Mercredi 19 octobre 2022, le collectif « Du galo en Bertègn » a dénoncé une inégalité de traitement du gallo avec le breton à travers un « Manifeste du gallo » soutenu par 300 signataires et 50 structures associatives. Ce texte défend le principe de territorialité des langues dans la signalétique et dans la mise en place de politiques linguistiques. Cette démarche visant de fait à cantonner le breton en basse-Bretagne a pour conséquence d’attiser la...
Mercredi 19 octobre 2022, le collectif « Du galo en Bertègn » a dénoncé une inégalité de traitement du gallo avec le breton à travers un « Manifeste du gallo » soutenu par 300 signataires et 50 structures associatives. Ce texte défend le principe de territorialité des langues dans la signalétique et dans la mise en place de politiques linguistiques. Cette démarche visant de fait à cantonner le breton en basse-Bretagne a pour conséquence d’attiser la rivalité entre les militants associatifs, professionnels et politiques défendant ces deux langues en danger de disparition.
Ces tensions pour se partager le territoire et les subventions publiques subsisteront tant que le gallo et le breton auront le même statut de langues régionales. C’est pourquoi le Parti Breton / Strollad Breizh demande au Conseil régional de Bretagne d’intensifier les actions en faveur de l’obtention de la co-officialité du breton en tant que langue nationale du peuple breton. Il faut pérenniser la présence de cette langue sur l’ensemble du territoire breton et être soutenue sans aucune hésitation par les collectivités de Brest à Clisson.
La langue gallèse, quant à elle, est toujours une réalité pour des milliers de locuteurs. Cet héritage est une chance et une richesse précieuse pour la Bretagne. Nous avons la responsabilité de défendre avec autant d’ardeur la présence du gallo en tant que langue régionale, notamment dans l’espace public. Des aides et des directives doivent être transmises aux municipalités pour accélérer la présence du gallo sur les panneaux d’entrées de ville ou encore garantir un soutien fort aux associations de promotion et d’apprentissage du gallo.
Enfin, le Parti breton est convaincu qu’un des principaux leviers de développement de nos langues est l’enseignement scolaire. Celui-ci doit concerner le breton et le gallo dans toutes les écoles bretonnes. Il est absolument urgent et nécessaire que la Bretagne obtienne un statut d'autonomie et gère elle-même la question linguistique. Notre devoir est d’assurer la transmission de notre patrimoine immatériel et de notre diversité culturelle à nos enfants.
Pour le conseil national du Parti Breton / Strollad Breizh,
Joannic Martin, porte-parole
Commentaires (38)
Je remarque aussi que vous parlez de "nos" langue, alors que les Bretons n'ont qu'une seule langue : le breton.
Donc le Parti "breton" tombe comme par magie dans tous les pièges sémantiques grossiers que lui tend le pouvoir parisien, et se retrouve à jouer à fond la carte du nationalisme français le plus décomplexé, ça n'est vraiment pas beau à voir.
Le matraquage du breton a fait que le gallo s'est étendu au niveau des limites frontalières . Les frontières linguistiques ne sont jamais les frontières politiques .
Je peux également vous parler de gens du Pays de Retz d'environ 13 ans qui ont eu des parents agriculteurs illettrés parce que parlant gallo . Dans nos campagne , dans le milieu agricole , les enfants n'allaient pas assez longtemps à l'école pour maîtriser une langue étrangère pour eux . Et très vite allaient au travail dans les champs et ne parlaient plus que le gallo !
Mais les militants bretons eux-mêmes ont accepté cela. C'est complètement aberrant et en plus un total révisionnisme historique. Quand le breton était parlé, il n'y a jamais eu une quelconque "conscience" de parler une langue spécifique et distincte du français du côté de Fougères, de Pornic, de Clisson ou de Loudéac. Qui croit d'ailleurs à une unité culturelle de cet ensemble constitué de terres où le breton a réculé plus ou moins précocément sans parler de ceux où il n'a jamais été majoritaire ?
Ce n'est pas normal que le sort du breton soit lié au Conseil Régional de Rennes (et demain d'un Grand-Ouest ?). Toutes ces inepties linguistiques viennent en fait de là.
