Put your name here

connexionS'accréditer | S'abonner | Se connecter | Faire un don
> Logo ABP
ABP e brezhoneg | ABP in English |
Jean-Luc Duval   président
Jean-Luc Duval président "Agrial" Dominique Tremblay vice-président Pays de la Loire) Yannick Keraudy président de L'IFPC Frédérique Heurguier vice-présidente Basse -Normandie André Lespagnol vice-président Bretagne.
- Dépêche -
Le cidre pour demain
Les régions administratives Bretagne, Pays de la Loire et Basse Normandie ont lancé 24 juin a Rennes, en présence de l'ensemble des acteurs de la filière cidricole de Bretagne, le programme de recherche “Innovacidre”. Coordonné par le Pôle Agronomique de la région Bretagne
Agnieszka Misiura pour ABP le 26/06/08 9:02

Les régions administratives Bretagne, Pays de la Loire et Basse Normandie ont lancé le 24 juin à Rennes, en présence de l'ensemble des acteurs de la filière cidricole de Bretagne, le programme de recherche “Innovacidre”. Coordonné par le Pôle Agronomique de la région Bretagne, il permettra aux industriels de concilier une approche durable et respectueuse de l'environnement avec une amélioration de l'offre de produits pour satisfaire les attentes des consommateurs.

Soucieux de préparer l'avenir de leur filière, les industriels (3 groupes coopératifs de Bretagne représentant 85 % de la transformation de pommes à cidre), pépiniéristes et chercheurs de L'INRA , ont décidé de travailler ensemble avec pour principaux objectifs :

  • étoffer les gammes des variété de pommiers à cidre et mieux caractériser les variétés (impact de la variété sur les caractéristiques du cidre obtenu).
  • proposer de nouveaux cidres.

    Le cidre français provient des pommes utilisées et des conditions de fabrication (minimum 50 % jus frais). Concentrée dans l'Ouest de la France (95 % de la production est réalisée sur les 3 régions : Bretagne, Normandie, Pays de Loire), la filière cidricole a un chiffre d'affaire de 400 M Euros, toutsproduits confondus : calvados, eaux de vie, pommeau.

    Innovacidre concerne l'ensemble de la filière, c'est pourquoi les professionnels ont choisi que ce programme soit porté par IFPC (Institut Français des Production Cidricoles). Au travers de ce projet ambitieux, l'ensemble des partenaires souhaite : conforter l'originalité du cidre à la française grâce au développement de nouvelles variétés cidricoles permettant la mise au point de nouveaux produits comme des variétés résistantes aux maladies avec le moins possible de produits phytosanitaires.

    Aujourd'hui, les vergers "basse-tige", essentiellement des vergers en contrat avec des entreprises de transformation, ont vieilli : un tiers des surfaces est âgé de 20 ans ou plus, ce qui implique un renouvellement dans les prochaines années. Centré sur le matériel végétal, Innovacidre apportera aux professionnels des éléments déterminants pour choisir les variétés à planter en fonctions des objectifs poursuivis (type de cidre, nouveaux produits).

    Ce produit revêt aussi une importance pour les producteurs. La culture de variétés cidricoles peu alternantes, résistantes ou tolérantes aux bioagresseurs permettra des gains de productivité en réduisant l'utilisation de produits phytosanitaires, ceci contribuant au respect de l'environnement et aux attentes des consommateurs.

    Le projet Innovacidre, d'une durée de 4 ans et d'un coût de plus de 800 000 euros, bénéficie du soutien financier des Régions citées. Il est au cœur de la stratégie de Végépolys, via l'ensemble des travaux relatifs à la création variétale, cet axe de travail étant le premier des 4 thèmes prioritaires du pôle. Il l'est tout autant pour valoriser l'“aliment de demain”. Labellisé par deux pôles de compétitivité, ce projet permettra :

  • des innovation variétales et la mise à disposition de nouvelles pommes à cidre.
  • des innovations en produits et la mise sur le marché de nouveaux cidres.
  • la continuité de la recherche en amélioration végétale de la pomme à cidre.
  • la création de liens entre les acteurs des pôles Valorial et Végépolys, en particulier autour de la problématique de la diminution des intrants dans les cultures et donc des xénobiotiques dans les aliments.

    Voir aussi :
    Cet article a fait l'objet de 1376 lectures.
  • Journaliste-photographe ABP pour Rennes
    Voir tous les articles de de Agnieszka Misiura
    Vos 0 commentaires
    Commenter :
    Votre email est optionnel et restera confidentiel. Il ne sera utilisé que si vous voulez une réponse d'un lecteur via email. Par exemple si vous cherchez un co-voiturage pour cet évènement ou autre chose.
    ANTI-SPAM : Combien font 6 multiplié par 2 ?

    ABP

    Publier

    Nous suivre

    2003-2024 © Agence Bretagne Presse, sauf Creative Commons