
Qui de François Hollande ou de Nicolas Sarkozy offre la plus grande proximité avec les idées du Parti Breton ? Lequel des deux finalistes est le plus à l'écoute de territoires ? Quelles conséquences le positionnement centriste du Parti peut avoir à l'occasion de ce scrutin ? Point presse jeudi 3 mai, 11 h 30, 11 rue de la Ferronnerie à Dinan.
Yves Pelle, candidat aux élections législatives des 10 et 17 juin 2012 sur la 2e circonscription
des Côtes-d'Armor.
« Le Parti Breton s'exprime sur la présidentielle 2012 »
Le 6 mai, les Bretons doivent s'exprimer
Dimanche prochain, 6 mai, les Français, et donc les Bretons, choisiront la personne qui conduira le pays pendant les cinq prochaines années. Depuis l'application du quinquennat, liant les élections législatives aux présidentielles, le candidat élu dispose de beaucoup de pouvoirs. Les implications de cette élection pour chacun d'entre-nous sont donc fortes. Nous serons engagés pour 5 ans sur des rails qui seront déterminés par le nouveau président et ses alliés.
Il en va des Bretons comme de tous les autres Français. En conséquence, depuis que les résultats du premier tour des élections présidentielles 2012 ont été connus, les questions ont fusé quant à la position qu'allait prendre le Parti Breton à l'occasion du second tour de ce scrutin.
Son Président, Yves Pelle, candidat aux élections législatives de juin sur la 2e circonscription des Côtes-d'Armor, se devait d'éclaircir son point de vue, et celui du parti.
Le Parti Breton fait part de sa position
– Qui de François Hollande ou de Nicolas Sarkozy offre la plus grande proximité avec les idées du Parti Breton ?
– Lequel des deux finalistes est le plus à l'écoute de territoires ?
– Quelles conséquences le positionnement centriste du Parti peut avoir à l'occasion de ce scrutin ?
Pour découvrir cela, Yves Pelle vous invite à un point presse.
Rendez-vous vous est donné le jeudi 3 mai 2012 à 11 h 30 à son local de campagne situé au 11 rue de la Ferronnerie à Dinan.
Cette rencontre sera aussi l'occasion d'inaugurer ce local qu'Yves Pelle veut être un lieu d'échange, ouvert à tous.
Commentaires (23)
Je lis :"Son Président, Yves Pelle, candidat aux élections législatives de juin sur la 2e circonscription des Côtes-d'Armor, se devait d'éclaircir son point de vue, et celui du parti." Auriez-vous quelques difficultés avec l'analyse sémantique ou bien votre remarque est-elle la traduction d'une position politique ?
Bonjour M. Chevin. Où avez-vous lu qu'il y a "hésitation" ? Je ne vois ce mot nul part. Le fait de profiter de l'inauguration d'un local pour se déclarer ne peut être considéré comme une hésitation me semble-t-il.
Yves Pelle ne donne aucune consigne de vote tout en regrettant la non reconnaissance du vote blanc.
C'est vrai qu'il en a parlé, mais en indiquant qu'elles resteraient dans leurs limites frontalières actuelles ... http://www.rennes.lemensuel.com/actualite/article/2012/04/06/francois-hollande-nest-pas-partisan-de-la-reunification-bretonne-11377.html
Les bretons devront-ils faire le choix de sacrifier la Loire-Atlantique au profit d'une B 4 plus "libre" ?
Le fort sentiment que vous m’avez laissé est que vous ne tenez aucun compte de l’Histoire de Bretagne, de l’identité bretonne d’une grande part de la population, des hommes, des femmes et des enfants, de haute Bretagne et de leur héritage depuis mille ans et plus !
Vous êtes revenu, ici sur ABP et (ré)utilisez plus modérément mais insidieusement, l’espace des commentaires ABP, pour continuer à instiller dans les esprits, votre idéologie technocratique ayant pour objectif de séparer l’est de l’ouest de la Bretagne. Pour tout dire à mon avis, de désintégrer la Bretagne.
La liberté d’expression importante sur ABP, ne devrait cependant pas permettre que de soi-disant « Bretons » développent ce genre de théories ! Que l’aptitude à la liberté du site ne serve pas à d’autre pour nous en priver inconsciemment …ou intentionnellement, un jour ou l'autre plus que cela ne l'est déjà !
Nous savons bien ce que sont et veulent les Ayrault et Auxiette, mais nous ne savons pas toujours qui sont les Chevin qui émettent de tels commentaires _qui se disent Bretons_ et que sont leurs objectifs.
Ceci-dit, le nantais cosmopolite, internationaliste et progressiste que je suis ne fait peut être rien pour les faire changer d'avis...
Si l'on suit ceux qui se sentent (faussement) en sécurité dans l’intérieur de la péninsule, l'organisation de la péninsule bretonne devrait se décider à Angers, Tours, Orléans, en plus de Paris bien sûr (puisque c'est déjà largement le cas).
