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- Communiqué de presse -
La Bretagne : un nain politique
Au festival de Lorient, il est des lieux où l'on réfléchit, analyse, cherche à comprendre pourquoi le surinvestissement associatif a détourné du politique, à moins que ce ne soit le contraire...
Fanny Chauffin Par Taol Kurun le 10/08/13 8:50
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Au festival de Lorient, il est des lieux où l'on réfléchit, analyse, cherche à comprendre pourquoi le surinvestissement associatif a détourné du politique.

A moins que ce ne soit le contraire...

L'université d'été du festival est à la Chambre de Commerce. Là, chaque année, dans l'amphithéâtre, invités par Patrick Malrieu se succèdent universitaires, spécialistes des questions bretonnes, culturelles, sociales, politiques ou économiques.

Ce vendredi, à 17 h , devant une assemblée d'une cinquantaine de personnes, Tudi Kernalegenn, jeune docteur en sciences politiques, prend la parole. Il raconte l'après guerre, comment le CELIB s'est constitué et a fédéré l'image d'une Bretagne forte allant au dessus des clivages politiques : Citroën s'installe à Rennes, le Joint français à Saint-Brieuc, les télécoms à Lannion.

L'agriculture peine et la guerre de l'artichaut fait rage. Puis, les grandes manifestations vont se succéder et on va voir des drapeaux bretons côtoyer les drapeaux rouges. La lutte du Joint français est emblématique : trois mois de grève générale soutenue par des conseils municipaux bretons de droite et de gauche, aidée en vivres par tous les Bretons qui font acheminer légumes, café, nourriture. Et cette lutte qui aboutit à la victoire (un treizième mois et 70 centimes d'augmentation) a été accompagnée de chanteurs et musiciens, galas de soutiens, festoù-noz, matchs de foot...

La Bretagne politique est née là. Pour défendre l'emploi au pays. Puis ce sont les luttes écologiques qui prennent la suite avec l'Amoco Cadiz et Plogoff.

Mais que reste-t-il, quarante ans plus tard, de cette "Bretagne socialiste à venir" que chantaient Paol Keineg et Alan Stivell ? Les acteurs bretons se sont investis dans l'associatif massivement (écoles Diwan, Dastum, BAS, Kendalc'h, maisons d'édition, mouvements humanitaires, gouren,...) et les partis autonomistes dépassent difficilement 2 % et comptent quatre postes au Conseil régional. Le paradoxe breton souligné par Ollivro, Ronan Le Coadic est réel : les sondages montrent à quel point les Bretons sont attachés à leur région, à leur langue, mais ils sont légalistes et ne vont pas plus loin que ce constat.

Dans l'assemblée, cinq personnes vont prendre la parole. Pour déplorer la situation, pour chercher à comprendre pourquoi la crise agricole n'est pas soutenue par les Bretons, pour savoir pourquoi dans une ville étudiante comme Rennes aucun jeune n'est dans la salle, hormis le conférencier...

Dans le public, une femme prend la parole : "la Bretagne est un nain politique. Arrêtons d'accuser les autres, et regardons-nous. Au pays basque nord, sur un demi département les enfants scolarisés en basque représentent 13 % de la population scolaire. Les politiques commencent à bouger. Nous sommes très forts en Bretagne, pour la danse, la musique, l'édition, la solidarité... mais le jeu des partis français ne laisse pas de place à cette immense richesse et potentiel d'énergies en Bretagne qui s'investit ailleurs que dans le politique".

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Vos 73 commentaires :
Yannig BARON Le Samedi 10 août 2013 12:20
Au Pays Basque Nord, à la rentrée 2012, sur 251 écoles, 150 avaient une filière bilingue. 35,8 % des élèves du primaire y sont inscrits dont 44% des élèves de maternelle. Ils sont 15% en secondaire et 8,1% en lycée, plus 4 établissements techniques ouverts en 2009, 2011 et 2012.
En Corse, 27% des élèves du primaire sont en cursus bilingue, Il ne reste du 1,5% des élèves qui n'apprennent pas la langue au moins entre 1 h 30 et 3 heures. A la rentrée 2012 le recteur a déclaré: " Mon travail a pour but l'offre à tous les élèves d'un bilinguisme ouvrant sur le plurilinguisme..."
En Bretagne nous ne sommes même pas capable de réclamer la création de licences enseignement bilingue, étape indispensable pour avoir de nombreux candidats au master du même nom.
Yannig Baron
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PIERRE CAMARET Le Samedi 10 août 2013 12:29
Vous avez dit un NAIN OH! oh! vous surestimez la BRETAGNE .
Il faut encore reduire la dimension .?
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Henri Second Le Samedi 10 août 2013 12:46
POurquoi ce point d'interrogation ? C'est la faute des Bretons, qui se foutent totalement de leur propre avenir. Et l'agriculture, oui tout le monde s'en fout, parce que ce n'est pas l'avenir des jeunes bretons. Et les étudiants rennais, ce sont des gauchistes français quand ils font de la politique, et ils n'en font pas !
Bref, catastrophique.
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Léon-Paul Creton Le Samedi 10 août 2013 15:14
Tout d\'abord la Bretagne c\'est un corps matériel avec tous ses possibles! Si l\'esprit _celui de l\'Homme, d’un Peuple ou d’une bonne fraction_ qui éventuellement l\'habite, l\'anime, le dynamise, le développe et le défend (Objets inanimés avez vous donc une ÂME?)
Sinon sans cette \"essence\", la Bretagne, pas plus qu\'une autre nation, un autre territoire ou empire quelconque n\'a d\'identité, que pour un Grand Horloger… éventuel. Encore faut-il que cela ait un intérêt pour lui qui soit de même nature que nos préoccupations…terre à terre !
Les espaces les nations, les terrains de chasse s\'ils ne sont perçus, ni définis par une conscience humaine, n\'existent pas! Ils ne peuvent être ni investis, ni organisés matériellement et intellectuellement.
Intelligemment ? C\'est certainement un autre chapitre, une autre réflexion que seul le constat des réalisations avec leurs échecs, réussites, lâchetés, dynamismes, forces, persévérances et renoncements sur une trajectoire historique, peut être soumis à la pensée et à son jugement.Ces trois derniers siècles offrent de la matière.
Fanny ce n\'est pas la Bretagne qui est un Nain! Si elle est un nain, c\'est qu\'Elle n\'est que le reflet et l\'image de nains, un espace ou s’agitent des nains. L\'Homme créée son territoire, sa nation, son espace vital… À SON IMAGE!
Dernièrement la physique a été appelée à la rescousse de la pédagogie…Alors il ne serait pas difficile de comprendre que pour déplacer, soulever un corps d’une certaine masse il faut une « force » adaptée et nécessaire. Il est donc clair que pour « amener » la BRETAGNE _malgré et contre la France_ à un endroit, dans une position définie politiquement, économiquement, culturellement avec un coefficient bonheur comme l\'un des objectifs , les moyens et forces jusqu’ici employés n’ont jamais été adaptés ! Et depuis…fort longtemps !!!
Que l’udb veuille, depuis 50 ans, construire une pyramide avec une pelle à tarte par exemple, surtout en attendant que le voisin vous prête la sienne, et ses bulldozers…ou ses éléphants, est assez étonnant.
Les refus individuels d’une époque et sans liens entre eux, de payer la redevance TV ou de ne pas faire de service militaire pour la France, ne peuvent pas correspondre du tout, dynamiquement, aux théories et moyens physiques adéquats. Le courage dans les raids solitaires n’est que gaspillage et énergie perdue, même avec une extrême détermination ! Mais que l’on doit saluer et « ruminer » pour l’exemple.
En un mot il n’y a apparemment pas en Bretagne « d’interfaces » entre les technologies théoriques que sèment à « tous vents » les experts, les universités de saisons, les divers colloques, et les usinages des structures par des forgerons! Mais sans doute est-il plus facile aujourd\'hui de souffler sur les boules duveteuses de pissenlits, qu’oeuvrer aux hauts fourneaux
L’associatif frénétique des Bretons est peut-être un aveu inconscient de l’incapacité, de la peur de l’engagement fondamental ? Une légère « condensation » des théories de l’action ?
Excusez-moi Fanny, j\'ai essayé de faire mon commentaire aussi court que votre article...
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G. Kerouanton Le Samedi 10 août 2013 17:30
Les partis bretons dépassent difficilement les 2% ??? Est-ce avec de tels mensonges que vous pensez motiver les jeunes qui veulent se lancer en politique? MBP, le parti créé par Christian Troadec a envoyé deux candidats aux cantonales, un dans le Finistère et un dans le Morbihan, dont un au premier tour; il y en avait 3 autres qui avaient un score au dessus de 20 % .Le "mouvement breton " a deux députés: ont-ils été élus avec 2% des voix?
Les candidats des listes bretonnes doivent se pencher sérieusement sur ce qui a fait leur réussite : labourer le terrain, encore et encore . Et investir massivement dans les actions de terrain : la lutte contre les portiques de la honte, par exemple, la lutte contre l'expulsion des bretons du littoral (Bertrand Deleon à Vannes); le soutien à l'agroalimentaire menacé de délocalisation en ... Allemagne ... et rejeter les pleurnicheries de l'Emsav culturel... car aucune voix n'ira jamais aux pleurnicheurs, mais à ceux qui luttent aux côtés de ceux qui souffrent.
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x. Rouari Le Samedi 10 août 2013 18:09
Pas un mot du FLB, ni bien sûr du mouvement breton d'avant-guerre.
D'émouvantes évocations du drapeau breton mêlé au drapeau rouge sur fond de messianisme socialiste français...
Echu da vat.
La Bretagne est politiquement et culturellement morte même si elle bouge encore un peu. Une province de second ordre où subsiste un sentiment d'appartenance qui ne va pas bien loin et indiffère la plupart de ses élus, des élites qui émigrent et sont remplacées, un électorat captif de ses habitudes, un folklore qui se réduira de plus en plus au spectacle, la crise qui fait des pauvres dans les campagnes.
Pesanteur et fatalisme.
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marc iliou Le Samedi 10 août 2013 20:36
Et un des gros problèmes en Bretagne c'est "l'information" entre parenthèses; Ouest France comme son nom l'indique ne sait pas ou se trouve la Bretagne, le Télégramme guère mieux, FR3 Bretagne aussi inféodée au pouvoir parisien, aucun des trois médias les plus lus ou regardés ne sait montrer une carte de notre pays sauf rare exception mais seulement une carte de B4 pétainiste et Michelin imprime et vend aussi ce genre d'intox partout chez nous avec la complicité des revendeurs intoxiqués sans doute eux aussi !
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HUBERT CHEMEREAU Le Samedi 10 août 2013 21:03
C'est justement la régionalisation jacobine qui a endormi les Bretons en b4 avec en prime un clientélisme et laissé bien seuls les Bretons du 44. Même dans ce texte plus haut on parle de luttes sociales ou écologiques en b4 comme si il n'y avait pas eu de grandes luttes sociales à St-Nazaire ou Nantes ou les combats anti nucléaires du Pelerin et du Carnet!
Jusqu'aux années 70 pas de régionalisation donc la Bretagne était entière et pensait collectif. Sans réunification pas de réveil breton, il semble qu'il n'y a que l'Etat français qui l'a compris.
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PIERRE CAMARET Le Dimanche 11 août 2013 02:22
Mais le Gouvernement Francais A TOUT COMPRIS ( je m'exprime mal en politique , je suis surtout un Ingenieur et un Economiste ) .Il a su creer et entretenir des gens comme l'UDB que depuis 50 ans crie Victoire .Bien joue .
