La Polynésie Française à demandé à l'ONU la classification de peuple colonisé et à la France la reconnaisance des maladies dues aux essais nucléaires ainsi qu'une modification des statuts pour y inscrire clairement l'option de l'indépendance

- Dépêche -

Au cours du 37ème Forum des Iles du Pacifique le 25 octobre, auquel étaient invités en tant que membre associés "Tahiti Nui" et la Nouvelle-Calédonie , Tumaru le président a Polynésie Française a redemandé à la France de reconnaître les maladies dues aux essais nucléaires et a L'ONU de re-classifier la Polynésie dans sa liste de pays a "décoloniser"

Philippe Argouarch pour ABP le 27/10/06 10:22

Au cours du 37ème Forum des Iles du Pacifique le 25 octobre, auquel étaient invités en tant que membres associés "Tahiti Nui" et la Nouvelle-Calédonie , Tumaru le président a Polynésie Française a redemandé à la France de reconnaître les maladies dues aux essais nucléaires et a L'ONU de re-classifier la Polynésie dans sa liste de pays a "décoloniser". Finalement, il a dénoncé le fait qu' "aucun des statuts d'autonomie accordés par la France ne fait référence à la résolution 15-14 des Nations Unies sur l'autodétermination des peuples sous tutelle, aucun ne prévoit de référendum sur l'avenir politique du peuple ma'ohi, aucun ne présente une transition vers l'indépendance".

En réponse, Richard Samuel, le directeur de cabinet du ministre de l'Outre-mer, qui menait la délégation du gouvernement Français au même Forum, a réagi aux propos du président Oscar Temaru. Il a ainsi estimé que la question de l'indépendance était une "affaire interne" à la Polynésie française et que " le moment venu, si les Polynésiens le souhaitaient, les institutions permettent tout à fait l'exercice du droit à l'autodétermination des populations qui souhaitent quitter la République". Pour plus d'infos sur la Polynésie voir Tahiti Presse (voir le site)

ABP/PFA

Philippe Argouarch

Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.

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