D'ailleurs, si l’on regarde la pièce de 1 Euro (le revers), le bel hexagone mythique et théorique indique que la Bretagne n'existe pas, dans la représentation mentale française. Elle fait aspérité.
Et ce n'est pas seulement une perception géographique que je pointe là. Sur la durée (XIX, XX siècles), on en voit les effets économiques et aussi politiques.
L’Arrée / Menez Are - même s’il était plus vigoureux par l'altitude - ’est pas une agréable place forte qui mettrait à l'abri du monde.
En Bretagne comme ailleurs dans le monde, le rôle des villes (et parmi elles Brest, Rennes, Nantes) est désormais déterminant. Et dans le même temps, la Bretagne - cas unique en France selon la géographie, et antérieure à la France selon l’Histoire - est une péninsule. Ce cadeau de la nature et de l’Histoire des hommes est porteur d’avenir. L’avenir ne peut faire l’économie de la géographie et du lest historique.
Plus exactement encore, l’avenir ne peut s’abstraire de l’espace et du temps. Contrairement à l’imaginaire enseigné par des maîtres d’école, pendant tout le siècle passé, la France n’est pas cet écrou à six pans, cette figure géométrique un peu trop parfaite à laquelle on nous demande de croire. Si on la considère naturellement, la France n’est pas un hexagone.
Voilà pourquoi il faut vouloir la Réunification de la Bretagne. Toute l’architecture de voisinage régional en dépend.
Pour aller au-delà de votre pensée et de la réponse faite par LPC, je voudrais vous faire part sans rentrer dans les détails de quelques arguments(si vous avez besoin, je vous invite à parcourir les archives d\'ABP où ce sujet a été mainte fois abordé, cela évitera de polluer le débat en sortant toujours les mêmes arguments en boucle et avoir des réponses à des réponses qui deviennent lassantes...)
Donc vous écrivez \"je ne suis pas persuadé que le rattachement (pardon la réunification) soit une bonne chose pour le pays breton\"
Bien sûr que si et ceci car Nantes et le pays nantais (grosso mode la Loire-Atlantique maintenant) a toujours fait partie de la Bretagne. Ce pays a été le poumon économique de la Bretagne et a même été le siège du gouvernement breton (je ne parle pas de l\'histoire où cela est encore plus évident).
Lorsqu\'il y aura enfin ce rattachement, la Loire-Atlantique reviendra dans sa région naturelle et redeviendra le fer de lance de la Bretagne (comme cela aurait dû toujours être le cas). Ce qui ne lui empêchera pas de collaborer économiquement avec les autres régions et départements non bretons voisins, au contraire. Cela profitera à la Bretagne et à la France (sans parler de la simplification administrative et des économies que cela va engendrer)
Vous allez donc me dire : alors autant faire une région Ouest intégrant la Bretagne B4 et les Pays de Loire. Cela sera contre-productif car la fusion d\'entités floues et sans cohérence n\'a jamais donné naissance à une plus grande entité efficace (il suffit de voir l\'Europe actuelle pour s\'en convaincre). En revanche, une Bretagne B5 associée à une redéfinition des régions attenantes en Centre-Val de Loire, Poitou Charente et Normandie, cela est logique à tout point de vue et pourrait permettre des coopérations économiques extrarégionales type \"régions européennes\".
Vous dites que le sud de la L-A est plutôt poitevin, je vous réponds : de culture certes et alors ? Cela n\'empêche pas à ces habitants de se sentir breton (pas dans le sens culturel restrictif du terme mais dans le sens patriotique), j\'irai même plus loin, si vous prenez le cas de la France, avec comme exemple les alsaciens, les basques et catalans, si la France avait été moins stupide, elle aurait pu faire de ces peuples minoritaires ses alliés pour développer les relations économiques avec les pays voisins qui partagent les mêmes références culturelles avec ces peuples ; cela aurait profité à la grandeur de la France. Au lieu de cela, elle a préféré tuer culturellement ces peuples pour que tout soit décidé de Paris!)
Quant à la pseudo rivalité entre Rennes et Nantes, cela est une vue de l’esprit car si cette rivalité existe c’est justement en raison de ce découpage en 2 régions et certainement pas lié à la Bretagne (si vous êtes dubitatif, allez lire l’histoire correspondant à la Bretagne du temps où elle était encore une entité spécifique)
Vous voyez donc que le rattachement de la L-A à la région Bretagne n’est pas du tout un repli identitaire et encore moins une fermeture définitive des collaborations économiques que la L-A et Nantes ont pu développer durant sa dilution dans une région sans repère culturels et économiques. C’est donc une idée toujours d’actualité et plus que jamais d’avenir car cela permettra de retrouver la Bretagne et d’avoir d’un point de vue français des régions françaises fortes économiquement et culturellement, une simplification administrative et un gain financier plus qu’intéressant en ces temps de crises.
