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Reportage
Le Festival du Bout du Monde a fini sur un air de Woodstock
Le Festival du Bout du Monde, le Boudu pour les connaisseurs, fait son bout de chemin vers un festival majeur en Europe. Sa programmation cette année valait bien ou était supérieure à celle des Vieilles Charrues.
Philippe Argouarch
Publié le 4/08/14 12:12 -- mis à jour le 00/00/00 00:00

Le Festival du Bout du Monde, le Boudu pour les connaisseurs, fait son bout de chemin vers un festival majeur en Europe. Sa programmation cette année valait bien ou était supérieure à celle des Vieilles Charrues. Rassembler des musiciens populaires de musique contemporaine d'au moins 40 pays au bout de la presqu'île de Crozon est un exploit en soi. Les jeunes adorent. C'est le monde qui vient à eux sur une terre qui n'est pas une terre de passage mais qui a gardé toute sa beauté sauvage, face à la mer et enface de l'autre continent de l'autre côté de l'Atlantique. Avec un soleil magnifique l'après-midi, la 3e et dernière journée du festival avait bien commencé avec le Concert de Maxime Le Forestier dont la première chanson fut bien sûr "San Francisco" , reprise en choeur. Quand le groupe "America" s'est produit sur scène en fin de journée, on se serait cru un peu à Woodstock tant il faisait chaud, tant la foule était dense (20 000 personnes), tant les sourires et la bonne ambiance étaient de mise comme d'ailleurs la bière et sans doute certaines autres substances. D'ailleurs le groupe mythique auteur d'une trentaine d'albums a chanté "Woodstock" le fameux hymne composé et chanté par Joni Mitchell.. "we are star dust, we are golden, we have to get back to the garden"....une chanson qui parle de bombardiers qui se changent soudainement en papillons : un espoir toujours vivant aujourd'hui à la lumière de l'actualité internationale et de populations civiles victimes de missiles. Le festival se tient à Lanvéoc, à quelques kilomètres de la base des sous-marins nucléaires de l'Île Longue.

La dernière fois que j'ai vu ce groupe, c'était à Bruxelles en 1976. Créé par des fils de militaires américains stationnés en Europe, ils portaient alors en eux haut et fort l' "american dream"... 40 ans plus tard ces rebels poètes sont toujours là, même si l'"american dream" s'est effiloché chez beaucoup depuis ... mais toujours présent chez les nouvelles générations avec cette autre culture, ce nouvel american dream, celui de l'internet et des réseaux sociaux.

Certes, un des membres fondateurs du groupe, Dan Peek, est décédé subitement en 2011 et ils n'étaient que deux guitaristes hier soir sur le devant de la scène. Les guitare's Ovation des débuts, ont depuis longtemps été remplacées par des instruments plus performants. Par contre, la formule composée de rythmes de sambas, électrifiés tout en gardant la fraîcheur de l'acoustique, sur des textes de haut niveau tout en restant simples et compréhensibles par tous est toujours valable. Elle marche depuis 40 ans et plus de 30 albums.

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Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
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