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- Dépêche -
Le gouvernement socialiste de M. Valls solidaire de Madrid contre les Catalans
Loin d'avoir le sens démocratique des Britanniques, le gouvernement français s'est aligné sur le négationisme de Madrid. Lors d'un déplacement en Espagne cet été, le premier ministre Manuel Valls, lui-même
Philippe Argouarch pour ABP le 12/09/14 9:54

Loin d'avoir le sens démocratique des Britanniques, le gouvernement français s'est aligné sur le négationisme de Madrid. Lors d'un déplacement en Espagne cet été, le premier ministre Manuel Valls, lui-même Catalan, a déclaré à la presse espagnole le 24 juillet, suite à une entrevue avec le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, "vouloir une Espagne forte et unie" et a même essayé d'apeurer les Catalans, qui on le sait sont majoritairement pour l'indépendance, "Il se trompe celui qui pense que la séparation (de la Catalogne) n'aura pas de conséquences sur l'économie, sur l'appartenance à la zone euro et à l'Union européenne". Comme si l'économie française avait des leçons à donner à la Catalogne, qui, on le sait, ne s'en sort pas si mal que ça.

Manuel Valls a appelé les dirigeants européens à faire face aux "défis" indépendantistes qui surgissent en Europe et cela, a-t-il dit, "pour défendre le projet européen commun". "L'UE est un projet extraordinaire qui peut être détruit par les velléités indépendantistes" a déclaré Valls à ses collègues socialistes espagnols du PSOE.

Pour Valls, faire entrer la Bosnie, la Serbie, bientôt l'Ukraine, ne pose aucun problème, mais y faire entrer l'Ecosse et la Catalogne, c'est la fin du monde. La fin de leur monde certainement. A noter qu'aucune de ces déclarations de Valls en Espagne n'ont été reprises par la presse française.