Je me demande egalement si le FIL n'a pas une part improductive pour le mouvement Breton ,on assourdit les Bretons a coup de Biniou et de Bombarde, si bien que les Bretons y retrouvent une expression de leur race , sans que cela soit dangereux pour la Une et Indivisible .
Pour moi le Mouvement Breton est en baisse.
Et pourtant il y aurait un moyen : le bulletin de Vote , mais les Bretons sont des Beni Oui Oui ( j'ai connu ce terme en Algerie ).En fait ils sont bien comme cela , après des siecles de mensonges.. les resultats arrivent : passifs, obeissants , on les fait danser pour le plaisir des touristes etc...
Ils ont une excuse et des circonstances attenuantes : je vois les autres Regions , qui peu a peu ,perdent leur personnalite l'echec du vote alsacien sur le parlement alsacien m'a porte un coup . Je croyais connaitre le pays et bien !!!.. et cela comme en Bretagne , par la trahison des notables alsaciens (soutenus par des partis francais/Parisiens).
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eugène Le Dimanche 11 août 2013 10:02
à tous
La bretagne?
Mais que veut la Bretagne ?puisqu'elle n'est qu'un jouet dans les mains des pouvoirs politiques structurés!
Veut-elle être ,encore soumise au pouvoir socialiste u marxiste?
veut-elle être de "droite ou du Centre",ou veut-elle être Bretonne et que Bretonne!.
depuis quelques années je la vois vivre cette vie de soumissionà Paris ,à la structure républicaine!.
Je vois une fertilité de culture ,mais est ce suffissant... ne doit-om vivre que de culture ,de fez noz, de binious et autres balancements de^pavillon ,à chaque mouvementà chaque revendications.
Tous les esprits "pensants "demandent l'unité et la construction d'un message pouvant contrecarrer la pensée française!
Je vois se créer des plateformes communes tentant de réunir l'intelligentia bretonne ... mais avec quelle arrière pensée!,,certaines de ces plate formes sentent toujours leur obédience parisienne qui se veut quelque part locale!
Ce n'est pas comme ça que se crée une dynamique de croisade et de vrai combat politique breton.
Pierre Camaret a totalement raison .
Je prendrai le mot "peanut" pour définir toutes ces attitudes qui ne sont que dans la droite ligne du "diviser pour mieux règner".
Nous avons encore beaucoup à apprendre de la rouerie française!
Sommes nous des enfants de coeur?
Je rappelle que la thèse républicaine d'unicité est et a été une vaste fumisterie enseignée au "bon peuple"
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Paul Chérel Le Dimanche 11 août 2013 10:55
Bravo pour tous ces commentaires qui rectifient quelque peu le sens général donné à l'article. Et bravo surtout è «cette femme dans le public» qui prend la parole et cloue un peu le bec à ces universitaires, spécialistes plus ou moins autodéclarés des quesions bretonnes. Elle a raison et ils sont des milliers, des dizaines, des centaines de milliers à penser comme elle. C'est bien ceux-là qu'il faut réveiller et rassembler. Trè!s significatif que l'article et son auteur ne donnent pas le nom de cette "femme dans le public !" A-t-elle voulu conserver l'anonymat, ce qui m'étonnerait, ou bien ON a soigneusement voulu ignorer QUI elle était. Voix du s-imple BON SENS. Paul Chérel
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JP. Touzalin Le Dimanche 11 août 2013 11:12
Après qui...après quoi... le déluge?
Hier au soir, stade de la Beaujoire à Nantes... une immense banderole signalait le retour de l'équipe nantaise en Ligue 1. Ferveur populaire, 3 gwenn-ha-du et un drapeau du Pays nantais disséminés dans un public chaud à souhait... une immense banderole proclamait: THE BOYS ARE BACK! ce n'était pas du breton, ni du français ... Nous vivons dans une époque mutante ...
Clisson: 80 000 fans pour un HELL'S FEST ...
Du pain (bread) et des jeux (games) ... + internet
THAT'S ALL FOLKS! ( pour le moment )
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jojojo Le Dimanche 11 août 2013 17:47
La méthode Coué?
Moi je trouve qu'on s'en sort plutôt bien, le chemin est long et sera long, mais , mar plij, ne détruisons pas tout d'un revers de manche et laissons les jeunes venir avec un sourire, une ouverture, une main ouverte.
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eugène Le Dimanche 11 août 2013 19:32
Il n'a jamais été question de détruire d'un revers de main,mais de forcer la pensée bretonne dans un chemin d'unité...j'ai toujours été partisan d'une table ronde regroupant les multiples aspects de la pensée(hors des assujettis).... QUI, en final doit sortir une motion signée par tous( BR EKB- KAD- PB- locarn- autres cercles de réflexion - sénateurs - Députés- grands décideurs).
Il faut vraiment présenter ce cahier de doléances et surtout en faire un "tabac médiatique".
Je suis contre les plateformes sentant le chlorophorme parisien!par obédience interposée!
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André Corlay Le Lundi 12 août 2013 11:30
à Jojojo : Bien sûr que les jeunes sont là et que la relève semble assurée quand on assiste à la grande parade du F.I.L... Pas de problème apparent pour le biniou et la danse... mais folklore savamment entretenu pour bercer et endormir la masse des Bretons, comme il a été dit ci-dessus.
Comme l'a dit Hubert plus haut, sans réunification, pas de réveil possible d'une vraie Bretagne, elle aussi 'Une et indivisible", le 44 représentant, non pas un cinquième de cette Bretagne-là, mais 29,5% (cf. site INSEE) en P.I.B. comme en population. Et ça, la France l'a bien compris, avec sa région bidon appelée "pays de loire" dont le rôle essentiel est de disséquer la Bretagne, d'assurer un lavage de cerveaux incroyable auprès de ses lycéens et des populations, et de ronger à coups de subventions perverses leur sentiment de bretonnité à tel point que nombre de jeunes (voire de moins jeunes) ne savent même plus que le pays nantais est breton depuis exactement le même jour que le pays de Rennes !
Tant que les Bretons n'auront pas retrouvé un vrai rassembleur, et des élus "couillus", inutile de rêver à un grand retour de leur pays sur la scène politique.
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PIERRE CAMARET Le Lundi 12 août 2013 12:13
Eugene :
Bien la table ronde . Il y aura du monde , mais pour ce beau (monde) par experience ce qui comptera sera le dejeuner dans un bon Restaurant . Tres Tres important .
Invitez les a votre table ronde : Le dejeuner est servi sur place , frugal, a boire eau et jus de fruits . Il y aura moins d'enthousiastes a y participer.
Je ne sais plus .... et si les Partis Bretons/Bretons les attaquaient d'une autre maniere :Plus dure , plus directe : Etes vous content de votre sort ??? votre niveau de plouc aux yeux de la Societe Francaise , vous convient il.N'avez vous pas honte . Regardez comme nos aieux etaient fiers d'etre Bretons , etaient valeureux au Combat .Le Combat aujourdhui est autre , il est surtout sur le Plan Economique .Sommes nous incapables en Bretagne de realiser quelque chose ???Pour realiser ce quelque chose , il nous faut un minimum de pouvoir regional .Exigeons le .
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Michel Jamin Le Lundi 12 août 2013 15:42
Fanny:"les bretons sont attachés à LEUR langue"!!!!
Comme d'habitude, pas un mot sur la population de tradition gallèse,de langue d'oil!Le "Pays gallo" existe que vous le vouliez ou non!et n'est pas d'identité bretonne!Quand le mouvement breton l'aura compris il aura fait un grand pas!Au lieu de cela il persiste dans le nationalisme pur et dur, le délire celtico-maniaque et l'expansionnisme "breizhoù"! Comme d'habitude vous faites comme si la population de Chatelaudren à Fougères n'existait pas!Ce qui vraiment incroyable de la part de militants se disant défenseurs de la diversité?!!!
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Ar Vran Le Lundi 12 août 2013 17:37
@Michel Jamin
Certes de Chatelaudren jusqu'à Fougères, mais n'oubliez l'autre axe, c'est à dire en descendant jusqu'à Clisson.
Petite question : au vue du mot "breizhou" que vous utilisez, je doute que vous soyez si défenseur que cela de la langue et culture gallèse. En outre, si vous vous étiez renseigné, vous vous seriez aperçu que de nombreux partis et militants bretons défendent bien sûr la partie et l'héritage roman de la Bretagne. Êtes-vous réellement si "ingénu" que cela ou cherchez vous à noyer le poisson. En revanche si je me trompe, veuillez m'excusez et je ne doute pas qu'au vue de votre motivation à protéger l'héritage roman de la Bretagne, vous allez de suite adhérer à Bretagne gallèse par exemple. Je pense que l'arrivée de nouveaux bras chez eux ne sera pas de refus... On vous y attend... A tatot
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Yann LeBleiz Le Lundi 12 août 2013 21:33
Ces étranges mais personnes de parle de notre ex-Président (le Drian), qui était soutenu par la quasi totalité du milieu breton.
Honoré par la France (connétable, ça en jette!), il s'est à peine indigné quand son ami FH (monarque républicain) a refusé la ratification d'un petit texte européen sur les droits de l'homme.
Même nos paysans, jeteurs d'½ufs, ne remettent pas en cause le ministère breton de l'agriculture à PARIS.
Nous sommes devenus ce que la République attendaient de nous : "des ploucs"!
Désolé, je m'exprime mal, je voulais dire : "des français d'imitation fiers de singer l'original!"
Donc, parler à des "imitations" de la Bretagne... Mieux vaut leur parler de la "Grandeur" de la France qui a fait d'eux des "êtres civilisés" avec une dette à 90% du PIB.
Et ce constat est vrai à tous les niveaux, et pas seulement à l'UDB (parti qui cherche depuis 60 ans à comment être socialiste français en agitant un Gwenn ha Du...!).
Le constant est sévère, mais il faut tempérer :
En effet, les basques font à peine mieux, avec le soutien des basques du sud.
Les alsaciens rêvent d'être un Lander, mais en restant centralisé à Paris...!
A tout y réfléchir, dans la plouquitude des 5 nations hexagonales qui singent la 6ème, les bretons, cul à la mer, ne sont pas les pires.
Mais il existe une tendance réelle à le devenir dans le sillage de Monsieur le DRIAN!
La Bretagne est un nain politique, tout comme cette "France" que l'on imite, et qui joue au bouffon (au fou du roi) sur la scène internationale!
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PIERRE CAMARET Le Mardi 13 août 2013 02:16
J'ai bien connu lEDRIAN , il y a 20 ans .Les Fregates de Taiwan .Nous sommes restes ensemble a Taipei plusieurs jours ou des RV lui avait ete arranges pour cette affaire , importante a l'epoque pour la DCN Lorient .Un jour lorsque nous dejeunions tous les deux , il m'avait dit quelque chose comme :Je dois tout au Parti Socialiste .Il me serait tres difficile de changer . Donc ( et je l'ai dit plusieurs fois ici .)LEDRIAN est un Socialiste Francais , après un Socialiste Francais , ensuite un Socialiste Francais ......... et Breton si , il en reste . Apart cela c'est un homme charmant , tres agreable de conversation .
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Loic Le Sellin Le Mardi 13 août 2013 02:18
Nains nous sommes! Et depuis plus de 2000 ans!!! Cesar l'a compris, qui a reussi a etendre son empire. Bon, il ne faisait que singer les Grecs, qui singeaient peut-etre bien les Egyptiens (enfin, leur version decadente, bien sur).... Bref, rien de nouveau sous le soleil en sommes. Nous sommes toujours des Celtes! Des individualistes maitres en leurs royaumes. Attaches a leurs terres, leurs traditions et leurs communautes. Mais face a l'argent organise, completement inadaptes. Franchement je ne m'inquiete pas. 2000 ans, c'est quelque chose comme duree de resistance. Mais la, le fric progresse et il est temps de travailler la langue un peu. Faudrait pas perdre ca. Ca permet de mieux nous comprendre ( a causede l'ADN). Mais bon, si tout le monde devient a l'argent, quel interet de parler quelque langue que ce soit ? J'espere juste faire en sorte que je voies pas cela de mon vivant. Alors je vais recommencer a parter le bragou et a parler Breton. Decale, pas rapport mais bien dans mes pompes et a partager une certaine facon de passer sur cette Terre.
