leurs hauts faits d'armes sur les champs de bataille ! Quelle fierté dans leurs yeux, quelle virilité - non, ce n'est pas un gros mot - ! Ils étaient bien les fiers descendants de cette race de guerriers sans peur qui avaient jadis conquis par le fer la majeure partie de l'Europe ! Bevet Breizh !
Ce mot "facho", mis à toutes les sauces, par de purs produits du bourrage de crâne Français via son éducation nationale ! Je n'étais pas né en 1945, et je me fous de Musso et de Adolphe.
Michael Collins, par contre, était un nationaliste convaincu. Etait-il un "facho", lui aussi ? Si, oui, alors je suis "fasciste", et fier de l'être ! Car c'est des patriotes comme lui qui manquent à la Bretagne depuis Nevenoe, son fils et Salomon.
Mais les références de nos braves autonomistes tièdes sont maintenant davantage à chercher du côté de "touche pas à mon pote"."Touche pas à ma popote", plutôt, car la soupe est bonne, neketa ?
\"Romanisé\" est un Grand mot. \"Francisés\" vos bretons, oui clairement et à tort en plus. \"Romanisés\" que très très peu. \"Ober\" a so \"Gwlet\" pe \"Gwl(w/ou)d\" e Gwirzhoneg (traduction : \"Ober\" est \"Goulet\" ou \"Gwl(w/ou)d\" en \"vraiton\" - vrai breton)
Pourquoi le mouvement breton ne prend pas ?
1 - la langue unifiée est décriée et les \"soupçons\" (même si peu fondés) empêche sa progression. L\'alphabet alternatif de Fanch Broudic est incompatible avec une unification réelle des dialectes du britons armoricain. Nous n\'arrivons pas au talon de l\'esprit gallois. Changeons cela.
2 - aucune envergure culturelle moderne en breton et donc \"folklorisation\" de la culture et de l\'image bretonne !
3 - Aucun Parti Politique n\'a jusqu\'ici établi des règles communes à TOUS LES BRETONS pour fonder les bases d\'une Bretagne d\'un semblant d\'autonomisme. Chacun prêchant que sa solution est meilleure car c\'est la sienne et que les autres sont aux choix des fachos, des naïfs ou des idiots. Dans le lot on trouve des financements français \"faits exprès\" !
4 - l\'esprit français jacobin est largement implanté (et profondément) dans les petites têtes bretonnes dès l\'enfance par l\'école dite \"de la République\" et depuis au moins 3 générations ! Bretonnant = indépendantiste est donc avec cette donnée aussi une erreur d\'analyse ; francophone = breton est encore plus bête, ce qui n\'empêche pas le bilinguisme, vous suivez ?
Vous voulez voir avancer la cause bretonne, la Bretagne et ses bretons ?
1 - Front Breton en 2014
2 - Parlement Breton
3 - Ignorer les parigos et les appareils d\'Etat français
4 - lancer un mouvement \"Eizh Breur\"
5 - lancer un projet d\'envergure de re-bretonisation linguistique.
Y\'a pas de secrets. Le reste, c\'est du blabla électoral.
Réponse : Les modérés ont mieux à faire que d'être intervenant, ils serrent les boulons tous les jours. Ce sont eux qui construisent la maison pour les enfants d'aujourd'hui et ceux à naître.
Ces " modérés" sont bien souvent les vrais guerriers. Ailleurs, sur la toile, dans les extrêmes, il y a beaucoup de branleurs et peu d'acteurs.
Les "branleurs" dont il est question, on les voit partout, on les entend partout etc. Ces "branleurs" là sont des freins aux avancées bretonnes bien souvent de leur propre chef ! La cause étant l'extrême chapelisation du mouvement breton. Ces "branleurs", ne sont pas les petits contributeurs d'Adsav ou Breizhistance, qui eux ont souvent un travail, une famille, des occupations autres, un sport etc, bref, ce que ne semblent pas avoir nos confrères militants bretons (je m'y inclus, n'y voyez aucune défiance) : une vie !