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Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
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Vos 12 commentaires
Katell D. Le Vendredi 12 septembre 2014 10:55
Comment faire basculer la France un peu plus vers une république totalitaire ou le seul choix du peuple est celui du bourreau en chef.
On serait mieux lotis d'être annexés par le Royaume-Uni.
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Jack Le Guen Le Vendredi 12 septembre 2014 10:56
"A noter qu'aucune de ces déclarations de Valls en Espagne n'ont été reprises par la presse en France. ". Il y a une règle implicite pour la presse française : Si l'AFP n'en parle pas, il faut surtout pas en parler. Ne pas suivre cette règle pourrait avoir des conséquences fâcheuses pour les subventions à son média. Je pense que ça marche comme ça. Bien sûr, il y a ceux qui n'ont pas les moyens d'aller plus loin que leur abonnement AFP car même si ils le voulaient, ça prend des resources de rester informer... que le journal n'a pas forcément.
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Alwenn Le Vendredi 12 septembre 2014 12:05
"Ne pas suivre cette règle pourrait avoir des conséquences fâcheuses pour les subventions à son média."
Il me semble quand même que les subventions sont uniquement liées à la diffusion, plus on diffuse, plus on a de subventions, c'est pourquoi certains font des "cadeaux" qui valent le prix de l'abonnement, comme le Nouvels Observateur ! Il ne gagnent rien avec l'abonnement, il gagne avec les subventions.
Il serait intéressant de mettre au clair ce système.
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Péri Loussouarn Le Vendredi 12 septembre 2014 13:15
Ce que ne comprennent pas les journaux dit " PQR" - Presse quotidienne régionale, c'est que les éléments qui pouvaient intéresser les générations précédentes n'intéressent pas forcément les nouvelles : la chronique des chiens écrasés, les pages mortuaires, les "news" locales à savoir l'arrivée d'un nouveau tracto pelle à Plounévez-Lochrist ou l'inauguration des vestiaires du terrain de foot de Plouzané n'intéressent pas les jeunes lecteurs... Dès lors, pourquoi acheter un journal local dont la ligne éditorialiste ne varie pas d'un iota de celles des journaux nationaux par ailleurs accessibles sur le net... Il faut savoir qu'en 2013, la baisse des ventes de journaux quotidiens a été proche des 15 %... Qu'en serait-il sans les subventions nationales étatiques (et jacobines)?
Attention que ces subventions étatiques qui représentent un fil à la patte en terme de liberté éditorialiste ne se transforme pas un jour en corde au cou !
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Louis Le Bars Le Vendredi 12 septembre 2014 15:55
Le ministre allemande des affaires étrangères ne souhaite pas l'indépendance de l'Ecosse : http://www.liberation.fr/monde/2014/09/11/berlin-veut-que-l-ecosse-reste-en-grande-bretagne_1098464
En fait tout cela est possible pour l'Ecosse, car la Grande-Bretagne n'est pas pied et points liés à l'Union Européenne.
Valls, Merkel, Rajoy et compagnie = l'UE est une prison des peuples, juste là pour faire tourner les banques.
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Louis Le Bars Le Vendredi 12 septembre 2014 15:57
Les médias français font des articles sur les risques de l'indépendance pour l'Ecosse, mais je crois qu'il serait plus pertinent de faire des articles sur le risque pour l'Ecosse de rentrer dans l'UE et donc de faire partie de la zone Euro.
Une coopération étroite au sein du Conseil nordique (Norvège, Islande, Danemark etc), des îles britanniques et un statut de membre de l'OTAN suffisent amplement...
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Yann LeBleiz Le Vendredi 12 septembre 2014 17:53
@ Louis le Bars,
Cette réflexion n'engage que lui, ce Ministre changera de fusil d'épaule si le vote est "yes"!
Mais dire que l'UE est une prison des peuples et que pour l'Ecosse avance car, soi-disant, pas tout à fait dans l'Europe, c'est de l'idéologie, pas une réalité!
Votre réflexion sonne comme une excuse pour justifier le fait qu'en Bretagne, en fainéant bien français, nous sommes sur le banc de touche à attendre les subventions de l'Etat en espérant que la fontaine miraculeuse donnera toujours et en nous prenant pour le nombril du monde car nous avons la majesté d'être officiellement français!
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Alan PRYTGWENN Le Vendredi 12 septembre 2014 18:15
@ Louis Le Bars- Je serais plus nuancé que vous. L'Allemagne a un double langage. Les allemands ont toujours eu une vision ethnique de l'Europe.
Quant à la France, dans l'esprit de beaucoup d'allemands elle est "has been" et pas seulement des allemands.
Je pense qu'au contraire, l'U.E peut être une chance pour la Bretagne. On le voit par la charte des langues minoritaires. Sans l'Europe, la Ripoublique française, avec l'aide des syndicats de l'Education Nationale, aurait depuis longtemps éliminé le breton.
C'est aux bretons de se bouger le c...et de prendre des contacts avec les gouvernements européens dont l'Allemagne. Il faut sortir du "provincialisme".
Il faut recevoir une aide financière (de l'étranger) pour créer une VRAIE presse bretonne et une chaîne de TV indépendante pour contrebalancer la propaganda staffel jacobine.
Contrairement à ce que prétend sa biographie officielle, M.VALLS n'est pas issu d'une pauvre famille de prolétaires républicains espagnoles. Il est issu d'une très riche famille catalane qui a été protégée par le franquisme. En plus, il est le 1er ministre de la Ripoublique française, alors....
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An Floc'h Le Vendredi 12 septembre 2014 18:21
@Louis Le Bars
Les fautifs dans cette histoire sont à Madrid.
Quant à l'UE, si je partage votre point de vue d'une institution faite pour les financiers, il ne faut rien conclure trop vite.
Un Français nationaliste extrémiste vous dira sans sourciller que cela fait partie du plan américain pour affaiblir les Etats-Nations européens et que donc, au contraire, les multiples indépendances arrangent l'oligarchie.
Rester critique envers l'UE est une question de bon sens. Mais la rejeter en tant que militant breton, c'est une erreur. Pas maintenant, pas aujourd'hui.
Elle n'a pas encore passé la ligne rouge, elle doit évoluer.
Je me trompe peut-être totalement, ne sachant pas combien (en prix et quantité) et à qui le pétrole écossais est vendu. Mais en cette période de sanctions contre la Russie, vaut mieux pour l'UE que l'Ecosse la rejoigne plutôt que l'OPEP.
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marc iliou Le Vendredi 12 septembre 2014 20:49
En tout cas cela nous confirme qu'il faut virer ce genre de personnage au plus vite ! et dire que j'ai voté une bonne parti de ma vie pour ce parti qui nous méprise ouvertement et refuse déjà notre réunification ! ils sont beaux les "démocrates français" !
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SPERED DIEUB Le Vendredi 12 septembre 2014 23:10
Valls va avoir sans tarder d'autres chats à fouetter
voir le lien ci dessous la perspective de l'indépendance écossaise est également abordée dans cet article des échos
http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/chat-interview-video/interview/les-investisseurs-internationaux-s-interrogent-sur-le-risque-francais-998797.php
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Lukaz Seznec Le Lundi 15 septembre 2014 23:08
Le premier ministre, de par son histoire personnelle et familiale répète à l'envi un discours basique entendu depuis sa plus tendre enfance. On est parti d'Espagne, arrivés en France. Discours simpliste d'une époque où les raccourcis et l'abandon, le reniement des origines multiples ( catalanes, espagnoles) étaient autant de preuves d'intégration vers cette nouvelle identité française en devenir. "Les gens ne connaissent pas la Catalogne, tu leur diras que nous sommes et que tu es espagnol, ce sera plus simple ainsi."Combien de bretons arrivés à Paris dans les années 50 et 60 n'ont ils pas oubliés leur terre à travers cet aller simple? Et si son attitude fermée d'aujourd'hui n'était pas tout simplement basée sur cet oubli parental classique, une ignorance devenue posture universelle. Il arrivait en France comme on rentre à la légion étrangère, en abandonnant tout derrière, en oubliant qui il était, augurant sur le plan sociologique d'un avenir torturé et hasardeux, que certains d'entre nous connaissons trop bien. Il s'opposerait à toute tentative de réintroduction d'un message identitaire originel, il serait l'orangiste, l'español de Barcelone, le commissaire le Taillanter, plus dur avec les siens...pour être plus celui qu'il aurait aimé être. C'est à 2 balles mais ça me
plait.
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