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Yann LeBleiz Le Mardi 13 août 2013 12:16
@ Loic Le Sellin,
Vous tenez un discours de gauche, anti-argent, qui serait une menace pour la Bretagne...
C'est une vision post 1945, totalement contraire à notre histoire.
La Bretagne a toujours été riche, et même très riche...
Comptez le nombre de belles fermes, manoirs, châteaux, chapelles, églises que nous avons, c'est colossale!
C'est d'ailleurs pour notre richesse que les "incapables de gérer leur état" (les voisins français) nous ont envahi, annexé (1532), puis interdit nos institutions (1789).
Oui, pour nous prendre notre richesse, notre argent, celui du peuple breton. Et c'est ce qu'ils ont fait!
Le peuple breton s'avait travailler, du fait il gagnait de l'argent et il était riche. C'était le nivellement par le HAUT!
Rien a voir avec le nivellement par le bas de la République Parisienne!.
Si vous voulez sauver la Bretagne, il faut redonner goût aux bretons de gagner de l'argent.
Et dire non, à cette pseudo solidarité qui voudrait qu'en donnant notre argent à un voleur (l'Etat Français) on s'assure une médiocrité!
C'est un secret pour personne, l'Etat Breton a toujours mieux gérer son argent que l'état français, car il était au service du peuple et non d'un tyran!
(L'extrême du cas français et d'ailleurs, plutôt unique en Europe).
Malheureusement, le nivellement par le bas est partie intégrante de l'idéal socialo-communiste auquel adhère une part du mouvement breton actuel. Ce qui le rend implicitement complice de l'Etat Parisien!
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PIERRE CAMARET Le Mardi 13 août 2013 12:53
Yann LEBLEIZ.
Je suis a 100% en phase avec vous .
Ce que je dis a mon fils ERWAN travaille et deviens riche .L'argent gagne par le travail , l'investissement intelligent est noble .
Comme vous je suis pour le nivellement (?) par le haut .Le nivellement par le bas Socialo-communiste , n'est pas ma tasse de the .Loin de la .Mais si certains sont bien dans leurs pompes , etant pauvres c'est leur probleme.. mais pas le mien .
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SPERED DIEUB Le Mardi 13 août 2013 13:18
On est trop souvent victimes d'une lecture uniquement aristocratique de l'histoire de Bretagne (comme les autres d'ailleurs )celle ci ne peut pas être impartiale ,pour exemple De La Borderie avait pris position contre les bonnets rouges se rendant potentiellement complice de la répression associant le pouvoir royal français et la noblesse bretonne dans la défense de privilèges communs Maintenant comme dans tous les mouvements de résistance il y a eu aussi des débordements et exactions de la part des insurgés
J'insiste là dessus car cette rébellion n'a pas été sans conséquences sur la suite des évènements vu que la révolution de 1789 a débutée en Bretagne sur les mêmes antagonismes ,mettant fin aux institutions bretonnes qui ont été à tort assimilées aux privilèges féodaux ,l'occasion a fait le larron !! les divergences d'opinion sont encore en partie influencées par cette époque y compris jusque dans le mouvement breton
Je propose ici une autre lecture de l'histoire pas impartiale non plus puisque l'auteur était un soviétique mais il a parlé de la révolte des paysans bretons de 1788 contre les autorités ducales un pays peut être riche mais les richesses sont parfois entre les mains de quelques privilégiés ,et il n'a pas besoin d'être socialiste ou communiste pour rappeler ces vérités ,car dans le cas contraire l'armée française aurait eu bien plus fort à faire à Saint Aubin du Cormier si les paysans breton avait soutenu davantage les mercenaires étrangers
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/abpo_0399-0826_1975_num_82_4_2792
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Michel Jamin Le Mardi 13 août 2013 14:07
@ Ar Vran
Je pose une question de fond et vous bottez en touche, comme toujours!Ce qui montre à quel point la "question gallèse" constitue pour les nationalistes "bretons" un gros caillou dans leurs chaussures!Vous me répondez en terme de "frontière" du gallo,de "Fougères à Clisson", ce qui est ridicule car le parler dit "gallo" fait partie avec le Bas normand, l'Angevin, le Maine du groupe "Nord-Ouest" des langues d'oil du nord de la France. C'est la même "langue",la même continuité, de fond gaulois et latin, avec bien sûr des variantes, mais pas de quoi en faire des frontières nationales!!!!Confusion toujours chez les nationalistes entre limites départementales!, administratives et linguistiques!
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Louis Le Bars Le Mardi 13 août 2013 15:01
En lisant certains commentaires, je crois quand même qu'une des explications au problème de la "mobilisation bretonne" réside dans le manque d'unité structurelle de la Bretagne...quand je parle du manque d'unité, ce n'est pas en premier lieu d'un manque d'unité politique (même si c'est une des conséquences), mais d'une même vision de ce qu'est la Bretagne...tous les mouvements d'émancipation sont nationalistes, que le mot plaise ou non c'est une réalité.
Or en Bretagne, on a un mon sens deux pays, ayant des limites floues entre eux...sur un territoire stable historiquement mais aujourd'hui remis en cause... Par ailleurs les départements empêchent toute clarification qui pourrait être salutaire (artificiels mélangeants zones gallèses anciennes et celtophones récentes). Cela joue contre une dimension politique du sentiment d'appartenance.
Un breton du 29 va s'identifier à Rennes, pour lui le breton (langue) n'est donc plus une dimension fondamentale de son identité. Il peut très bien être breton sans langue bretonne, puisque c'est la langue historique de la ville n°1 de la Bretagne. Pendant que le rennais ne partage lui-même pas forcément l'intérêt d'une Nation bretonne composée majoritairement de nantais ou de sympathisants bretonnants... on retrouve ce problème dans le simple fait que les mouvements politiques bretons ont eux-mêmes du mal à définir clairement leur projet politique...pourquoi ne le définissent-ils pas clairement ? Parcequ'ils doivent faire face à une Bretagne complétement hétéroclite, diluée de tous les côtés.
Inutile de nier cette réalité, elle transpire de partout...combien de % descendants de bretonnants sur les sites bretons, alors qu'on y parle d'un territoire (B5) où une nette majorité de la population vit en Bretagne orientale ?
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Loic Le Sellin Le Mardi 13 août 2013 15:36
Pendant longtemps, les Pharaons ont refuse l'adoption de l'argent comme monnaie d'echange.
Imaginez un mec qui est en charge de la crue annuelle du Nil, et qui doit gerer des impots payes en nature en plus d'un systeme de sante publique gratuit.
Oui, bon, entre autres, bien sur...
Disons que le mec en question aurait eu la vie plus cool s'il avait repondu a son peuple: Desole, c'est de la faute au TSX et le marche va s'auto-reguler en 2017.
Vous remarquerez en passant qu'il est difficile de s'endeter de 90% de ce que le peuple n'a pas encore engrange...
Dur aussi de considerer les Pharaons comme des socialos...
Pas evident non plus de dire que les Pharaons ont ete des nains notoires...
Vous remarquerez aussi que ceux qui poussaient a l'adoption du "papier monaie" etaient avant tout des peuples vivant de l'echange de biens. Des marchands en somme. Pas des producteurs de biens. Des intermediaires qui font varier la valeur intrinseque d'un bien en fonction de l'offre et de la demande.
Voila. Nous ne sommes plus dans le "vrai monde". Nous sommes dans une realite ou, si vous etes vraiment dans la misere, on reussira a vous vendre une generatrice, et meme un litre de lait, 8 fois son prix regulier (incluant les benefices de tout un chacun a sa premiere mise en rayon).
Nous sommes dans le cas ou il est plus facile d'avoir des millions en banque que la meme valeur de vaches aux champs. Les pastoureaux ne survivent plus depuis longtemps ma pauv' Dame...
Et puis la gauche, en France, pays d'economie capitaliste, ca n'existe pas! Tout au plus nous approchons -nous de l'extreme centre...
Ce constat pourrait bien nous servir de tremplin pour checher quelles pourraient etre les voies de sortie a cet enlisement qui nuit a nos racines, nuit a notre cohesion sociale, nuit a l'avenir de nos enfants...
Qu'est-ce qu'on fait ?
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Yann LeBleiz Le Mardi 13 août 2013 21:17
@ Loic Le Sellin,
"Les Pharaons"...?
Sachez que bien avant les pharaons des peuples utilisaient les coquillages comme monnaie. Monnaie=argent!
L'économie de marché est aussi vieille que l'humanité, mais bon face à une idéologie du 19ème siècle, la raison ou l'histoire non aucune valeur, pas la peine d'échanger plus en avant sur le sujet.
@ Louis le Bars,
La frontière linguistique du 19ème siècle n'est en rien un critère d'engagement pour la Bretagne.
René Jean Botherel du Plessis, René Louis Caradeuc de la Chalotais, ou Armand Tuffin de la Rouërie ne parlaient pas breton...
Ils sont pourtant tous rentrer dur comme fer dans l'opposition à la tyrannie française pour défendre les institutions bretonnes. Et ils l'ont payés très cher!
Là aussi, arrêtons de répéter le discours français! Nous ne sommes pas des perroquets!
@ Spered Dieu,
Vous ne pouvez pas présenter des événements passés avec les yeux d'aujourd'hui.
Le fait qu'il y avait des mercenaires à Saint-Aubin, n'est en rien un désintérêt des paysans. A l'époque, chacun avait son métier, et s'était des armées professionnelles qui combattaient.
D'ailleurs, ils me semblent que certains députés avaient proposés un référendum pour l'acceptation ou non de l'édit de François 1er de France. Ce que d'autres ont immédiatement refusés, car le résultat était couru d'avance et aurait eu pour conséquence le déferlement des troupes françaises sur le duché!
Pour 1788, il faut modérer, car c'est bien à cette période que les paysans bretons sont directement entrés en guerre contre la France quand les impôts ont été doublé suite à l'interdiction des institutions bretonnes!
Les quelques députés qui le 4 août 1789 auraient accepté l'abolition des Libertés Bretonnes, étaient essentiellement des bourgeois et non des paysans, et ils s'avaient pertinemment que leur prétendue acceptation n'était en rien légale.
C'est comme si aujourd'hui des voitures brulées à Trappes, pouvaient présenter une révolte des peuples de l'Hexagone contre la République Française! On en est loin!
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Louis Le Bars Le Mardi 13 août 2013 23:31
@ Yann Lebleiz, ces aristocrates défendaient-ils une Nation bretonne de langue bretonne ? C'est bien de cela dont je parlais, je ne conteste pas leur engagement pour défendre une certaine forme d'indépendance, mais c'est un peu comme si je défendais une République soviétique en France ayant pour langue le breton...est-ce que cela fait de moi un défenseur de la Bretagne, de la France ou des pauvres ?
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Joseph Raffa Le Mercredi 14 août 2013 00:25
Jamin veut en savoir plus. Pour les nationalistes bretons, le dialecte français dit "gallo" n'est en effet pas une thématique bretonne. En outre, les Bretons orientaux n'en ont rien à faire, il n'y a aucune demande.
Voilà.