Pour revenir à nos moutons, c’est à dire la position du Parti Breton, je trouve que cette position a le mérite de la cohérence et correspond à peu de chose près à celle partagée par de nombreux bretons (de région B4 et de la L-A et d’expatriés bretons d’ailleurs).
C'est évident car pour beaucoup de Bretons, quand ils disent "je retourne en Bretagne" ils pensent en fait dire "je retourne en région programme Bretagne" vous savez la region croupion. D'ailleurs les Morbihannais, les costarmoricains et les Ille-et-Vilaine-iens pensent la même chose.
Le problème vient donc de cette confusion (savamment entretenue) entre "Bretagne" et "région programme Bretagne", moi je l'ai résolue en parlant d'une part des "régibretons", habitants de la région bretagne actuelle et d'autre part de "brittobretons, pour les habitants de la Bretagne correspondant aux 5 départements historiques.
L’aparté est terminée ?
En clair, le choix entre la considération de l'existence de frontières historiques vieilles de 1500 ans, ou, celui de l'opinion commune en Pays Glazik où chez les Penn Sardin que l'ar Vro Vigoudenn ne soit pas une terre tout à fait bretonne ...
En 2012, la référence " ville française " contre " ville bretonne " n'a de toute façon plus le moindre sens, alors que le nombre de jeunes parlant breton est peut-être plus élevé à Nantes ou à Rennes qu'à Kerfeunteun ou Penhars ...
Promouvoir ce type de " semi-Bretagne " là n'est sans doute qu'un service rendu à la religion ethno-jacobine .
Il n'y a plus de Bretagne il n'y a qu'une Béquatre!
Il n'y a plus de Bretons, il n'y a que des Béquatrins!
Quant aux VRAIS bretons, mon copain l'ornithologue m'a dit que cela lui faisait penser qu'existaient des "faucons"
et peut-être... des VRAIS !
MDR paotred!
Ce que vous défendez, c\'est la Bretagne française, francophone, intégrée à la France par un long processus qui a commencé avec Nominoé, gouverneur de la Marche de Bretagne, terre gallo-franque, et qui s\'est perpétuée sous le Duché francophone et francophile, les yeux rivés sur le trône de France, puis la Province folklorisée et humiliée, puis la Région et demain la sous région dans l\'ensemble Grand-Ouest-Français, capitale Nantes...
Dishenvel-mik eo va bro din-me a zo bet a oll viskoaz Breiz-Izel heh ano hag a zo kened ar meziou hag taoliou mouez ar yez he danvez.
C\'est vous qui violez les mémoires avec B5 néo-ducale au bilinguisme franco-français et votre roazhoneg de synthèse à la Père Denis, nous écorche les oreilles...
On est au XXI ème siècle, nous ne sommes plus avant l'an mille. Je ne savais pas que Nominoé, dans sa graphie Roazhoneg Nevenoe comme vous dites, était un partisan de la France, pays qui est apparu bien après ? Dans la même série, je dirais même que Jules César était pour l'union européenne puisque c'est le premier à avoir uni les peuples européens SIC.
Dans une Bretagne retrouvée (sous entendu à 5 départements), les langues de Bretagne auront bien sûr toute leur place (et même le Roazhoneg qui est à côté du français la langue nationale de la Bretagne)
Un petit détail à propos du Roazhoneg comme vous dites vous ne voudriez pas relancer la querelle linguiste en insinuant que ce Roazhoneg n'est qu'un sabir chimique du vrai breton populaire. Si c'est cela, parcourez les anciens fils et vous obtiendrez réponse. D'ailleurs pour anticiper cette réunification je vous invite à parler de Naoneg, histoire de penser aux gens du 44
J'espère que vous êtes "franc" (excusez-moi "breton qui ne cherche pas à dire des mensonges" et que vous n'êtes pas un adepte du trolling ???
Vous l'avez à priori déjà assez dit ailleurs , pour vous, je cite : " La Bretagne est un non-peuple " ...
Puisqu'elle vous insupporte tant, depuis l'Ile de Bretagne à aujourd'hui, pourquoi diable lui consacrer encore un tel temps sans éveiller de légitimes suspicions à votre égard ?
Vous êtes vraiment grâve.
Horrible de tenir un tel discours révisionniste au 21ème siècle en Europe!
Ar pezh a welan hervez ar pezh e sonjit diwar benn ar peurunvan pe Per Denez, e seblant sklaer din ho peus lennet mat Françoise Morvan. Seurt doare soñjal a zo hini “La libre pensée”. N’eo ket gwir ?
Ce que je vois d’après ce que vous affichez à propos du breton unifié ou de Pêr Denez, il me semble clair que vous avez bien lu Françoise Morvan. De telles façons de penser sont celles de la “La libre pensée”. N’est ce pas ?