Je vois plutôt les "branleurs" comme étant des types plus ou moins payés pour faire les zouaves devant les télés (bien qu'étant ultra ultra minoritaire, et que des militants bretons plus représentatifs sont exclus complètement des médias...) et vendre la haine des autres formations, histoire de bien désunir le mouvement breton en permanence. Bien ou malgré eux, je me fous de le savoir, je constate que l'Emsav est juste désuni. Tout le monde ayant la prétention d'être intéressant dans ses buts et ses idées, peut donc engager l'Union Sacrée Bretonne (USB, restez connectez !) , mais tous ces "branleurs" qui n'en sont pas et ces "penseurs bretons" qui ne sont ni l'un ni l'autre le veulent-ils tous ? A voir. Spi hon eus med diaes eo atao !
Quand j'ai dit que "la question ne se posait pas", je voulais parler dans mon cas, dans la mesure où il n'y a pas de candidat de ce parti dans ma circonscription. C'était sans doute un peu flou, je m'en excuse.
L'UDB a décidé de faire bande à part dans cette élection. A priori, il préfère mettre en avant le fait qu'ils soient "de gauche" plutôt que de participer avec les autres partis pour l'autonomie de la Bretagne.
Dernier point, savez-vous ce qu'est le fascisme ? Personnellement j'en doute. A l'origine, c'est un mouvement italien ("de gauche") apparu pendant l'entre-deux guerre. Aujourd'hui, on appelle fascisme un pouvoir qui souhaite la restriction des libertés et la répression de l'opposition.
Avant d'utiliser un mot aussi fort, il serait bon d'utiliser des arguments pour les défendre. Qu'est ce qui vous fait penser que "jeune bretagne" est un parti fasciste ?
Et toute les idéologies défendent le repli sur soi ... c'est enfantin ! le communisme qui prône l'abolition des classes, des frontières, et l'union internationale des travailleurs ... oui le repli sur soi ... mais comme on dit l'ignorance, c'est comme la science, sa n'a pas de bornes ...
Votre définition du Celte ressemble étrangement à la définition des Fascistes (nazi ?) breton comme Lainé et compagnie. Je m'interroge fortement sur vos connaissances de la Celtie ... L'ordre, les médailles les défilés ... ces manifestations inconnus des nations celtes et issus de la latinisation à la Romaine, si il aimaient autant sa, ils auraient formés un Empire Celte hiérarchisé et centralisé et n'aurais jamais eu de guerres civiles ... Ce qui n'est évidemment pas le cas et ont été vaincus à cause de ce manque d'union. Nous échouons toujours à cause de cette désunions et je pense que quelque soit les partis Bretons (Breizhistance, UDB, PB, MBP) l'union soit possible. Il n'y a qu'a voire la candidature unique des partis bretons sur la circonscription de Redon qui est un beau pas en avant vers l'unité.
Mais il ne faut pas trop en demander: l'union des partis breton avec la plateforme d’extrême droite est impossible, deux visions de la Bretagne et de son peuple s'oppose. En voulant créer leur plateforme pour se faire de la publicité, ils portent un grave coups à l'unité de l'emsav. Si ils ne se revendiquent pas explicitement d'extrême droite, leur anti-communisme, anti-socialisme, et leur fascisme revendiqué en dit assez long ... Par ailleurs, le mouvement politique breton se doit d'être représentatif des idéaux bretons, et l'extrême droite est quasi absente ! tirez en les conséquences !
Quand a Mickael Collins, qui a assassiner des patriotes irlandais, et s'est compromis avec l'occupant anglais ...J'espère qu'il n'y auras jamais se genre d'homme pour nuire à la nation bretonne !
Sans entrer dans le détail de la discussion, je rejoindrais Awen Gwesnou sur le point de l'union (au moins une certaine union, ou une compréhension, ou une entente cordiale, ou comme on veut l'appeler) entre les partis bretons, de Breizhistance au Parti Breton, extrème-droite excluse (intransigeance absolue à l'égard de l'extrême-droite, on ne mange pas de ce pain-là)
Donc, "Bloc identitaire" (= extrême-droite), out !!