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Ar Vran Le Mercredi 14 août 2013 10:02
@Michel Jamin
Contrairement à ce que vous dites, je ne botte jamais en touche car étant grand amateur de Rugby, je suis plutôt genre mêlée ou mieux je tente le drop...
Petite précision : ne confondez pas justement "frontière" linguistique et administrative. C'est vrai que le gallo fait partie d'un continuum linguistique qui s'étend au delà de la Bretagne, mais la définition du mot même Gallo ne s'applique qu' à la variante parlée traditionnellement en Haute Bretagne. (Je vous invite à lire mes différentes interventions sur ABP sur ce sujet et vous y apprendrez qu'il existe même une variante locale bretonne du dialecte traditionnellement parlé en Poitou...).
En résumé, ce n'est parce qu'on parle un dialecte, langue (appelez le comme vous le voulez) qui est proche ou apparenté à d'autres dialectes parlés "à côté" que l'on appartient au même pays. Pour parler clairement allez dire aux Suisses romands ou aux Belges francophones qu'il sont Français, je ne pense pas que vous allez être bien reçu. De même pour les autrichiens et les suisses germanophones vis à vis des allemands.
Donc en résumé on peut très bien se sentir breton sans pour autant être de culture brittonique, et ce n'est parce que l'on parle le français au quotidien que cela vous qualifie automatiquement de Français.
J'irai même plus loin. C'est grâce à la lutte des bretonnants face au rouleau compresseur français que les gallos (comprenez les Bretons de culture gallèse) ont pu prendre conscience de la valeur de leur culture et de leur parler et commencer à les défendre. Je ne pense pas que les parlers très proches du gallo existants ailleurs dans l'Ouest de la France soient en bonne santé (certains étant d'ailleurs plus proches de la mort clinique que d'une renaissance) ou pire aient beaucoup de supporters. Ce n'est pas le cas en Bretagne et cela est tant mieux.
Maintenant le problème pour les gallophones (ou gallèsants?) (il y en a plus beaucoup hélas) et pour ceux qui se disent attachés au Gallo, est de se fédérer et arriver à montrer qu'ils veulent le défendre et cela sans rien attendre de la république française. Cela prendra du temps, certes mais cela en vaut la chandelle.
Je le répète: si vous êtes réellement un amoureux du gallo, allez militez dans des associations qui sont là pour le défendre. Elles ont besoin de "bras" et vous y constaterez que beaucoup de ses membres sont des partisans d'une Bretagne plus autonome...
Comme je l'ai déjà écrit: le fait d'être nationaliste breton n'a strictement rien à voir avec une quelconque opposition fantasmée entre la langue bretonne et le gallo. Ce type d'argument vient toujours d'ailleurs des opposants jacobins fanatiques français qui se servent du gallo (pour lesquels généralement ils en ont rien à faire) pour mieux détruire la conscience bretonne. L'histoire de l'affaire des panneaux bilingues langue bretonne dans l'Est du Morbihan est un bon exemple....
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Ar Vran Le Mercredi 14 août 2013 13:00
@Joseph Rapha
"Pour les nationalistes bretons, le dialecte français dit «gallo» n'est en effet pas une thématique bretonne. En outre, les Bretons orientaux n'en ont rien à faire, il n'y a aucune demande".
Monsieur, sur quelle étude vous vous basez pour affirmer cela ?
Où avez-vous vu que les nationalistes bretons ne se soucient pas du gallo? Ce n'est parce que certains d'entre eux qui ne jurent que par une Bretagne bretonnante exclusive et en sont restés à une opposition stérile entre la France et le français face à une Bretagne fantasmée exclusivement bretonnante représentent la majorité de ces "dits" nationalistes bretons. Ou alors selon vous, un véritable nationaliste breton ne peut qu'être contre la langue française et sa culture, sinon cela n'existe pas ???
Renseignez-vous avant de proférer de telles sornettes!
De la même façon, où avez-vous que les Bretons orientaux (sous entendu TOUS les Bretons orientaux) n'en ont rien à faire?
Pouvez-vous m'expliquer pourquoi on assiste à la création d'associations en Haute-Bretagne qui veulent défendre ce patrimoine? Pouvez-vous m'expliquer pourquoi de plus en plus de communes sont fières de se dire de culture gallèse et donc bretonne? Pourquoi quand une bande dessinée connue (cf. Tintin) traduite en gallo se voit-elle achetée ?
Vous devez avoir des problèmes de vue ou votre foi(e) vous joue des tours ?
Là ou vous avez raison est de dire que la majorité des Bretons (qu'ils soient de l'Est, du Centre, du Sud ou de l'Ouest de la Bretagne) se fichent de la défense de la Bretagne et des ses particularités. C'est vrai qu'il est plus facile d'être mouton parmi les moutons et que le fait de se considérer comme d'abord breton implique un changement radical de vision .
A priori cela est un fait actuellement pour la majorité de la population bretonne mais cela ne veut pas dire qu'il en sera toujours ainsi. Attention l'avenir nous réserve des surprises. Et au vue de l'état de déconfiture actuel de la France, si j'étais vous je serais moins affirmatif. Préparez-vous à des lendemains franchouillards qui vont vous faire déchanter..
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Ar Vran Le Mercredi 14 août 2013 13:20
@Louis le Bars
Oui et non. Si vous faites l'effort d'imaginer la Bretagne comme un pays et non plus comme une région, la langue d'usage n'importe peu. En plus pour j'ajouterai au grand malheur paradoxal des Français, il existe maintenant en Bretagne une langue que tout le monde parle; c'est le français!
Mais hélas ce n'est parce que l'on s'exprime en français (je dirais plutôt en langue française) que l'on est Français! On peut très bien être breton tout en étant francophone. (l'exemple des suisses et des belges francophones est là pour le rappeler...)
Ce n'est pas parce que par le passé il y avait 2 Bretagnes, une dite brittonique à l'ouest et l'autre dite romane à l'est que la Bretagne n'existe pas. Elle a toujours été multiple et n'a jamais prétendu à être monolithique.
Que beaucoup de bretons à l'heure actuelle ne le comprennent pas est un fait mais cela est principalement du au fait que la majorité d'entre eux se considèrent comme des français à part entière par ce qu'on leur a jamais dit autrement.
Le challenge des partis bretons est par conséquent de convaincre les Bretons qu'ils ne seront jamais des Français à part entière et donc cela commence par une phase que j'appellerai "désapprentissage" ou si vous voulez "une cure de désintoxication" à la franchouillardise exclusive
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Yann LeBleiz Le Mercredi 14 août 2013 14:02
@ Louis Le Bars
La République nous a fait haïr l'ancien régime, sans aucune réflexion ni discernement. Ne reprenons pas cet endoctrinement, ayons plus de liberté d'esprit.
Surtout qu'en y regardant mieux, l'ancien régime était bien plus respectueux des bretons, moins centralisés, et il y avait probablement moins d'aristocrates (d'ayants droit du système)!
Les aristocrates bretons défendaient leur pays, de la même manière que le faisait les autres aristocrates dans les autres pays européens à la même époque.
Ceux que je cites, on perdu et leur fortune et leur vie, pour le peuple!
Je le dis souvent, au Danemark à la même époque, les gens "éduqués ou de pouvoir" ne parlaient plus danois mais allemand!
Quelle différence avec la Bretagne?
Pour moi, aucune!
Aujourd'hui même la reine parle danois, et les danois ne s'abaissent pas à se mettre des "frontières" entre eux selon un schéma du 19ème siècle!
Nous aimons nous faire du mal nous-même, en nous interdisant de comprendre le monde tel qu'il est aujourd'hui, tel qu'il était hier!
En bon endoctriné de la République Monarchique et Parisienne que nous sommes!
Ne trouvez-vous pas qu'il est temps de penser par nous-même?
@ Ar Van,
Michel Jamin ne défend en rien le Gallo, il défend la doctrine : "diviser pour mieux régner".
Toute personne un minimum informé sait que le Gallo et mieux défendu par les britophones, que par la politique de destruction culturelle de l'Etat Français!
C'est l'Etat français qui a détruit le Gallo, pas les britophones! D'ailleurs, un retour du breton en Haute-Bretagne est de toute évidence une chance pour redynamiser le Gallo.
Une chose que l'on ne verra ni en Normandie, ni en Mayenne, ni en Anjou... et pour cause!
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SPERED DIEUB Le Mercredi 14 août 2013 15:30
En ce qui concerne mon premier commentaire j'ai uniquement démontré qu'il peut y avoir des approches différentes de l'histoire ,maintenant que chacun en tire les conséquences .C'est très dur dans le mouvement breton de tenter de sortir des sentiers battus sans se faire accuser de revirement et de je ne sais quoi , c'est largement aussi vrai à gauche qu'à droite .Le paradoxe c'est que la population bretonne est d'opinion modérée et d'une certaine ouverture d'esprit alors que le militantisme breton a tendance à pencher vers les extrêmes soit ultra libéralisme ou socialisme pur et dur ,sans compter les écologistes tout aussi radicaux voir pire parfois
Si encore toutes ces stratégies auraient fait leurs preuves mais hélas le constat est sans appel ,alors pourquoi pas essayer d'imaginer d'autres manières d'aborder la question bretonne en collant davantage à la réalité et aux véritables soucis de nos concitoyens ,peut t-on encore aujourd'hui avoir une vision ethniciste de la Bretagne vu la mutation de la population dont une partie est de moins en moins d'origine bretonne ??? Je n'approuve pas forcément ces bouleversements je ne fait que constater ,car nous vivons dans un mode occidental de plus en plus cosmopolite ,c'est celui en ce qui nous concerne qui peut engendrer une nouvelle identité bretonne sous réserve d'une stratégie dans la gestion de cette nouvelle donne ,car la la géographie elle ne change pas la Bretagne reste bien une péninsule qui n'a pas forcément les mêmes intérêts que la France vu sa vocation potentiellement maritime et ce sont de nouveaux éventuels éléments géopolitiques qui peuvent lui redonner la force de l'assumer dans le cadre de l'arc atlantique (relations Angleterre et péninsule ibérique ) du moins si le centre politique et économique de l'Europe continue à se déplacer vers l'est et sous réserve que celle si ne soit pas détruite par une crise économique et politique qui serait une belle opportunités pour les souverainistes et le nationalisme exacerbé d'ou qu'il vienne .
Pou Michel Janin oui il y a une tradition nationale bretonne gallèse héritage du duché de Bretagne oui il y a des défenseurs sincères gallésants de la cause bretonne tout comme il y a des gens pas tellement bien intentionnés loin de défendre cette culture la balance comme un cheval de Troie dans l'unique but de torpiller le mouvement breton ,je partage tout à fait le point de vue de ar vran
La situation linguistique de la Bretagne a été figée lorsque l'instruction publique en français a été rendue obligatoire ,car c'est le gallo qui grignotait le territoire bretonnant ,la langue celtique aurait finie dans le mor bras progressivement ,et c'est vrai que certains en auraient été comblés !! alors qu'elle a concernée dans l'antiquité une bonne partie de notre continent Les frontières politiques et linguistiques sont deux choses différentes sauf dans les conceptions ethnicistes et aussi françaises !!
Le monde que l'on vit en ce moment est le produit d'une évolution qui est perpétuelle des nations disparaissent d'autres qui n'ont jamais existés auparavant apparaissent ,d'autres renaissent mais c'est impossible d'arrêter la marche de l'histoire
Au sujet de l'argent quelqu'un a dit le monde moderne est né de l'argent il périra par l'argent celui ci est bon serviteur mais un mauvais maitre et il est difficile de servir deux maitres à la fois
On distingue une approche d'une part athée et darwiniste ,de l'autre protestante qui est un des éléments primordiaux de l'approche économique des pays du nord de l'Europe, tandis que celle du sud catholique a il est vrai comme les marxistes tendance à culpabiliser l'argent
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eugène Le Mercredi 14 août 2013 15:50
ce que je reçois (à méditer)
Par tous les bretons normaux ,pensants ,asservis ou sous obédience
SOMMES- NOUS DÉJÀ CUITS ?
le 27.05.2013 Olivier Clerc, écrivain et philosophe, nous soumet une allégorie d’une grande richesse d’enseignement.
