

La décision d'Eric Besson, Ministre de l'Identité Nationale, d'enterrer la loi sur les langues régionales est un coup dur pour le monde breton et intervient dans un contexte particulier. En
La décision d'Eric Besson, Ministre de l'Identité Nationale, d'enterrer la loi sur les langues régionales est un coup dur pour le monde breton et intervient dans un contexte particulier. En effet, comme nous avons déjà pu le faire remarquer, le Débat sur l'Identité National est un débat dangereux car il vise à écraser les minorités et les différences par une majorité que l'on voudrait nous faire croire uniforme.
Cette décision est claire, elle affirme que l'Identité Nationale doit être uniforme sur le territoire français et qu'il n'y a pas de place pour les différences. Le gouvernement Fillon et le Président de la République, Nicolas Sarkozy, continuent à fermer les yeux sur des patrimoines qui enrichissent la France.
La France est un ensemble cohérent qui s\'est construit à partir de multiples singularités culturelles. Oter la notion de culture dans la définition de l\'identité nationale française, pour ne lui laisser que la notion politique revient à lui enlever une moitié de sa véritable signification.
Nous sommes aujourd'hui obligés de constater que la question des langues minoritaires est un enjeu politique et que nous devons sauvegarder un patrimoine menacé de disparaitre.
Ce n'est pas avec la majorité en place que la question des langues régionales avancera et Bernadette Malgorn, candidate de l'Ump pour les Régionales en Bretagne devrait être sur la même position. Pourtant, l'urgence implique une mobilisation générale autour de ce sujet. Il est temps que les bretons se rassemblent au-delà des frontières partisanes pour travailler sur l'avenir de la langue bretonne.
La majorité régionale PS menée par Jean-Yves Le Drian a commencé un travail sur le sujet mais celui-ci est bien insuffisant. Nous ne pouvons pas continuer ainsi. Heureusement, il existe aujourd'hui de nombreuses associations qui fournissent un travail formidable mais elles se retrouvent limitées dans leur champ d'action.
Il manque aujourd'hui une seule chose à l'essor de la langue bretonne : une volonté politique. Appuyons-nous sur le travail des associations, sur les structures en place et affirmons une vraie volonté de sauvegarde et de développement de notre langue. Jean Yves Cozan (Conseiller Général MoDem, ancien Député)) a su, en son temps, écouter le message des associatifs et le porter jusqu'à l'Assemblée Nationale. Qu'attendent les députés bretons pour en faire autant ?
Les Elections Régionales seront l'occasion de parler de ce sujet primordial mais ne nous arrêtons pas là. C'est un travail de pédagogie et de prise de conscience générale que nous avons à effectuer. Les promesses ne sauveront pas les langues régionales comme le montre aujourd'hui Eric Besson.
http://singulierdemocrate.over-blog.fr/ de David Guillerm, Vice-Président des Jeunes Démocrates de Bretagne.
http://www.dailymotion.com/group/breizhio de Breizhio, la chaine vidéo du MoDem de Bretagne.
http://www.modembretagne.org/ du Mouvement Démocrate breton.
http://www.jdembretagne.org/choix.html des Jeunes Démocrates de Bretagne.
Commentaires (33)
Son seul but est de montrer la multitude de langues régionales qui existe en France.
Aujourd'hui, avec le numérique et les moyens modernes de communication, nous savons tous que les cartes ne veulent plus dire grand chose. Le Breton est enseignait à Paris, etc.
La langue bretonne occupe bien sûr toute la Bretagne et même peut être un peu au-delà de ces frontières.
Sur votre carte, vous avez oubliés de situer toute la zone du Perche (pas actuel mais bien l'ancien comté du Perche) dans la sphère linguistique normande ;)
Qu'est-ce qui bloque aujourd'hui? les financements bien sûr, une loi aurait pu instaurer que la France devait financer le développement de ses langues régionales. Tu parles de TV régionale financée par la redevance, seul une loi peut définir la chose.
Il faut bien sûr un engagement des citoyens et de la population mais il faut avant tout un engagement politique pour que les langues régionales s'intégrent dans nos paysages.
Je ne vois pas l'interêt qu'aurait les Jeunes Démocrates a faire les hypocrites sur un tel sujet à part de se décridibiliser pour l'avenir.
Personnellement, je n'ai pas eu la chance de grandir dans un milieu bretonnant. Pourtant, j'ai découvert et compris l'enjeu autours de la langue bretonne grâce à mon engagement citoyen et à mes rencontres au sein de la société bretonne.
Isabelle Le Bal, Fulup Jakez et Jean Yves Cozan sont parmi les personnes que je tiens à remercier pour m'avoir expliqué la situation actuelle et les enjeux pour notre langue régionale.
Les Jeunes Démocrates de Bretagne poussent tous les jours le Mouvement Démocrate a s'engager dans ce domaine.
-Réunification de la Bretagne. -Défénse de la langue et de la culture. -Compétences accrues des régions. -Voire même l'urgence d'une France Fédérale confirmant le fait que la France est un "Etat multinational" au sens éthymologique.