"La sociale démocratie est le pendant libérale de la gauche et se contente de limité les méfaits du capitalisme."
Je vous invite à visiter la Hollande, le Danemark, la Norvège, la Suède et l'Allemagne.
Trouvez-moi, un seul pays dans le monde (1.. c'est pas très exigeant) qui offre autant de social que ces pays tout en étant sous économie "socialiste"!
Prétendre défendre le bien être de l'être humain et rêver de socialisme pur et dur, il y a comme une forme de contradiction!
Je partage totalement votre souhait d'union, mais si vous voulez que la Bretagne progresse soyez un minimum crédible sur le plan économique.
Les Bretons furent latinisés. Ils se considéraient eux mêmes comme "les derniers romains" à la fin de l'Empire. Je n'invente rien. Les Celtes d'antan n'existent plus, ou plutôt, ils ont évolué, se sont adaptés. Et, oui, les badagoù, les troménies, "l'uniforme" traditionnel sont des signes du caractère très légaliste des Bretons. Je n'y peux rien. C'est Yves Gallo lui même qui a comparé le costume traditionnel à une carte d'identité, et je pense qu'il savait ce qu'il disait.
Issu de la Basse Bretagne très traditionnelle, j'ai toujours eu affaire à des légalistes, à des gens d'ordre, qui rejetaient les extrèmes, en particulier l'Extrême Gauche, qui m'a toujours semblé étrangère à mon monde.
Quant à votre avis sur Michael Collins, je le trouve tout simplement honteux. Il fut un véritable patriote et demeure un héros. Mais il est vrai que l'on ne fait pas d'omelettes... C'est la guerre !
Je pourrais aussi citer tout simplement Pêr Jakez Helias et la dernière partie de "marc'h al lorc'h", assez instructive quant au regard des Bretons de la société traditionnelle sur l'Emsav post-68 : absolument deux mondes différents. Qu'elle aurait été aujourd'hui leur réaction face à certains huluberlus ? la société traditionelle bretonne était une société extrèmement conservatrice et c'est la seule référence historique valable pour la Bretagne en ce qui me concerne. Lénine, Marx et les autres, je les laisse aux français du NPA et autres groupuscules apparentés. Définitivement ni mon monde, ni mes valeurs.
http://www.gabrielperi.fr/Mythes-et-realites-du-modele
http://workforall.net/flexicurite_danoise.html
Je vous invite également à la crédibilité: je ne connais pas trop la situation des pays comme la hollande ou la Norvège, mais l'allemagne un peu mieux.Les condition des travailleurs sont déplorable, le nombre de précaire explose, les salaires sont ridicules pour les classes ouvrières. Alors si c'est sa votre projet pour la Bretagne (inégalité sociaux-économique grandissante et enrichissement d'une minorité omnipotente ...). On a vraiment pas les memes ambition pour notre pays et pour ses travailleurs.
Le but du socialisme est justement le bien-être de l'être humain, de tout les êtres humain ! vous voulez un exemple ? aucun pays n'est la Bretagne et nous devons promouvoir un socialisme spécifiquement breton ... Qu'est ce que je pense nécessaire pour la Bretagne libre ? Salaire des politiques au même niveau que le SMIC (1700), Education laïque et gratuite de la maternelle à l'université, transport en commun gratuit, nationalisation de l'énergie,des transports, couverture maladie complète, et autogestion ouvrière ... certaine mesure ont été expérimenté à Cuba, et ils ont l'un des systèmes éducatif le meilleur au monde (tout du moins des pays du Sud), ce qui prouve que cela marche, bien que la Dictature des Castro, et la libéralisation croissante de l'économie assombrisse le tableau. Mais de tout cela, le peuple le décidera le moment venu. Au lieu de focaliser sur nos différences, concentrons nous sur ce qui nous rassemble, et combattons contre notre ennemie commun. L'heure des débats et des dissension viendras bien assez vite.