Il s’agit du principe de la grenouille chauffée :
Je note ,moi Ou du breton dans sa marmite
"La grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite" …
Imaginez une marmite remplie d’eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille.
Le feu est allumé sous la marmite, l’eau chauffe doucement.
Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager.
La température continue à grimper.
L’eau est maintenant chaude. C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant.
L’eau est cette fois vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s’est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien.
La température continue à monter jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir.
Si la même grenouille avait été plongée directement dans l’eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l’aurait éjectée aussitôt de la marmite.
Cette expérience montre que, lorsqu’un changement s’effectue d’une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte.
Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons.
Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30 ou 40 ans, ont été peu à peu banalisées et nous dérangent mollement à ce jour, ou laissent carrément indifférents la plupart des gens.
Au nom du progrès et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles,à la dignité, à l’intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s’effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies.
Les noirs tableaux annoncés pour l’avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple à accepter des conditions de vie décadentes, voire DRAMATIQUES.
Le GAVAGE PERMANENT d’informations de la part des médias sature les cerveaux qui n’arrivent plus à faire la part des choses…
Alors si vous n’êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuit, donnez le coup de patte salutaire avant qu’il ne soit trop tard.

> >
> A force de tout voir l’on finit par tout supporter…
>A force de tout supporter l’on finit par tout tolérer…
A force de tout tolérer l’on finit par tout accepter…
A force de tout accepter l’on finit par tout approuver !
[Saint Augustin-354 -430 avant J.C.] avait tout annoncé
A méditer et à faire suivre car c’est cruellement vrai, d'avance Merci !
> >
alors BRETONS......ALLEZ-Y......Meditez!!!
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ex site bretagne.unie.free.fr Le Mercredi 14 août 2013 23:05
Dire comme Ar Vran que le "Gallo ne s'applique qu' à la variante parlée traditionnellement en Haute Bretagne"
est vraie car ce treme gallo s'appliquant à tous les parlers romans de Bretagne est une création des nationalistes bretons mais fausse au niveau linguistique.
car le parler de saint malo est different de celui de redon ou de celui de Loudéac etc... il n'y a pas "un" gallo.
on a agrégé artificiellemeent tous les parlers romans de Bretagne sous le terme gallo pour faire "différent".
mais j'imagine que le parler roman du bassin rennais est plus proche du mayennais que du gallo loudéacien ou morbihannais.
donc en quelque sorte le gallo est une invention en tant que "parler distinct" stricto B5.
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Louis Le Bars Le Mercredi 14 août 2013 23:56
"car ce treme gallo s'appliquant à tous les parlers romans de Bretagne est une création des nationalistes bretons mais fausse au niveau linguistique."
Je me demande d'où sort cette affirmation. Quand je vous lis j'ai l'impression de lire tout et son contraire ! Un jour les nationalistes bretons qui nient l'existence des gallos-grands-ouestons, puis le gallo qui est dorénavant une invention de nationalistes bretons (!) Dans tous les cas les nationalistes bretonnants sont responsables de tous les malheurs de la planète. Ils auraient même porté porté Hitler et Pétain au pouvoir à la fois.
Le gallo est surtout une invention jacobine. 99 % des habitants de l'Est de la Bretagne s'en tamponnent éperdumment, qu'ils soient français-français, rennais, nantais, originaire du pays bretonnant etc
Par ailleurs je ne vois pas sur quoi tient l'affirmation que le parler du bassin rennais serait plus proche du mayennais que de Loudéac quand bien même il existerait un parler rennais cohérent géographiquement...les différences dialectales sont infinitésimales dans la moitié Nord de la France, il suffit de voir les topomymes romans d'Ille-et-vilaine par exemple qu'on retrouve fréquemment au fin fond de l'Orléannais par exemple.
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Louis Le Bars Le Jeudi 15 août 2013 00:50
@ Ar Vran
"Si vous faites l'effort d'imaginer la Bretagne comme un pays et non plus comme une région, la langue d'usage n'importe peu."
Je ne partage pas votre vision des choses, car moi je pense justement que le "multilinguisme breton" (euphèmisation régionaliste pour parler du recul du breton vis à vis de la langue romane dans le cadre la pression politique française) est une cause endogène des difficultés à créer un mouvement politique cohérent ayant une base populaire. La Belgique serait française, il n'y aurait pas d'indépendantistes belges. Idem pour la Suisse.
"En plus pour j'ajouterai au grand malheur paradoxal des Français, il existe maintenant en Bretagne une langue que tout le monde parle; c'est le français!
Mais hélas ce n'est parce que l'on s'exprime en français (je dirais plutôt en langue française) que l'on est Français!"
Effectivement, nous parlons tous le français. Mais moi je parlais d'adhésion à un projet. Or (entre autre), je suis pour que le breton soit obligatoire dans l'enseignement par exemple.
Le fait d'avoir des bretonnants dans ma famille et que le lieux les plus marquants pour moi en Bretagne portent des noms issus de la langue bretonne n'y sont pas étrangers. Cette singularité linguistique a par ailleurs tout un tas de répercussions en matière de représentations de la Bretagne, de la France, de l'Europe, du monde avec un retentissement politique (chose parfaitement normale et qui existe chez tous les individus). Ce résidu là existe et reste d'ailleurs primordial pour capter un électorat.
Dés que vous parlez du breton officiel de Brest à Rennes, le truc parait pas du tout crédible à Rennes, mais également dans la pointe bretonne ce qui est plus grave.
Combien d'élèves scolarisés en breton à l'ouest de la ligne St Brieuc-Vannes, le tout rapporté à la population scolaire de ces territoires ? Idem, combien de % pour les listes politiques bretonnes à l'ouest de cette ligne et à l'Est (quand ils s'y présentent). Le mouvement breton nie un peu des évidences criantes quand même. Et avec les mouvements de population et les tripatouillages électoraux en cours, les choses ne vont pas s'améliorer.
Je suis de plus en plus convaincu que l'avenir de la Bretagne ne se joue pas à Nantes et Rennes car il n'y a pas d'avenir pour la Bretagne à Nantes et Rennes ! Rennes et Nantes, c'est des départements de l'ouest francilien en devenir. On le sait tous. C'est le grand rêve des élus là-bas. Tout un tas de LGV pour être bien relié à la ville-mère politiquement et culturellement.
"Le challenge des partis bretons est par conséquent de convaincre les Bretons qu'ils ne seront jamais des Français à part entière et donc cela commence par une phase que j'appellerai «désapprentissage» ou si vous voulez «une cure de désintoxication» à la franchouillardise exclusive"
La question pertinente pour moi est, faut-il un mouvement breton à l'échelle de B5, ou plutôt 2 mouvements distincts pour deux problématiques et publics qui me paraissent distincts en fait...les problématiques Grand-Ouest, métropoles ne concernentpas la population des zones 29, Ouest-22 et Ouest-56 qui d'ailleurs devraient être entièrement réunies dans une même collectivité, car mêmes problématiques en matIère d'équipement, de culture, de situation géographique, d'économie, de réseaux.
Inversement les problématiques du breton comme langue co-officielle, "droits de la minorité bretonne", émigration des jeunes bretons, installation de vieux français,ne concernent pas directement la zone 35-44 et zones orientales du 22-56.
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Yann LeBleiz Le Jeudi 15 août 2013 11:36
@ Louis le Bars,
Le recul historique de la langue bretonne n'est en rien une source de difficulté en Bretagne.
La preuve, voir tous les opposants à la Bretagne qui crient au scandale quand le breton est enseigné en Haute-Bretagne.
Pourquoi un scandale? Comme si l'histoire n'avait le droit de s'écrire que dans le sens de la supériorité "naturelle" du français (ou du roman).
D'ailleurs, pourquoi également se débat en Bretagne sur le Gallo alors que tout le monde s'en fiche en France (Normandie, Mayenne, Anjou).
Le fait est que le Gallo, s'il a une chance de survie, cela ne se fera que par le retour de la langue bretonne! Et oui, plus on parle de langues, moins on est fanatique du monolinguisme!
Et vous verrez, de ce fait, si le Gallo survie, cela ne se fera qu'en Bretagne, et en aucun cas en France!
De même, pourquoi ce débat sécessionniste uniquement en Bretagne, alors que c'est en France qu'il présente une réalité historique entre la langue d'Oil et la langue d'Oc (Français / Occitan)...?
Etrange qu'en même...?
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eugène Le Jeudi 15 août 2013 19:01
Moi,j'en ai rien à cirer de ces luttesliguistiques
Breton - Français-Gallo.
Qu'importe la couleur ..pouvu qu'on ai l'ivresse§§§
Je SUIS BRETON formaté dans la langue "franque"tout comme le gaulois et le Breton sous César qui se formatait (à l'époque ) au Latin pour tenter de mieux réussir sa vie.
Alors ,arrêtons ces chamailleries ....La Bretagne a trois langues,cela est un bien culturel immense... mais cela n'empêche pas que le fondement du breton est en nous ,imprégnant notre mental qui nous différencie du mental français.
Donc ,arrêtons de pinailler sur le sexe des anges!
Duréalisme ... que du réalisme ... La lutte de la Bretagne n'est plus au niveau de ces arguments .
ET PRAGMATISME!
Relise tous les principes de la manipulation des masses.
Toute dominance d'hégémonie et d'éradication met en place ces principes ( nous en sommes saturés....depuis 1532...et souvent par nos propres élites (faut-il faire des dessins!)
Pourquoi faudrait-il avoir une Bretagne de telle ou telle obédience ?
POURQUOI!
POURQUOIfair de notre passé un PRESENT " de passé".
POURQUOI refuser notre meilleur devenir "à construire ENSEMBLE"
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Yann LeBleiz Le Jeudi 15 août 2013 20:10
@ Eugène
Exact, il y a 3 langues en Bretagne, et le vrai sujet est :
"Comment développer la Bretagne et donner du travail à nos citoyens dans le contexte d'une administration pesante, irrespectueuse et totalement centrer sur le bien être unique d'une bourgeoisie parisienne contrôlant tous les rouages d'une pseudo-démocratie?"
La réponse on la connait, mais tant que les gens préférons aller au chômage payé par des emprunts sur le dos de leurs petits enfants, le débat n'avancera pas beaucoup!
Le concept de l'Etat Français est basé sur une immoralité totale, et nombre de bretons actuels s'y complaisent!
Donc, pour revenir au sujet : OUI, la Bretagne risque de rester longtemps un nain politique!
Et c'est grave, car la France ne vient telle pas de faire le choix d'être du parti des pays du sud : zéro responsabilité sociétale, ne survivront que les plus malins des profiteurs (plutôt hauts fonctionnaires qu'entrepreneurs)...!
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PIERRE CAMARET Le Vendredi 16 août 2013 00:32
@ Eugene :
Pourquoi refuser notre meilleur devenir "a construire ENSEMBLE ".
Reponse ; Certains le veulent ( une poignee )mais la GRANDE MAJORITE s'en fout , et se trouve bien comme cela .