Le français, le "gallo" comme vous dites, est une langue romane, donc le la péninsule italienne, loin, très loin de la Bretagne.
Cette langue étrangère, imposée chez nous par une Guerre des Gaules sangalnte et barbare, est vouée à s'éteindre au profit du breton.
Que vous le vouliez ou non.
Le problème, votre problème en fait, c'est que malgré les efforts du Parti "breton" pour exiger des moutons qu'ils acceptent leur rhétorique suprémaciste française pro-"gallo", ça fait pschitttt : votre chantage culpabilisant ne fonctionne pas.
La langue des Bretons est encore et toujours le breton ; ça vous agace ? c'est votre problème.
Moi non plus.
L'indécence outrancière de vos propos a de quoi glacer le sang.
Je suppose qu'il sera présent à la manif du 19/11 pour le "gallo" à la télé où il se ridiculisera avec une cinquantaine de manifestants au plus.
Je suppose qu'il soutient la milice Poulain qui démonte les panneaux bretons pour les remplaçer par des panneaux en "gallo" dont on ne sait quelle écriture utiliser tant les variantes sont importantes.
Je suppose qu'il soutient la pression sur le Conseil Régional pour augmenter les crédits aux gallomaniaques et notamment en audiovisuel (cf doublages à Dizale ces jours-ci).
Le PB ne reconnaît pas au breton sa primauté comme langue nationale.
Bref le PB se tire une balle dans le pied.
Bevet ar brezhoneg, yezh vroadel ar Vretoned !
Mais la chose qui rend le "gallo" impossible à promouvoir pour les Bretons, c'est que c 'est des parlers d'oil donc très proches du français qui lui est notre ennemi MORTEL.
Quand je lis dans l'un des commentaires que la langue bretonne doit etre politique, mon sang se glace. Une langue doit etre de l'ordre de l'affectif et pas un machin ideologique froid. On nous parle meme ici des mechants Romains ?! C'est la fete ! Il n'y a pas longtemps encore, des militants bretons du meme acabis, voulaient la mort du breton vannetais... Le gallo ressemble trop au francais semble etre l'argument profere dans un francais impeccable par ces chevenementistes de la langue bretonne, sans s'emouvoir du devenir incertain de cette culture specifique et originale qui a faconne ces hommes et ces femmes de Bretagne pendant des siecles et des siecles.
Il faut un statut officiel pour le breton et pour le gallo.
Et vous devriez relire l'argumentaire de ces nouveaux militants du galo, leur but est justement de faire du galo une langue politique : ils l'écrivent noir sur blanc !
"Les victimes d'hier reproduisent aujourd'hui les agressions passées de leurs oppresseurs. " ... sauf que c'est pas les défenseurs du breton qui seraient les "oppresseurs" du gallo !!! Les défenseurs du breton par définition ne s'occupent pas forcément du "problème" des parlers d'oil de Haute Bretagne, c'est leur droit. Chacun ses combats. Quant à dire que votre sang se glace quand je dis que la vocation du breton est d'être la langue nationale de toute la Bretagne c'est que vous n'êtes pas nationaliste, voilà tout : libre à vous et n'ayez crainte vous ne risquez rien.
De toutes manières le "gallo" tombe à l'évidence dans les poubelles pleines de l'histoire alors que le breton, lui, a une chance de s'en sortir, justement en revendiquant sa dimension de langue nationale. Les sondages très favorables au breton vont dans ce sens mais justement nos politiciens de l'Emsav n'utilisent pas le breton qui devrait permettre la transformation dans les urnes. Regardez Saunders Lewis au Pays de Galles : il a dit aux gallois de détruire TOUS les panneaux en anglais et le LENDEMAIN ils avaient le bilinguisme. Si c'est pas une politique nationaliste de la langue cela. Au lieu de cela ici on n'a toujours pas de télé. Là-bas Evans a fait une grève de la faim. Mais c'est vrai que là bas Plaid Cymru c'est pas le PB et encore moisn l'UDB.