Et en ce qui concerne Collins, on a pas la même notion du patriotisme et de l'héroïsme, il a renoncer à la réunification irlandaise, collaborer avec le Royaume Uni et assassiner ses compatriotes pendant la guerre civile.Même si auparavant il a joué un rôle très bénéfique dans la guerre d'indépendance, il faut voire l'homme dans son ensemble !
J'aimerais en passant salué le PB qui soutient la Candidature Breizhistance-UDB-EELV, bien que leurs idéaux ne sont pas vers le socialisme, ils ont fait le bon choix pour la Bretagne .La constitution future d'un front breton progressiste semble en bonne voie ...
Les Alliances hors nature "PB / extreme gauche bretonne "me laissent un peu dubitatif.Je m'interroge ? avec des idees comme : supprimer les ecoles catholiques ,.. c'est du suicide regionale et de l'ideologie talibanne . J'en parle d'autant mieux que je suis protestant , descendant d'emigres Huguenot. Il y a toujours un realisme a observer et un sanctuaire a preserver : la personnalite de l'homme/ses croyances sauf si elles sont en opposition avec le "common law ""
Trace politique je m'inscris dans la Sociale Democratie avec une composante a droite . Social je suis , Socialiste non je ne suis pas .Comment harmoniser tout cela ....... par l'education . Les 2 ans passes en Bretagne avant mon redepart , les 3 mois fin de l'annee en France , a causee mon operation , chez ma famille , m'ont fait comprendre que les Bretons n'y connaissent rien du tout en economie ,dans le village ou j'etais pour certains , c'etait la Mairie qui "imprimait "les billets de Banque ??? ( Ok je fais un raccourci ).
Pour les francais de France , ce qui les interesse, est leur nombril ??? le monde exterieur .. Rien a cirer . Des C.... le monde est devenu dependant . Ce qui se passe a SHANGAI a une repercussion a Kemper . Mais allez leur expliquer , ils sont dans la tranchee des "avantages acquis"" Cela ne vaa pas aller loin .
Bon Dimanche
Seulement, selon les militants bretons "de gauche", à droite du centre c'est déjà l'extrême droite !
Adsav est décrié comme étant d'extrême droite. Par qui ? Par l'extrême gauche ! Son fondateur communiste doit bien se marrer ! Moi je pense qu'ils sont de droite traditionaliste, point.
Si Jeune Bretagne a connu un récent virage autonomiste voir même indépendantiste, ils représentent une droite très très à droite ("extrême") mais ne sont surement pas des "néo-nazis". Les gauchistes aiment voir des nazis partout, buvant l'Histoire officielle sans analyses (c'est un autre débat) et haïssant quiconque ne leur plait pas.
N'oubliez pas, qu'en dehors des groupuscules communistes (qui ont par la suite applaudis Pétain et l'accord germano-soviétique pendant l'occupation...), les résistants étaient déjà très minoritaires, et formaient à l'époque la droite traditionaliste, dite aujourd'hui "identitaire" ou "d'extrême droite".
Le PSF est un appendice du SFIO, parti collaborateur. Lorsque l'on voit à quel point les partis de gauche en Bretagne "collaborent" avec le PSF tout-puissant (qui "nettoie" la presse d'opinion en ce moment...), on se dit qu'heureusement les "nazis" que l'on voit partout ne sont plus là... ma doue.
Pour moi, la gauche, c'est le progrès, d'abord humain (spirituel, psychologique etc) puis ensuite matériel. Seulement, comment penser à l'acquisition de plus de matériel avec une crise de l'approvisionnement en pétrole qui nous pend au nez ?
Je suis de Gauche, mais nouvellement. La 1ere et la 2ème internationale (le "socialisme") ne m'intéressent pas cependant. Mais a-t-on aujourd'hui le droit d'être de gauche, mais ni socialiste ni communiste ? Je ne crois pas, quand on voit les procès d'intentions ici et là à ceux "qui ne collent pas" avec l'humeur ambiante.
Si Front Breton :
- l'extrême gauche
- la gauche
- le centre
- la droite
- l'extrême droite
...sinon rien du tout et la mort du mouvement breton !