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Ar Vran Le Vendredi 16 août 2013 14:33
@Louis le Bars
Ce que vous évoquez est vrai (à savoir la non prise en compte de l'unité de la Bretagne par sa population) et comme je vous l'ai écrit cela vient du fait que sa population ne prend pas la hauteur nécessaire pour sortir du statut de région (croupion en plus) dans lequel la confine la République française. (C'est pour cela que je préfère utiliser le mot de "Brittonique (cf en langue bretonne le terme "Brezhoneg" qui est proche) pour désigner tout ce qui a trait à la culture celtique et parler de Breton pour désigner à la fois les parties celtiques et romanes...Nuance!)
En plus comme l'écrivent si bien les autres intervenants, cela ne semble pas trop déranger la population qui se complait dans cet état de décervelage total. Pourquoi? Puisque la république française comme une mère sait récompenser les plus abrutis et/ou les plus valets (c'est selon) de ses administrés.
On a l'assurance chômage, on a la Sécu gratuite et on a la baguette, chouette, tout est payé, ah quel beau pays la France....!
Dans la vie de tous les jours en Bretagne tout est fait pour que l'on se sente bêtement français.
Alors dans cette situation de confort, des partis qui oseraient dire des choses différentes ne seraient pas bien reçus. car cela s'apparente à une situation de prise de risque qui par définition va à l'encontre de son quotidien.
Le hic et je pense que c'est le fond du problème, la République française n'a plus les moyens de sa politique. Les mamelles de Madame la Mère bienveillante se tarissent! Cette mère est devenu une marâtre, qui en plus vit de plus en plus à crédit. Le temps du maquillage pour cacher sa laideur est fini.
Elle ne pourra s'en sortir que si elle se réforme réellement mais cela est inenvisageable car cela reviendrait à reconnaître qu'elle s'est construite sur du sable.
Pour cela, j'ai une confiance totale vis à vis de nos politiciens et autres membres de la nomenklatura française actuelle pour que rien ne se fasse. L'état de santé de la France ira donc en s'empirant jusqu'à son extinction prochaine (vers 2019 à mon avis à moins que d'ici là un nouveau venu change la donne).
Le seul espoir que j'ose avoir est que d'ici là la Bretagne aura retrouvé sa conscience et que les Bretons s'apercevront qu'ils n'ont d'autres alternatives que de larguer les amarres s'ils ne veulent pas sombrer dans le néant avec ce pays irréformable.
Le challenge est donc bien de lancer la phase de désintoxication franchouillarde chez les Bretons avant qu'il ne soit trop tard...
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eugène Le Vendredi 16 août 2013 15:14
Messieurs
Bonjour ,je rebondis
Nous arrivons à quelques saines vérités bretonnes
Nous regardons notre présent "passé".
Nous refusons toute projection de devenir
Nous sommes asservis à des théories fumeuses d'état centralisateur et sommes pour la plupart sous obédience( socialisme - principes de droite,etc)
Certains sous couvert de renouveau de toute une âme bretonne se sont donnés à des partis "satellites".... mais tous, nous voulons retrouver ce qui nous fait "breton".
Nous refusons notre "meilleur devenir" ,mais comme vous le dites ,tous ,il ne s'agit plus de nain politique /économique... mais d"une ethnie décérébrée... sommes nous devenus des "zombis" d'un état ou d'obédience de partis "d'état"?
Ma dernière proposition....
Que les dirigeants actuels des partis et associations bretonnes (BR-EKB -PB - KAD -Cercles de réflexion de "bonne tenue") se réunissent sur une question (le leadership venant peu à peu, discussion après discussion par charisme et compétence reconnus)
Que fait-on de notre Bretagne?
Et que chacun paye son repas ( 20 /22 euros + la location de la salle ).
Je ne veux surtout pas voir un chapître inféodéà un quelconque parti ou à un petit chef local voulant faire son "précarré".
Peut être ,en y allant de plus en plus bas ...un message breton finira par sortir (même avec une poignée, Pierre Camaret,même en ne parlant que "français",yann Le Bleiz.
Nous devons faire avec ce que l'on a (réalisme - pragmatisme - vérité),qu'importe le formatage!
Qu'importe l'imprégnation d'éducation originelle
Tout homme politique breton doit pouvoir ,s'affranchir (s'il veut oeuvrer pour ses racines ,son peuple),de ses obédiences de formation "d'homme",cela n'est pas un renoncement intellectuel car cela fait partie de la foi que l'on a dans sa terre natale.
NOUS BRETONS,NOUS VALONS ENCORE QUELQUE CHOSE.
Nos politiques doivent rentrer dans ces abnégations.
Nos cercles de réflexion doivent avoir constamment à l'esprit ce sens pour une cause bretonne!
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Pétillon Pierre-Yves Le Vendredi 16 août 2013 16:03
C'est bien gentil tout ça !
Jouer sur les antagonismes linguistiques breton, pour réduire le combat de l'automnomie politique seulement à la Bretagne occidentale, ça s'appelle : diviser pour règner.
c'est un jeu très en vogue ces dernières années chez les opposants jacobino-centralistes français. Je regrette d'ailleurs que certains camarades militants gallèsant tombent dans ce piège. Il est beaucoup plus difficile pour eux de défendre et promouvoir le gallo, langue romane proche du français, que pour un brittophone d'en faire de même pour sa langue qui n'a aucuns points communs dans son fonctionnement avec les langues romanes ou latines. Les militant du gallo ont d'autant plus de mérite à défendre cette langue et ne doivent souffrir d'aucun complexe d'infériorité avec les défenseurs de la langue bretonne. Ces derniers n'ont aucun intérêt à ce que leurs compatriotes gallèsants échouent face au monolinguisme français. si la situation du breton semble plus favorable, l'édifice est fragile ! Aujourd'hui l'on parle autant breton à Rennes ou Nantes, qu'à Kemper, Pondi ou Karaez. Fin de la paranthèse linguistique.
Concernant le sujet de l'article, il est navrant de constater qu'après tant d'années de lutte, les partis politiques breton n'aient pas encore réussi à constituer un front commun lors des différents scrutins électoraux... L'on est toujours dans la même ornière, en ça l'Etat français et ses partis politiques ont formidablement bien manoeuvré !
Mais pour qu'il y est front commun, il faut une stratégie commune. C'est à dire, sortir du schéma imposé droite / gauche à la française, ne pas faire d'alliance avec un parti français quel qu'il soit (il vaut mieux ne pas donner de consignes de vote, plutôt que de faire alliance avec l'un d'eux ! Vous êtes sûr d'être perdant. cf l'UDB). Il faut afficher une ligne claire, l'on ne peu pas être indépendantiste le matin, autonomiste le midi et régionaliste le soir.
Demander une dévolution de pouvoir, une autonomie fiscale et économique, dans l'Europe du XXIème siècle, ça s'appelle l'Indépendance ! Ce n'est pas un gros mot, mais ce n'est plus le même type d'indépendance que l'on pouvait aquérir au XIXème ou au XXème siècle... On peut le regretter, mais les temps ont changé !
L'Irlande ou l'Algérie ont eu l'heure indépendance par les armes, mais pas que ! Le sentiment national était fort, leur histoire singulière, l'idéologie nationaliste a fini par être la solution par-ce-que les populations ont senti quelles n'avaient aucun avenir dans l'empire brittanique pour l'une ou dans l'empire français pour l'autre. Mais le travail pour convaincre la majorité ne s'est pas fait en un jour.
Ce qu'il manque aux partis breton, c'est une base idéologique forte, une formation de militants digne de ce nom. Il vaut mieux présenter moins de candidats, ne pas courir après chaque scrutins et être une alternative politique crédible, que de voir ce qui ce fait aujourd'hui. L'on fait feu de tout bois mais on manque de crédibilité, de fond. Travailler les masses dans la durée, plutôt que de s'épuiser dans des alliances avec des partis français vouées à l'échec.
Un jet d'eau temporaire (comme une manif pour la réunification ou la langue tout les 2 ou 3 ans) ça peut vous réveiller. Une lame de fond (travail militant répété) ça vous emporte, mais c'est plus long et moins médiatique.
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SPERED DIEUB Le Vendredi 16 août 2013 18:01
Ar vran globalement je partage votre point de vue seulement ce n'est pas évident que le premier marchand de canons par tête d'habitant de la planète s'effondre économiquement ,d'autant qu'il a tout de même encore des atouts ,du fait de sa de sa grandeur passée il bénéficie de la confiance des organismes financiers qui lui prêtent encore pour le moment de l'argent à des taux défiant toute concurrence ,de part tous les leviers fiscaux il peut se permettre de prélever dans un patrimoine privé conséquent ,par contre là oui à un moment donné il y aura à un moment donné un seuil de rupture ,en ce qui nous concerne ce la correspond par exemple à un début de rébellion contre l'écotaxe qui suivant les concours de circonstances peut s'étendre .
Par ailleurs comme chacun sait l'énergie nucléaire fournit la plus grande partie de l'électricité de l'hexagone or le parc des centrales est de plus en plus vétuste et pour des raisons de couts il y a un certain laxisme au niveau des contrôles .Je ne le souhaite pas loin s'en faut, mais sauf miracle tôt ou tard il y aura un accident majeur dans une centrale avec hélas des conséquences dramatiques C'est ce jour là que le pouvoir parisien va s'effondrer car justement la sécurité qu'il représentait sera mise à rude épreuve entrainant une perte de confiance irréversible de la population ce sera en quelque sorte une répétition de Tchernobyl car comme toujours les mêmes causes produisent les mêmes effets ,
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SPERED DIEUB Le Vendredi 16 août 2013 18:15
L'Irlande ou l'Algérie ont eu l'heure indépendance par les armes, mais pas que ! Le sentiment national était fort, leur histoire singulière,
Pas du tout évident que le sentiment national était très fort du moins même s'il était les irlandais en 14 étaient en grande majorité autant va t'en guerre que les anglais c'est justement au cours de ce conflit qu'il y a eu une révolution dans le vrai sens du terme ,comme quoi le destin peut se jouer à très peu de choses suivant les circonstances favorables ou non
cordialement bonne lecture
http://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2005-4-page-71.htmhttp://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2005-4-page-71.htmhttp://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2005-4-page-71.htm
http://histoire-politique.fr/index.php?numero=14&rub=pistes&item=20
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PIERRE CAMARET Le Vendredi 16 août 2013 20:56
Tiens un terme me revient a l'Esprit , herite de mon passé "Colonial"(sic) :
La CHIKAYA , c'est a dire le palabre sans fin , dans les pays de culture islamique .Voila a quoi en sont reduits nos Bretons aujourdhui .On "Chikaye" sur tout , les langues en Bretagne , en autres... et pendant ce temps la , et bien on ne construit pas .C'est peut etre le but recherché .
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Marcel Texier Le Samedi 17 août 2013 15:49
Nous avons un adversaire diablement (diaboliquement devrait-on dire) habile. Nous nous polarisons naturellement sur le cas de la Bretagne, mais si on examine celui de l'Alsace, c'est encore plus flagrant.
Voilà un pays de culture essentiellement germanique à l'origine :le premier poète en langue allemande dont les écrits sont venus jusqu'à nous, c'est Ottfried von Weissenburg, Gottfried von Strassburg était aussi alsacien, Geiler von Kaisersberg, Johannes Tauler, et les plus grands humanistes allemands de la Renaissance étaient alsaciens. L'Alsace a joué un rôle éminent à toutes les étapes de la littérature allemande. Puis, sous les coups de boutoirs de la francisation à outrance, l'allemand a quasiment disparu. Là où nous avions une vie culturelle particulièrement riche
, nous avons maintenant un désert.
Comme dans le cas de la Bretagne, on a, en Alsace, assimilé l'amour de la langue natale à la collaboration pendant la guerre et on a profité du dérapage de quelques-uns pour frapper un grand coup, et avec quel succès !
Tout ça est bien triste. Mais, ce n'est pas une raison pour abandonner le combat.