Pour l'instant le discours ne sort pas de la routine habituelle de ce que j'appelle la "Gestion ordinaire", qu'on nous sert à chaque élection: lutte contre le chômage, contre les inégalités, croissance, développement durable...qui sont certes vitales mais font plutôt langue de bois pour des partis qui votent depuis 35 ans des budgets nationaux en déficit (celui de 2010 atteint 50% !), ne maitrisent pas l'immigration et encore moins son intégration, s'avèrent incapables de faire évoluer nos institutions vers plus de démocratie, ne souhaitent pas une vraie décentralisation...etc
Pourquoi donc si l'histoire plus ou moins lointaine et récente est d'un enseignement utile à ce rameau, pourquoi n'a-t-il pas décidé de se fondre dans un mouvement ou parti « revendiquant » __ou à peu près !__ tous les attributs et spécificités du combat en question ?... Le combat breton en l'occurrence!
« L'intégration mentale, psychologique» est donc telle que toute avancée, révolte se doit d'être avalisée par une idéologie, une pensée ou une organisation hexagonale ? Il y a donc docilement des normes et des formes à « respecter » ? Eh bien ! Bretons mourrez donc à votre identité… respectueux et soumis !
Les leçons à tirer de l'engagement de Jean-Pierre Thomin portent à réfléchir et à méditer s'il en était besoin ! Lui qui a été maire de Landerneau de 1989 à 2008 et Conseiller régional depuis 2004, Président de la Commission culture, patrimoine et sport et délégué à la politique linguistique. Qui est un des principaux membres influents du PS favorables à la langue bretonne.
Il a sans doute tiré des conclusions que nous aurions bien aimé connaître, sous leurs aspects les plus vrais... Il est vrai que ceux qui portent haut et fort l'estampille de la revendication et de l'authenticité bretonne ont bien du mal à présenter un bilan de…disons quarante années, qui fasse se pâmer ou simplement espérer les foules armoricaines et celtiques…Et au delà ! Il doit manquer le point d'appui, le levier...Sinon les deux!!!
Le jour ou, en Bretagne, toutes les organisations, mouvements, partis, associations, bagadoù et cercles culturels s'accorderons sur une plateforme commune de revendications, alors ce sera le commencement de quelque chose…Sinon il n'y a que continuité inefficace, tristement stérile et vide.
L'UNITÈ C'est la seule voie !
Je suis tout à fait d'accord, il faut de l'unité et du rassemblement mais celui-ci ne peut se faire qu'autour d'un projet commun et partagé.
Actuellement, nous sommes obligés de constater que tout le monde n'est pas d'accord sur le projet...
Tout ce qu'il été "octroyé" pendant des siècles par l'état français ne vaut pas tripette! Appauvrissement et mépris ont été le lot historique.
Le bilan n'est pas fameux.Nous sommes peut-être arrivé au bout d'un chemin! Le petit jeu des promesses électorales et des tromperies est usé jusqu'à la corde.
Pourtant, les partis représentant ces minorités se rencontrent; bien plus, un collectif, "Eurominority", censé exprimer leurs revendications communes existe depuis longtemps...Alors, pourquoi cette impuissance ?
Il existe en Allemagne, si ma mémoire est bonne, une "fète des Provinces" officielle d'ampleur nationale...Essayons de l'initier en France, officielle ou pas, on l'appellera la "fète des identités régionales", pour faire plaisir à Besson !
De plus, les médias parisiens auraient du mal à passer l'évènement sous silence, cette fois-ci.
Il faudrait réussir à rassembler de manière non partisane et c'est peut être là qu'il y a un blocage car un essai de récupération par certain.
Bien que j'estime que cette entreprise relèverait plutôt d'élus de partis politiques tel l'UDB qui connait très bien Eurominority, à défaut d'une initiative d'un parti national tel l'UDF, qui (autrefois!) ne craignait pas d'appeler à une véritable décentralisation et à une Europe Fédérale.
Je me contenterais de mon modeste role de militant de base, néanmoins très occupé à défendre les valeurs de la démocratie et des intérèts de la Bretagne en particulier.
Je dois bien adhérer à une dizaine d'organismes (assos, ou collectifs, ou partis) et évidemment ne puis être opérationel dans chacun, mes quelques fonctions à Bretagne Réunie, hyper-active sur le terrain depuis quelques années, occupent un bonne partie de mon temps.
Préparatifs d'actions, manifs, distributions de tracts, affichages (y compris celles du MoDem !) sont nôtre lot quasi hebdomadaire...nous sommes en première ligne à Nantes !
Si l'on rajoute la lecture de revues militantes et surtout les infos et la "chasse aux jacobins" sur le net qu'il faut contrer épistolairement, je n'ai guère le temps de m'occuper de certains "bras cassés" de ma famille qui dépendent de moi.
Il est vrai aussi, que, voguant vers les 70 balais, mon énergie émet parfois quelques ratés.
Je vais essayer, en plus de mon travail de terrain, d'essayer de rencontrer aux prochaines réunions nationales du MoDem prendre des contacts avec les autres régions de France à forte identité. Si le MoDem peut déjà construire quelque chose de la sorte en son sein, ca ne sera pas un mal.
Je vais egalement voir les structures existantes.