Pensez que nous ne créons pas un Parlement breton, uniquement pour 2 ou 3 partis "majoritaires" (minoritaires dans la population, rappelez-vous de cela aussi). Un Parlement socialiste breton, ça existe déjà : le Conseil Régional.
L\'évolution que vous mentionnez est encore trop récente pour en faire une règle absolue. Le cas du Centre Bretagne est à ce titre parlant. Terre communiste dans certains terroirs jusqu\'il ya peu, ce vote \"traditionnel\" est désormais révolu et l\'Extrême Droite fait, dans certains secteurs, une percée très remarquée.
Quant au vote socialiste, ne sous estimez pas l\'importance du rôle du clergé dans ce changement. Ce clergé post-Vatican II, progressiste et plus libéral (du point de vue des moeurs) a fortement influencé le vote de la population jusque dans le Léon.
Mais il est aussi la concrétisation plus récente d\'un rejet de la Droite ultra libérale(économiquement parlant) et trop parisienne des Sarkozy-UMP et de ses excès (bling-bling, exclusions diverses...), lesquelles sont assez étrangères à la mentalité bretonne, où le principe de solidarité communautaire reste encore vivace. A ce titre, Sarkozy et sa clique parisienne et Hauts-de-Seinesque (combien de Bretons Gouvernement ?) ont constitué un véritable repoussoir y compris dans certains secteurs portant fort ancrés à Droite.
Par ailleurs, je rejoins votre analyse sur le bilan économique et social du pays. Mais là encore, on peut être nationaliste et avoir la fibre sociale. ce sont deux choses différentes et qui ne sont pas incompatibles. Certaines des idées que vous défendez me semblent intéressantes, d\'autres moins. Ce que je crains le plus, c\'est qu\'il ne soit pas possible de les financer. Mais c\'est une préoccupation commune, certainement, bien que je ne considère pas que l\'interventionnisme étatique à outrance soit très dynamisant pour l\'économie.
Quant à M. Collins, je vous trouve très dur. C\'est son action de guérilla urbaine qui a fait ployer les Britanniques et les ont conduit à négocier. Certes, Collins a du transiger, mais sous la menace. S\'il refusait de signer, l\'Angleterre menacait de reprendre la guerre alors que les forces Irlandaises n\'étaient plus en état de se lutter contre la première puissance politique et militaire de l\'époque. Il a fallu faire ce choix douloureux, qui résultait essentiellement de la stratégie suicidaire de De Valera et de sa politique de confontation militaire frontale avec l\'armée d\'occupation.
Collins s\'y était formellement opposé, d\'où le début d\'un conflit entre les deux hommes. Et c\'est bien De Valera, pourtant premier responsable politique irlandais, qui a envoyé Collins à Londres pour négocier. Cherchez l\'erreur.
Et c\'est ce même De Valera qui sera le chef de la rebellion irlandaise contre le tout nouveau Etat irlandais, combattant ainsi ce que sa stratégie avait entraîné pour son pays (partition de l\'Irlande du Nord).
De Valera, qui fut par la suite plusieurs fois président de l\'Etat irlandais, reste un grand homme... autant admiré et détesté que Collins. Ce dernier reste toutefois pour moi un véritable modèle, car ce fut lui qui fit, avant et après l\'indépendance, le sale boulot. Et sans cela, rien n\'aurait été possible. Sa mort tragique ne fait à mes yeux que renforcer ce caractère d\'homme exceptionnel.
Mais sur le fond vous avez raison et cela me fait plaisir que vous l\'écriviez : je fais également passer le fait que nous soyons tous deux Bretons avant nos différences idéologiques, kenvroad ker ! C\'est pour moi, également, le plus important. Car l\'exemple de la guerre civile irlandaise montre o combien la division est destructrice et contre productive.A wir galon.