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SPERED DIEUB Le Samedi 17 août 2013 17:24
Vu l'impossibilité d'accéder à la page je joins à nouveau le lien sur l'église catholique irlandaise durant le premier conflit mondial
http://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2005-4-page-71.htm
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Pierre CAMARET Le Dimanche 18 août 2013 09:05
Abandonner le combat ??? A t -il vraiment commence ce combat .???
Alors que l'on me dise quoi faire , je suis a court d'idees..... et de Bretons .
En Australe ,ou je suis , il y a beaucoup de jeunes bretons qui viennent avec leur visa sejour/travail d'un an ,donne par les autorites .Ils travaillent ( majorite Restauration simple ) leurs buts : Bien parler l'anglais , trouver au bout d'un an , une meilleure situation compatible avec leurs capacites / gouts.Pour eux a 90 % la France , c'est fichu ( Ils y incluent , la Bretagne ).Peu ont d'autres projets ...... En Bretagne ( je corresponds ) leurs regrets No 1 d'avoir vote HOLLANDE .No 2 Difficultes a vivre ( mais 877 Kms de bouchons sur les routes pour les vacances . record battu - la encore je comprends peu 1/4 des francais ne sont pas partis en vacances par manqué d'argent ).Ceux avec qui je parle et corresponds : famille , amis n'abordent jamais la question bretonne , car pour eux il n' y en a pas ... c'est une question francaise . Alors ?????
Puisque le combat continue , j'attends les instructions.Les combattants se resument-ils a ceux qui publient dans ABP ?????? Cela ressemble plus au dernier "Carre "a Waterloo .... la Garde meurre mais ne se rends pas.
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Pierre CAMARET Le Dimanche 18 août 2013 09:27
@ Petillon Pierre Yves .
Votre article . L'Algerie . Non le sentiment national existait tres peu au debut .On pouvait penser que 10% des Algeriens etaient pro Francais , 10% tres anti Francais et 80 % attendaient de savoir comment les choses allaient tourner .??.Je pense que les erreurs francaises et surtout le contexte international ont fait que les francais soient partis , malgre la victoire militaire .On ne reecrit pas l'histoire . C'est ainsi .
J'ai de bons amis algeriens .Ils savent que j'ai fait l'Algerie . Leur sentiment (en general) a l'egard de la FRance , aujourdhui : je t'aime , moi non plus .Les relations Algerie -France sont et seront difficiles ... pour longtemps .
Les Nationalistes Algeriens ont profite de beaucoup de circonstances en leurs faveurs : Contexte international - DeGaulle qui n'aimait pas les bougniols - DeGaulle n'aimait pas les Pieds Noirs , qui lui avaient prefere GIRAUD en 1943.
Peut on en Bretagne beneficier de telles circonstances ????? Le contexte international se fout de la question Bretonne ( pour eux Y a t-il une question Bretonne ).Les dirigeants francais pour eux le probleme est resolu depuis 1789 ...... alors de quoi parle t-on ?? Alors que SARKO nous meprise , que Hollande nous ignore ?????? quelle est l'incidence ??????.
La Bretagne ce n'est pas la France , mais c'est un pays qui ne fait que peu d'efforts pour garder sa culture , aucun effort ( ou si peu pour son unite - reunification ), et aucun interet /effort pour obtenir un pouvoir local alors ... quel est le probleme????
A l'Ouest Rien de nouveau Mr le President
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Dr Jean Louis LE MEE Le Mardi 20 août 2013 15:34
Pour Pierre CAMARET:
instruction n°1, adhérer à l'AFB-EKB cf www.afb-ekb.org
instruction n°2, demander à Erwan un bon chéque pour l'AFB-EKB.
Gant hor gwelañ gourc'hemennoù.
Dr LE MEE -Président (il en faut bien un)de l'AFB-EKB.
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eugène Le Mardi 20 août 2013 16:41
Mon Dieu
Comme des gens bien pensants ont raison (bravo à emilie,bravo à tous les autres)
OUI,un nain politique par la force des choses et des diverses dominances d'un peuple moultes fois outragé.
Peuple assoioffé d'utopies...et de rêves irréalisables...depuis la soumission ultimes en trois phases
1532 - 1789 - 1939/45.
Bretons faut-il vous rappeler toute la théorie de manipulation des masses par les élites dominantes et par ses propres élites!
Faut-il vous rappeler ce qu'est "l'état de zombis".
Bretons ,Pourquoi ,encore vous vous êtes donnés aux élites socialistes et de droite de ce pays?
Pourquoi vous vous complaisez dans ce beni-oui-oui.
Bretons vous n'êtes que destiné à devenir "élément de l'unicité française et républicaine et rien d'autre.
Vous la masse bretonne vous serez toujours obéissant "à Paris",vous n'avez plus foi dans ce qui vous rend "différent".
OUI.... Nain dominé.
"A l'ouest rien de nouveau",même pas un kroas du qui lui ne date pas de 1922! kroas du qui lui n'est pas un produit d'octroi républicain à des tentatives de renouveau!
bonne journée à tous
ELT
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Pierre CAMARET Le Mercredi 21 août 2013 01:46
@Dr Jean Louis LE MEE.
Bonjour Dr .
Votre instruction 1 . Je vais regarder .
Votre Instruction 2 . ERWAN a 29 ans , a lui de prendre une decision . Il travaille actuellement a Beijing pour une Societe Anglo/Australienne :Il parle couramment Chinois ( mere chinoise ) -Francais et anglais , bien l'allemand et connait une centaine de mots Bretons .
Bien sur il faut un President, partout ... mais un Bon .
Bien a vous . Pierre CAMARET
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eugène Le Mercredi 21 août 2013 16:01
à tous
Commentateurs- élites bretonnes d'aujourd'hui - Associations - Cercles de réflexion -Décideurs locaux
Je vois depuis quelques années vivre la Bretagne,vivre sa politique et ses tentatives.... Ausi ,j'ose demander Un inventaire depuis 60 ans.... Pourquoi nous sommes dans cet état?
Pourquoi rien ne sort?
Pourquoi sommes -nous un nain politique?... car tout n'est pas une question de directives!
Ma DIRECTIVE EST DANS CETTE EXIGENCE... Une demande d'Inventaire!
Qu'ont fait nos politiciens depuis 60 ans!
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Dr jean louis Le Mee Le Mercredi 21 août 2013 17:56
à P. CAMARET
Sympathique votre message . Nous le prenons comme tel ("nous", c'est à dire les adhérents et sympathisants de l'A.F.B-E.K.B)car à la lecture de vos différents écrits nous sommes d'avis que vous ne faites pas partie du trop bien pourvu parti des NATO (No Action Talk Only). Ayant comme vous une expérience à l'international ,il est certain qu'il faut une âme d'airain (kalon dir) pour se lancer sur la scène politique bretonne avec un "background" qui ne fait pas référence à tout bout de champ au logiciel politique français.
L' AFB-EKB n'est certes pas parfaite mais elle a l'audace de se vouloir cohérente en s'appuyant sur trois fondamentaux:
1-L'idélogie française et le système politique qui en découle ne constituent pas , contrairement à ce que l'on nous chante, un modèle à ,vocation universel. De ce point de vue ce système a abouti ailleurs à des catastrophes. Deux exemples précis , le Cambodge et l'Iran. Dans le premier cas il serait bon de rappeler que les leaders Khmers Rouges ont été formés à la Sorbonne. Dans le second, souvenons nous que Khomeini a été "abrité" chaudement sous l'aile française à Neauphle le Chateau durant plusieurs années.Quelques annés plus tard,changement de décor. les Moudjahidines du Peuple, principal mouvement terroriste opposant au régime des Mollahs, bénéficiaient benôitement de la protection des autorités françaises. C'est parait-il de la "real policy" !
On pourrait aussi faire remarquer que la plupart des élites politiques africaines qui se sont trouvées à la tète des nouveaux états sortis de l'ancienne AOF et AEF ont été "formatés" à gouverner des Etats qui se veulent "un et indivisible" sans tenir aucun compte des réalités ethniques. D'où leurs multiples déboires ultérieurs, l'un des dernier en date étant le cas du Mali qui avec la question touarègue non réglée continue à fonctionner dans la réthorique et le déni.
On ne peut s'empécher de penser que si la puissance coloniale de l'époque avait été la Suisse , l' évolution eut été tout autre.Il est vrai que le système politique suisse ne prétend pas porter un message à vocation universelle. Siwazh.
Pour en revenir au "modèle à vocation universelle", celui qui règne dans le monde actuellement serait plutôt celui des USA ! Comme m'avait ingénuement demandé une représentante du Guatemala lors d'une conférence, "France, where is that , in the Caribbean ?".
2-Le Peuple breton est légitimiste. C'est la constante des peuples "matés".C'est dommage mais il faut en tenir compte dans notre discours.Comme tout "peuple maté" il penche du coté des gouvernants de l'heure. Néanmoins une composante interne (certains diront son âme) continue à s'exprimer sous une forme plus ou moins déguisée. C'est le "transfert" si on le considère du point de vue analytique, transfert qui s'exprime essentiellement à travers les innombrables manifestations "folkloriques" de l'été alliant le pire (la noce bretonne pour les touristes) au meilleur (les tentatives, certaines remarquables, faites par certains jeunes pour briser avec le gnangnan de la tradition), les festoù-noz hivernaux, les centaines de petits orchestres,les immenses efforts faits par DIWAN,DIHUN,DIV YEZH mème si le discours est quelque fois trop "angélique", comme si on devait s'excuser auprès des gouvernants alors que ce sont ces derniers qui sont "hors des clous" selon les lois internationales. Transfert qui s'exprime aussi au travers de revendications économiques survenant par bouffées(cf. le refus de l'Echotaxe)mais sans véritable traduction politique.
3-La Bretagne est une Nation Invisible. Nous aimons bien ce terme qui sert de titre à un ouvrage remarquable paru en Grande Bretagne et et écrit par un universitaire britannique, "Brittany, the invisible Nation". Dommage là encore que c'est ouvrage soit ignoré dans les milieux bretons. Notre Jean Yves Le Drian devrait s'en inspirer.. A noter que ce concept de "Nation Fantôme" est repris par Tsering Woeser la principale opposante tibétaine à l'emprise de Bejqing sur son pays. On suivra avec beaucoup d'intérèt ses jugements sur les évènements de son pays sur son blog "The invisible Tibet". Comme quoi nous ne sommes pas seuls au monde.
Spi hon eus e c'hellomp mond "daou ha daou" asambles evit madelezh hor Vro-ni.
Best regards
Dr J. L. Le Mee
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PIERRE CAMARET Le Jeudi 22 août 2013 13:13
Merci Docteur , de cet interessant expose
1.- La France est un pays qui se cherche , depuis sa creation . J'etais le patron en Asie de la filiale d'une grande Societe Francaise dans le domaine petrolier donc proche du pouvoir politique francais , represente par les Ambassades .L'obsession de ces gens , etait de savoir si la France avait un role politique a jouer dans les conflits /incidents locaux .La France encore de nos jours est le 2eme pays après les USA a avoir un reseau dense d'Ambassades /consulats dans le Monde . Ils en sont tres fiers .J'ai vecu en Nouvelle Zelande ( dont j'ai pris la nationalite ) Il y a deux etats europeens a voir une Ambassade le Royaune Uni et cela je le comprends et la ..... France , dans pays de 4 millions d'habitants .Les autres Etats Europeens ont leur Ambassade a Canberra et couvre donc l'Australie et la NZ . En NZ un charge d'affaires ou un Consul honoraire fait l'affaire pour les quelques papiers a signer . Tout cela a un cout , mais la depense publique de prestige est hors budget en France.Il y a un essai en Mongolie d'avoir une Ambassade commune avec l'Allemagne .La difficulte serait de trouver du personnel parfaitement bilingue .