Au sujet du statut officiel : il existe en B4 sur le papier depuis environ 2014. Les gallomanes ont eu ce statut GRACE aux bretonnants et ils en veulent toujours plus en surfant sur les durs combats menés par les bretonnants ; et après ils font la guerre aux bretonnants. Moi je dis que ces gallomanes pour faire avancer leur smilblik feraient mieux d'élever leurs enfants dans le parler qu'ils veulent et monter des écoles comme on l'a fait pour le breton ; qu'ils aillent jusqu'à monter un parti nationaliste de Gallèsie pour aller jusqu'au bout de leurs idées et du ridicule.
Enfin il est indéniable que étant donné que ce sont des parlers d'oil ils sont par définition très proches du français aussi je conteste les statistiques du nombre de locuteurs parce que moi aussi je connais des mots en gallo et que les gens qui sont interviewé sur PLUM FM je les comprends alors que je n'ai pas l'ubiquité des langues.
Vous déformez leur propos qui était celui de Roperzh ar Mason qui avait édité un vade mecum pour intégrer le vannetais à la langue littéraire dont l'union a été rendue possible grâce à l'unification de l'orthographe initiée en 1936 et réalisée en 1941. Jamais PERSONNE n'a voulu la mort du vannetais ! Citez moi seulement UN NOM ! Ce qui est vrai de la part de Yann-Glaod Ar Ruyet c'est qu'il préconise l'abandon (dans les écoles) des règles proprement vannetaises de prononciation pour aller vers l'unification en respectant le génie propre du breton, mal intégré pour l'oral en 1941 (il est vrai qu'à l'époque le pb de la langue orale ne se posait pas pour l'apprentissage d'une bonne prononciation vu le nombre de locuteurs et le léonard prévalait dans les faits. Aujourd'hui l'apprentissage de l'oral ne doit pas se fier à l'orthographe, c'est ce qu'il dit. Mais garder le (les, d'après la thèse de Solliec qui distingue au moins 7 sous dialectes sans parler de l'effondrement complet du nombre de locuteurs particulièrement dans le 56) dialecte vannetais pour lui-même n'a pas beaucoup de sens sauf à vouloir créer un nouveau pays puisqu'à en croire Jorj Abherve-Guéguen il y a autant de différences entre le KLT et leS vannetais qu'entre l'espagnol et le Portugais lui-même très proche du galicien. On n'en sort pas. Dans la ligne du PNB auquel avait adhéré R Hemon quand il a créé pour le PNB sa revue Gwalarn, une langue est d'abord le vecteur d'une communauté nationale. Si on sort de cela il reste bien entendu un intérêt affectif très important pour certains, j'en conviens. Pour moi, Glazig, mon sous-sous dialecte est mort avec mes parents : je suis marié avec un léonarde et mes enfants parlent le seul breton qui ait de l'avenir, celui issu de la langue littéraire. Il est vrai que j'adore parler mon sous-sous dialecte mais j'ai 55 ans et la génération qui le parlait (car ils ne l'utilisent presque pas entre eux) disparaît.
Pour moi si c'est ce genre de "parler" qu'il faudrait garder, c'est du foutage de gueule ! Je comprends toutes les phrases sans connaître le gallo. Et Emile a raison dire bertagn, berton ou berieu on rencontre cela dans d'autres parlers, en breton par exemple. Quelques mots 'gallo' dans l'interview : Kaozerie ! Nouviau (nouveau) ! Ben (bien), danseu (danser), decouvri (découvrir), kebekoué (québecquois), mirouer (miroir), éqhip (équipe), chanteu (chanté), retrouveu (retrouver), voaiej (voyage), dan le cou (du coup), vla (voilà), contou (contes), à bertot (à bientot- au revoir) etc etc Bref cela demande un statut ??? Ul luc'haj evel-se ne dalv ket ur blank.