@ Vincent leFloc'h
Un front breton a avant tout une visée électorale, donc de volonté des partis politique de s'unir. En Aucun cas Breizhistance et UDB ne souhaiteraient être alliés avec un tel parti. Si vous êtes sensible à la propagande d'adsav, allez donc voire sa: http://nopasaran.samizdat.net/spip.php?article853 http://bretagnelibre.over-blog.com/article-faskourien-er-maez-haltes-aux-fascistes--39721515.html Mais personne n'est duppe: lorsqu'un parti fait l'apologie de Waffen SS, se présentant comme l'héritier du PNB, qui avait adapter un nationale-socialisme à la bretonne, et prône la xénophobie et l'islamophobie ... il est d’extrême droite et fascisant ! Bien sur lorsqu'un parlement breton existeras, toute les formations politique bretonne pourront y être représenté de l'extrême-droite à l'extrême gauche. Mais pour ce qui est d'un accord électorale: une alliance de la droite libérale modéré (PB) à la gauche radicale (Breizhistance) me parait ouvert et réaliste. Et justement l'alliance avec l'extrême droite ferait mourir le mouvement puisque aucun breton de gauche ne voteras pour une tel alliance. Et dans ce cas la vous n'êtes pas vraiment de gauche mais plutôt centre-gauche puisque justement la gauche c'est le socialisme, le communisme et l'anarchisme ... Le manque de pétrole se compensera par les énergies renouvelable, et auront l'avantages d'être "propre". Donc pour les pays n'ayant pas de pétrole (nous) c'est un avantages certain vus nos possibilité énorme en ce qui concerne les énergies renouvelable ... tout problème matériel est relatif beaucoup de personnes ont collaborer avec les nazis, quelque soit leurs idéologies et cette question appartient aux historiens. Mais de nos jours, dire que le PSF est un parti nazi ... c'est une farce ?
@pol aorelian: Certe cette évolution est récente, mais il ne faut pas non plus la sous-estimé. La jeunesse d'aujourd'hui est massivement athée, et si elle est catholique, elle n'est presque pas pratiquante. De plus les polémiques actuelles ne font que l'affaiblir d'avantage (Corruption, affaire de pédophilie impunie, préservatif ...). Or c'est la jeunesse qui battira la société de demain Quant à Mr Collins, je pense que les Irlandais aurait dut lutter jusqu’à ce qu'ils soit unie et indépendant, Collins a été le représentant d'une élite politique irlandaise soumis aux britannique. L'espoir qu'a sucité cette indépendance et les résultat aujourd'hui en font un exemple qui n'est pas à suivre pour la Bretagne. Même si notre pays est plus riche(donc indépendant économiquement) nous ne devons pas suivre l'exemple irlandais qui reste encore aujourd'hui relativement soumis aux anglo-saxon, se qui le prive du rôle moteur qu'il aurait dut jouer dans la lutte de libération nationale des nations celte. Le financement de ces mesures ne devrait, je pense, pas posé trop de problème, Etant donné la richesse actuelle du pays et ses possibilités futurs (augmentation conséquente du PIB, investissement public en Bretagne ...) Et justement des mesures social protégerait nos richesses, nos atouts de la finance internationale et des crises qu'elle provoque ...
Toujours d'accord sur le fait de nous réunir sur ce qui nous rassemble.
Par contre, je vous le redis, vous gagneriez à être économiquement crédible.
Penser qu'un "socialisme breton" réussirait là ou le socialisme mondial a échoué est : soit ambitieux, soit clairement condescendant pour les autres.
@ Pierre Camaret
Le PB n'a jamais dit qu'il faisait alliance avec Breizhistance.
Le PB dit qu'il faut défendre la démocratie bretonne.
En Allemagne, die Linke, le SPD, le Parti libéral et le CSU partagent les mêmes valeurs allemandes et fédérales.
En France, le PCF, PSF et l'UMP partagent les mêmes valeurs françaises et jacobines.
Pourquoi en Bretagne, les partis politiques bretons n'auraient pas le droit de partager les mêmes valeurs bretonnes???
Votre remarque (très française) surprendrait plus d'un allemand!
Un conseil, arrêtez de regarder la TV française, surtout quand elle évoque le fédéralisme allemand!
http://www.taurillon.org/Allemagne-la-Republique-federale
J'aurai préféré avoir comme une analyse faite par un suisse, un britannique ou un néerlandais!