J'ai habite TAIWAN ou j'ai fait fonction en quelque sorte de Consul Honoraire ( Rien d'officiel pour ne pas facher la Chine PRC).Lors d'une de mes visites au Quai , un fonctionnaire m'avait demande un jour si la France pourrait jouer un role dans un rapprochement Taiwan- Chine ???? ma reponse c'est une affaire chinoise , laissez les faire .Faisons des affaires avec les 2.
J'ai vecu ( la guerre ) au VietNam et au Cambodge , je realise les "grosses ficelles " arrangeës par nos "experts " pour le malheur de ces malheureuses populations .Il n'y a aucun pragmatisme en France , que de l'ideologie et meme maintenant , on le voit a droite et a gauche . Pays curieux et dangereux .
2.-Bretagne. Pays mate c'etait l'expression qu'employait un de mes amis Bretons Henri LECUYER ancien President de l'OBE ( au fait je n'ai plus de nouvelles de lui depuis plusieurs annees ). C'est bien cela ,il obeit a son maître , comme un animal domestique.Ses revoltes sont telecommandees par ses maîtres ...... et les seuls sentiments sains sont le refuge dans le Folklore ( et a mon avis c'est dangereux ).Les Bretons ont besoin d'un maître . J'avais pris ma retraite (au debut ) en Bretagne .. un petit Manoir . J'etais le Monsieur du Chateau ???et on venait me voir principalement pour trouver une situation a la fille , au gendre au....., mais attention une situation pas loin .J'ai ete echaude une fois ???.
Vous parlez de LEDRIAN que j'ai tres bien connu ?? homme charmant .Comptez sur lui pour defendre le PS.Ne comptez pas sur lui pour defendre la Bretagne contre le PS .
3.- Pays Invisible . J'aime l'expression
La solution :Si je la connaissais je le dirai tout de suite . La violence est exclue ... et qui voudrait s'engager , les Chouans c'est l'histoire ancienne. Alors le bulletin de vote ??? et avant l'education .Comment prendre cela ????.In ne faut compter que sur nos propres forces disait MAO TSE TUNG , je suis bien d'accord , encore faille t-il pouvoir ,mobiliser nos propres forces .
Bien a vous .
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eugène Le Jeudi 22 août 2013 15:09
Une demande d'inventaire sur l'action des politiciens bretons ,depuis 60 ans n'a pas l'air de faire beaucoup d'effet... Ces gens se complaisent -ils dans leur manque de "bretonitude"?
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Dr LE MEE Le Jeudi 22 août 2013 16:29
Précision
lire "Ecotaxe=Ekotaks" bien évidemment, eveljust.
Dr LE MEE pour www.afb-ekb.org
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PIERRE CAMARET Le Vendredi 23 août 2013 01:54
Encore aujourdhui , pour cette horrible affaire de gazage en Syrie ??
La Russie et la Chine s'opposent a une enquete > ???? Honte a ces deux Nations .
Mais de l'autre cote OBAMA met un Bemol sur ses declarations de l'annee passee. Le seul qui a la meche combative ( une image) est Mr Laurent FABIUS ... des mots . Parole , Parole .
Eugene , mais vous genez a demander cet inventaire Pour eux comme disait le Dr LE MEE , ils font parti de la tribu NATO et ils s'y trouvent tres bien .Paroles , Paroles .... pourvu que cela dououre ? .
Revenons les pieds sur terre :Nous ne sommes pas encore sortis de l'Auberge .
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Léon-Paul Creton Le Samedi 24 août 2013 09:46
@ Dr LEMEE
Il a bien une "échotaxe" vous en aviez donc la prescience. C'est une taxe qui fait "écho" à l'écotaxe/ekotaks et c'est la "contribution climat-énergie".
Offerte à EELV par Philippe Martin et par Vallaut Belkacem qui confirme qu'il devrait y en avoir d'autres. Ainsi "verdie(s)" c'est toute la "gauche" ou à peu près (municipales en vue), qui "m/verdoie"...Rose bien entendu!
Pour payer les centrales nucléaires on pressurise les Peuples de France avec les droites, avec celles qui sont même de gauche. Les "verts" très observateurs, dès qu'ils participent aux Pouvoirs, collaborent et estiment que ponctionner les Peuples et entreprises est "le plus mauvais système à l'exclusion de tous les autres" (à juste titre)... donc ils l'appliquent ne trouvant rien à proposer de nouveau pour apporter _prétendent-ils!_ des rectificatifs aux erreurs passées...Et pour permettre la transition énergétique et l'avenir...
À "l'université d'été" des EELverts avec ses copains/copines,c'est vraiment les vacances là! À voir la mine épanouie de C.Duflot en fin de carrière militante, car après ce sera peut-être les sénatoriales? Ou encore un mairie confortable? Sinon les deux?
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Louis Le Bars Le Dimanche 25 août 2013 18:12
"Nous avons un adversaire diablement (diaboliquement devrait-on dire) habile. Nous nous polarisons naturellement sur le cas de la Bretagne, mais si on examine celui de l'Alsace, c'est encore plus flagrant.
Voilà un pays de culture essentiellement germanique à l'origine :le premier poète en langue allemande dont les écrits sont venus jusqu'à nous, c'est Ottfried von Weissenburg, Gottfried von Strassburg était aussi alsacien, Geiler von Kaisersberg, Johannes Tauler, et les plus grands humanistes allemands de la Renaissance étaient alsaciens. L'Alsace a joué un rôle éminent à toutes les étapes de la littérature allemande. Puis, sous les coups de boutoirs de la francisation à outrance, l'allemand a quasiment disparu. Là où nous avions une vie culturelle particulièrement riche
, nous avons maintenant un désert.
Comme dans le cas de la Bretagne, on a, en Alsace, assimilé l'amour de la langue natale à la collaboration pendant la guerre et on a profité du dérapage de quelques-uns pour frapper un grand coup, et avec quel succès !"
Vous comparez la Bretagne à l'Alsace en prenant un exemple curieux, celui de la littérature et de la langue...en Bretagne les élites ont rapidement tourné le dos à la langue bretonne et les plus hauts dignitaires se sont réfugiés dans des isolats francophones (à l'époque peu peuplés !) : Nantes et Rennes...
Je m'étonne de l'accusation de jacobinisme sur mes précédents messages, jacobinisme breton alors ? Nier la réalité linguistique historique de la Bretagne me semble quand même ahurissant...connaissez-vous une Nation dans le monde où la langue nationale n'a jamais été majoritaire dans sa capitale ou ses capitales ?
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Yann LeBleiz Le Dimanche 25 août 2013 20:42
@ Louis Le Bars
Vous reprenez la propagande française en la faisant passer pour une réalité exclusivement bretonne!
Les élites danoises, elles aussi avaient changé de langue pour adopter l'Allemand, et cela jusqu'au 19ème siècle!
Les nobles anglais parlaient français, jusqu'au 18ème siècle.
La cour de Russie parlait soit allemand soit français (et probablement plus que le russe)!
Mais vous oubliez de dire que la Langue bretonne était parlée par les souverains anglais jusqu'au 13ème siècle! Certes en 2ème langue!
Prétendre que nos élites se sont "réfugiés dans des isolats francophone", c'est répéter des sornettes sans rien comprendre à l'histoire de Bretagne et de l'Europe!
D'ailleurs, ces 2 villes ont de toute évidence parlé breton bien plus qu'on ne le dit (mais c'est tabou de le dire! Même quand ils existent des témoignages de l'époque!)
Les Namnètes ne parlaient pas français, mais gaulois (une langue pas si différente du breton, bretons qui avaient déjà un comptoir dans cette ville avant la colonisation romaine).
Alain II (qui a fait de Nantes la capitale bretonne) n'avait pas de leçon de bretonnité à recevoir!
Et il semble que la fameuse Anne, bien que francophone, ne chantait pas moins en breton lors de son tro-breizh!
Apprenons l'histoire, ne l'inventons pas! (surtout avec des mythes et idéologies du 20ème - 21ème siècle!)
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PIERRE CAMARET Le Lundi 26 août 2013 11:52
Eh! pourtant , cela serait peut etre le moment .
Le Gouvernement Francais actuel est faible et lache .Une Bretagne forte serait en position de negocier helas , il n'y a aujourdhui pas de Bretagne Forte .
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katell Goant Le Samedi 12 octobre 2013 21:57
Qu'attendons nous pour que la Bretagne soit forte? Nous sommes passifs à ce point?
C'est navrant . Tous ces débats sont fort intéressants mais c'est vers l'avenir qu'il faut regarder .J'ai comme l'impression que se distille un poison savoureux qui nous persuade en permanence que nous n'arriverons pas à acquérir notre liberté. C'est une affaire de point de vue : si nous sommes persuadés que notre pays est viable et que nous pouvons vivre libres , alors nous vivrons libres. Un jour , je ne sais quand mais je crois en la jeunesse qui n'est pas encore touchée par la noirceur permanente de certains.
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PIERRE CAMARET Le Dimanche 13 octobre 2013 01:38
J'ai eu beaucoup d'idees , d'initiatives ( selon mes moyens ) AVANT , maintenant c'est epuise .
Mais tres bien ,prenez le relai , je suivrai.
Comme vous dites la jeunesse actuelle n'a pas encore donne , et bien qu'elle donne .Il y a, c'est sur, un Monde qui a change , un environnement different . Bonne Chance les gars . Je regarde.
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PIERRE CAMARET Le Jeudi 17 octobre 2013 05:20
Les negociations sont toujours longues.Il faut "toujours"arriver a la table de negociations, en position dites de force .
Si aux elections 2014 , les partis Bretons/Bretons arrivent vraiment en tete, les discussions avec les pouvoirs politiques et economiques francais seront plus equilibrees, et plus tard de meme avec Bruxelles .
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Mouvement BretagneS plurielleS Le Mercredi 18 décembre 2013 12:56
UNE Bretagne: NON! DES BretagneS:OUI!,plurielleS!
UNE identité bretonne:NON!
DES identités en BretagneS:OUI!
UNE langue bretonne:NON!
DES langues en BretagneS:OUI!gallèse, bretonne,française, anglaise, etc...
UNE musique bretonne: NON!
DES musiques de BretagneS:OUI!
DES musiques en BretagneS: OUI!TOUTES les musiques du monde!
UNE culture bretonne:NON!
DES cultures de BretagneS:OUI!
DES cultures en BretagneS:OUI!
UNIFORMITE NATIONALISTE BRETONNE:NON!
POPULISME IDENTITAIRE BRETON:NON!
DIVERSITE CREATIVE:OUI!
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PIERRE CAMARET Le Mardi 18 mars 2014 10:09
Un autre pays vient , ces jours derniers de rejoindre l'association des Nains Politiques ..... c'est la FRRRRRRRRRRRRRRRANCE .
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eugène le tollecR3 Le Mardi 18 mars 2014 12:45
Non Pierre,la France est devenue pire que ça,elle vend son propre peuple dans une bassesse indigne de l'humanité...tout ceci pour des buts électoraux...lorsque l'on ne peut plus rien faire "à l'extérieur" on dilapide au plus offrant ....
Je suis de près notre enlisement PARTOUT...
ARRÊTONS de vendre nos droits de l'homme..au monde entier...un principe philosophique n'a jamais été pourvoyeur de sous trebuchants pour nourrir sa propre masse.
Notre armée vidée de sa substance (84000 hommes sur le tapis) devient le fer de lance de cette ineptie d'État...encore plus avec les mannequins actuels!!!
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eugène le tollec Le Mardi 18 mars 2014 14:07
M.Argouach
Question
Que signifie R3 collé à mon nom?
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