En pays gallo, il y a beaucoup de toponymes bretons, c'est à ce titre qu'on les écrit en plus avec une orthographe actualisée, parfois en leur donnant l'évolution qu'ils auraient eue si la frontière linguistique n'avait pas reculé. Ses panneaux n'ont de sens que pour les gens qui connaissent le breton et la toponymie qui en est issue, mais cela est vrai aussi dans la partie bretonnante où beaucoup de gens n'y connaissent rien. Si un toponyme ne s'explique que par le breton, l'écrire en français, en breton et en gallo, c'est souvent écrire trois fois du breton. Si le toponyme n'est pas breton, ou n'a jamais eu de forme bretonne dans le passé, cela se justifie moins de le traduire en breton ou de l'écrire à la bretonne. C'est vrai aussi en Bretagne bretonnante. A Saint-Martin-des-champs, près de Morlaix, on trouve comme "panneaux bilingues" Bagatelle et Ar Bagatell. Je ne sais pas quels sont les principes qu'on applique quand on installe de tels panneaux.
Il est vrai que en matière de panneaux bilingues, on trouve parfois des perles. En voici une (dans une ville moyenne du Morbihan):
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Rue du Vieux Château
Straed ar C’hozh-Kastell
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Où est l’erreur demanderons les non-initiés ?
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En breton on place l’adjectif derrière le nom, sauf….Sauf dans le cas où l’on veut vraiment insister sur le qualificatif dont le sens est ainsi accusé à l’extrême.
On devrait donc écrire
Rue du Vieux Château
Straed ar C’hastell kozh
.
Dans ce cas, l’adjectif placé en avant signifie que le Château en question est une ruine pourrie, déglinguée. Après tout, c’était peut-être le cas ? Sur cet exemple, le français invite à comprendre, au moment du nommage, qu’il s’agit ou s’agissait d’un château ancien simplement et non pas ancien et délabré.
Sur ce modèle, on frémit en constatant la fréquence des « Cosquer » (Kozh-Kêr) un peu partout sur les routes secondaires e Bretagne. Résultat des guerres ? Modestes chaumières résistant mal au temps et à l’humidité ?
De manière générale, la connaissance de la langue permet un véritable voyage à la découverte du pays. Nos aieux nous en livre parfois des clés utiles. Qui irait, aujourd’hui, édifier une maison sur un site qualifié de « Toull-breiñ » (trou pourri ou sale coin) ?
Ya, plijus ha talvoudus eo anaout ar yezh a-wechoù.
Tout ceci n'a pour but que de noyer le poisson et d'évincer le breton.
"Par contre pour an Oriant le panneau bilingue est justifié ", encore que, le port étant crée par le roi de France pour la Compagnie des Indes, par démembrement de Ploemeur, le nom aurait pu être gardé en français, sous sa forme L'Orient. Ou alors Ploue-Meur-L'Orient.
An Oriant c'est un peu comme le "Confluent" à la place de Cemper-Quimper-Kemper.
Le "sabir" est un résultat de la colonisation , ou une "des" par la France . Cet odieux mot "patois" qui n'existe qu'en français pour parler des dialectes , je pensais qu'il était remisé depuis longtemps !
Pour ce qui est de Klod Yann Le Ruyet , je préférerais l'entendre ou le lire . Il est dangereux de parler pour les autres et surtout quand il s'agit d'un tel niveau ! Docteur d'État en prononciation du breton , et que je n'ai jamais entendu tenir un tel discours ! Ses livres sur le site Skol Vreizh .
Je suis atterrée par ces discours sur le breton , gallo etc ... sans le moindre respect pour ceux qui le-s parlent . Je vous conseille le livre de Yann Ber Kemener sur les noms de lieux bretons . site Skol Vreizh.
Je ne met ici qu'une phrase de sa thèse qu'il faut lire en entier tant elle est intéressante et salutaire pour l'avenir du breton parlé :
"Soñjal a ran a) n’eus ket tu da gelenn meur a feson da sanañ ar brezhoneg, enkontet ha dreist-oll marse a-fed taol-mouezh ; b) chomel heb choaz ur mod standard d’ober a zegas ur mod galleg d’ober, ar pezh a remerker bremañ gant an newez-vrezhonegerion ; c) kennig un taol-mouezh simpl, un taol-mouezh temzet-mat (da lâred eo na re greñv na re zister) a c’hell roiñ d’ar brezhoneg ur liw dezhañ.
