
Organisée par l'association "La liberté de l'esprit" dans l'amphithéâtre de l'hôtel Mercure, avenue de la gare à Quimper. Intervenante : Nonna Mayer, sociologue
Conférence - Débat organisée par l'association "La liberté de l'esprit"
dans l'amphithéâtre de l'hôtel Mercure, avenue de la gare à Quimper
le jeudi 30 mars 2017 à 20 h 30.
Intervenante : Nonna Mayer, sociologue et politologue, directrice de recherche émérite au CNRS, rattachée au Centre d’études européennes de Sciences Po.
Ses derniers ouvrages :
- Les inaudibles : sociologie politique des précaires avec Céline Braconnier 2015 ;
- Les faux-semblants du Front National. Sociologie d’un parti politique, sous la direction de Sylvain Crépon, Alexandre Dézé et Nonna Mayer, 2015 ;
- Sociologie des comportements politiques, 2010.
Comment interpréter ici ou là la montée des populismes et la poussée des votes extrêmes, voire nationalistes ? Le phénomène social et politique s’observe en France comme à l’étranger (élections de Donald Trump, Brexit...). Comment analyser le vote (ou l’abstention) des « classes populaires », des pauvres et des précaires », des « inaudibles » ou des « invisibles » ?
Est-ce la fin des idéologies et des partis traditionnels, ou est-ce la manifestation d’un divorce entre « le peuple » et ses représentants ? Pourquoi les discours et les programmes dits « populistes » trouvent grâce auprès d'une part croissante de la population ?
Avec la politologue Nonna Mayer, nous essayerons de répondre aux questions :
- Comment peut-on analyser le vote des « classes populaires » sur les dernières élections ?
- Qu’est-ce qui fait le lit des votes d’extrême droite et des populismes ?
- Comment peut-on définir les populismes dans l’histoire des pays ?
- Peut-on comparer les votes extrêmes d’un pays à l’autre, d’une échéance à l’autre ?
- Le vote extrême menace-t-il la démocratie ? Comment faire face ?
- Si les populismes n’ont plus de frontières, quelles conséquences pour les États, pour l’Europe et pour l’équilibre géopolitique
Entrée : 8 €, 6 € adhérents, 3 € étudiants et chômeurs.
Commentaires (5)
Le populisme permet justement de remettre au centre du débat la réalité verticale des conflits pendant que les élites fabriquent en permanence des tensions horizontales pour préserver leur domination (notamment la fausse opposition gauche/droite).
Justement, l'intitulé évoque seulement le discours en l'assimilant d'emblée à une menace extrémiste et anti-démocratique. C'est subjectif et partisan.