Setu perag e soñjan e rankomp choaz. Setu perag e kennigan ur mod-ober ewid
ar skolioù, ur mod-ober a dalv iwe ewid ar re o deus dober a implij ur yezh
standard ewid boud komprenet gant ar muiañ niver a gomzerion ha
chelaouerion."
Vous voyez que je ne trahis pas sa pensée quand je dis qu'il est pour un enseignement standard de la prononciation dans toutes le écoles.
Honnêtement vous regardez la toponymie de l'Ille-et-Vilaine, vous repérez assez aisément les toponymes bretons ou issus du breton qui ont été plus ou moins transformés. Pour le reste c'est des toponymes ou micro-toponymes que l'on retrouve un peu partout dans le bassin parisien, le Maine, l'Anjou ou la Touraine à quelques graphies différentes près du même mot.
En Loire-Atlantique il en est de même à la différence près des toponymes sud-loire, qui peuvent être très proches ou identiques à ceux du Centre-Ouest de la France (qui se distinguent en partie du reste du domaine d'Oil comme pour le Nord ou la Normandi), en partie lié à un substrat occitan (ou flamand/germanique dans le Nord et Normandie).
Se référer aux spécialistes plutôt qu'extrapoler ... Des affirmations gratuites et qui ne font pas sens !
Y.B. Kemener :" Guide des noms de lieux bretons, chez Skol Vreizh."
https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/l-ancien-prof-d-allemand-de-chateaulin-signe-un-livre-sur-les-tresors-de-la-toponymie-bretonne-026ab52e-f2f6-11ec-88e1-fc539adcf604
https://www.coop-breizh.fr/10968-le-petit-milot-milig-l-emile-lexique-trilingue-gallo-breton-francais-9782906064799.html
https://www.yoran-embanner.com/livres-patrimoine/436-noms-de-lieux-bretons-du-pays-nantais-.html
1/3 du pays Nantais a été marqué par le breton à sue 1000 ans .
J'ajoute que les islandais 360 000 personnes en tout et pour tout défendent farouchement leur langue nationale vecteur de culture reconnue ... Ils vont jusqu'à contrôler strictement les mots de vocabulaire venus de l'étranger en y faisant que de rare concession à ceux-ci , il n'y a pas de nationalisme outrancier en Islande pourtant , c'est un modèle d'accueil d'ailleurs .
Lorsque j'entends souvent des mots utilisés par des brittophones comme sertanamant = moarvat , posupl= galus , aventur = fred
abuzin = regemer = disorbin (abuser ) , ampoezonin = pusunin ... referans = dave , quant à produoù pour produits , ilss existent des mots kenderc'had , gounidoù , trevadoù appropriés à telle ou telle production ..... Que dire de statut = dezvat , system= reizhiad ou kenrouedad , sujed = enboud = sujet , essence ... Dija = endeo = déjà , de fait ... Je préfère ces mots là des mots typiquement bretons que des mots venus directement du français sans plus pour quelles raisons ? Contexte local ? Choix d'ignorer les dicos ?
Si je me trompe , alors reprenez-moi , j'accepte d'entendre les propositions . La situation de notre langue est suffisamment difficile pour que nous soyons attentifs à sa pleine sauvegarde .
C'est ainsi que Bertrand Luçon qui nous dit à juste raison " que c'est une dégradation de la langue " déjà minoritaire sur son territoire ...
Dans le dico figurent tous les mots que nous nous devons de nous réapproprier pour le présent .
C'est pourquoi , inspirons-nous des islandais qui le font . Il n'y a ni purisme , ni nationalisme , c'est un choix .
Il faut apprendre le breton à nos enfants , le gallo pareillement selon notre coeur !
Ken tuch Xavier
C'est surtout un pays très isolé qui a une (petite) immigration ultra-récente. Un classique...les pays centraux sont nationalistes bien souvent, ceux qui sont à l'écart le sont beaucoup moins (sauf si ils ont des ambitions expansionnistes/coloniales, comme ce fut le cas du Japon au début du XXème siècle). Mais il y a surtout un point important, l'ensemble des islandais maîtrise très bien l'anglais ce qui explique largement leur conservatisme linguistique national.